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A t'on reelement un libre arbitre en islam
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[QUOTE="magicnanou, post: 17645925, member: 391759"] – [B]Justice divine ou arbitraire divin ?[/B] Si nous avons traité la problématique d’amont, approches théologiques pures quant à la [I]Prédétermination[/I][B]/al–qaḍâ’ [/B]et le [I]Décret[/I][B]/al–qadar[/B], affirmer que selon le Coran « [B][I]Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut[/I][/B] » et « [B][I]Dieu pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut[/I][/B] »[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn26'][26][/URL] pose de manière cruciale la question de l’équité du Jugement Dernier. Comment, si nous ne disposons pas du [I]libre arbitre[/I], si nous ne sommes pas libres de nos actes, comment pourrions-nous être jugés pour ce qu’en réalité Dieu aurait de toute éternité imposé que nous commettions ? Comment, si Dieu châtie ou pardonne selon uniquement Son bon vouloir admettre un tel arbitraire ? Totalement tributaire de l’arbitraire divin, le croyant serait alors ballotté entre crainte [d’être égaré par Dieu] et espoir [d’être par Lui pardonné]. En toute logique, sa relation à Dieu ne serait qu’incertitude et angoisse ! Au juste, Dieu punirait-il celui qu’Il aurait guidé et pardonnerait-Il celui qu’Il aurait guidé ? ! Afin de résoudre ce paradoxe et de rétablir la cohérence coranique, il suffit de comprendre différemment la locution type « [B][I]Dieu guide qui Il veut[/I][/B] » et ses équivalents. En effet, il est tout à fait possible de l’entendre comme suit : « [B][I]Dieu guide qui veut [/I][/B]», c’est-à-dire : [I]Dieu guide celui qui veut[/I], en d’autres termes celui qui aspire à ce qu’Il le guide. Ce renversement est grammaticalement sûr puisque, soit le pronom [B]man[/B]/[B][I]qui[/I][/B] est complément, et alors Dieu est le sujet du verbe [B]yashâ’u[/B]/[I]Il veut[/I] et, en ce cas, l’on comprend [I]: Dieu guide qui Il veut[/I], soit le pronom relatif [B]man[/B]/[B][I]qui[/I][/B][I] [/I]représente le sujet de ce même verbe [B]yashâ’u[/B]/[I]il veut[/I], le sens est alors : [I]Dieu guide qui veut[/I], c’est-à-dire Dieu guide qui veut être guidé, qui le souhaite et l’espère de son Seigneur. Il ne s’agit point là d’une pure spéculation, car nous avons confirmation de cette lecture au segment suivant : « [B][I]Dieu guide vers Lui qui y consent [/I][/B]».[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn27'][27][/URL] À contexte égal, l’antithèse le vérifie aussi : « [B][I]Ceux qui réfutent Nos signes sont sourds et muets, enténébrés. Qui veut, Dieu le laisse s’égarer, et qui veut, Il le met sur une voie de rectitude. [/I][/B]»[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn28'][28][/URL] L’on notera en ce verset l’antéposition à deux reprises du verbe [B]yashâ’u[/B]/[I]il veut[/I], laquelle lève toute ambiguïté grammaticale.[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn29'][29][/URL] L’Homme se détermine donc lui-même,[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn30'][30][/URL] il peut nier les Signes de Dieu et alors Dieu le laisse libre de « [B][I]s’égarer[/I][/B] »,[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn31'][31][/URL] comme il peut aussi accepter la seigneurialité divine et, subséquemment, Dieu lui indique la voie à suivre lui permettant de se bien-guider pour Le trouver : « [B][I]Il le met sur une voie de rectitude[/I][/B] ». Ainsi, n’est-ce point Dieu qui égare qui Il veut et, inversement, guide qui Il veut.[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn32'][32][/URL] L’on ne peut donc supposer que la volonté de Dieu s’exercerait contre le libre arbitre des hommes au point qu’elle les égarerait, ce sont eux qui par eux-mêmes s’égarent et, logiquement, leur prétexte est parfaitement qualifié et à charge : « [B][I]Vous ne suivez que spéculations et vous ne faites que conjecturer [/I][/B]».[URL='https://www.printfriendly.com/p/g/86F7zm#_edn33'][33][/URL] Logiquement, pour les formulations-clefs précédemment citées : « [B][I]Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut[/I][/B] » et « [B][I]Dieu pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut[/I][/B] », le [URL='https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/21/le-sens-litteral/'][B]sens littéral[/B] [/URL]est le suivant : « [B][I]Dieu égare qui veut [/I][/B][c.-à-d. celui qui refuse la guidée divine ] [B][I]et Il guide qui veut [/I][/B][être par Lui guidé] » et « [B][I]Dieu pardonne qui veut [/I][/B][être pardonné][B][I] et Il châtie qui veut [/I][/B][c.-à-d. celui qui de lui-même s’expose au châtiment divin] » [/QUOTE]
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