Depuis quand la France est une démocratie ? J'ai pas compris...Ou en tout cas pas en France.
Après, c'est à chaque pays de décider pour lui.
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Depuis quand la France est une démocratie ? J'ai pas compris...Ou en tout cas pas en France.
Après, c'est à chaque pays de décider pour lui.
La loi de Dieu existe peut être ontologiquement . Mais la loi de Dieu applique par un humain est un non sens. La loi de Dieu est elle encore la loi de Dieu une fois filtrée par la chair ?@Toinou
"Si je frappe quelqu'un, j'ai conscience de sa souffrance, et que mon action est mauvaise" me parait être une sentence erronée. En effet, il survient un moment où le manque de repères, causé par l'absence de limites parfaites et donc incontestables (ou, reformulé autrement, par l'existence de lois imparfaites) peut conduire à une incapacité totale à déceler de façon idoine ce qu'il convient de faire et ce qui est néfaste pour autrui.
Ainsi, pour certains le recel n'est pas mauvais, de même que le vol vis-à-vis d'un "puissant" (grande surface etc....), de même que le mensonge, ou le petit traffic de drogues, ou l'arnaque, ou la conduite dans un état alcoolisé etc....
L'avantage de la loi Divine, c'est qu'au-delà de son caractère parfait, elle permet de regrouper tout un tas de fidèles qui lui porteront un amour indéfectible et croiront sans aucun doute à la vertu et à la nécessaire application de celle-ci dans sa globalité. Chose totalement impossible en ce qui concerne la loi humaine car il ne se trouve pas une seule personne qui en vénère l'intégralité sans émettre aucune contestation possible de certains de ses volets.
Ainsi le fidèle aura, lui, conscience lorsque son action s'apparentera au mal tel que défini par la loi Divine et percevra donc toutes les limites de ce qui est bon et de ce qui est néfaste. Ceci est bien plus ardu avec des lois humaines qui n'auront pas le même engouement de la part des gens et ne permettront pas, en conséquence de délimiter le mal et le bien qui deviendra donc affaire de chacun. S'invitera une certaine subjectivité en ce qui concerne la qualification des actes qui ne permettra jamais d'assurer la prospérité.
Salam Koutaman,Depuis quand la France est une démocratie ? J'ai pas compris...
Il a raison elle est parfaite tant qu'elle n'est pas appliquée par un cerveau humain. L'auteur n'a pas vu la portée blasphématrice de ses vœux qui consiste à donner à l'homme un caractère parfait, pour appliquer et comprendre parfaitement une loi parfaite. Cornélien
@Toinou
"Si je frappe quelqu'un, j'ai conscience de sa souffrance, et que mon action est mauvaise" me parait être une sentence erronée. En effet, il survient un moment où le manque de repères, causé par l'absence de limites parfaites et donc incontestables (ou, reformulé autrement, par l'existence de lois imparfaites) peut conduire à une incapacité totale à déceler de façon idoine ce qu'il convient de faire et ce qui est néfaste pour autrui.
Ainsi, pour certains le recel n'est pas mauvais, de même que le vol vis-à-vis d'un "puissant" (grande surface etc....), de même que le mensonge, ou le petit traffic de drogues, ou l'arnaque, ou la conduite dans un état alcoolisé etc....
L'avantage de la loi Divine, c'est qu'au-delà de son caractère parfait, elle permet de regrouper tout un tas de fidèles qui lui porteront un amour indéfectible et croiront sans aucun doute à la vertu et à la nécessaire application de celle-ci dans sa globalité. Chose totalement impossible en ce qui concerne la loi humaine car il ne se trouve pas une seule personne qui en vénère l'intégralité sans émettre aucune contestation possible de certains de ses volets.
Ainsi le fidèle aura, lui, conscience lorsque son action s'apparentera au mal tel que défini par la loi Divine et percevra donc toutes les limites de ce qui est bon et de ce qui est néfaste. Ceci est bien plus ardu avec des lois humaines qui n'auront pas le même engouement de la part des gens et ne permettront pas, en conséquence de délimiter le mal et le bien qui deviendra donc affaire de chacun. S'invitera une certaine subjectivité en ce qui concerne la qualification des actes qui ne permettra jamais d'assurer la prospérité.
Ce qui est assez remarquable c'est que les personnes qui enfreignent le plus la loi dans les pays totalitaires sont ceux qui ont la charge de la faire respecter.Si vous êtes dans un pays totalitaire qui brime une liberté fondamentale, si vous crevez la dalle, alors, j'imagine qu'il est légitime d'enfreindre la loi.
L'équivocité de la notion de "droits naturels" offre la possibilité de formuler une critique en règle de cette conception de la démocratie, que tu exposes, entendue comme la consécration en droit positif d'un droit naturel, parfait, universel et collectivement construit.Bref l'humanité a résolue le problème par les droits naturels qui sont peu ou prou le ppcm judiciaire de l'humanité , et qui sont un prérequis à toute démocratie . La pensée de saint augustin a été édictée à une époque ou ceux ci n'étaient pas garantis. Elle ne s'applique en démocratie qu'à partir du moment où celle ci sort de la démocratie en ne respectant plus ces droits naturels. La désobéissance civile est alors légitime puisque le fondement de l'humanité , le ppcm est en jeu.
Mais les droits positifs, château de carte construits sur le socle des droits naturels , construction collective , ne peut être considérée collectivement injuste puisqu'intrinsequement collective, tant qu'elle respecte le socle sur laquelle elle repose. La qualifier d'injuste tant qu'elle respecte ces règles reviendrait à lier consubstantiellement l'injustice à l'individu, ce qui est un non sens. La seule problématique douloureuse est la définition du socle
Cdlt
L'imperfection ne peut saisir que partiellement la perfection qui s'offre à elle et nullement l'appréhender dans sa globalité. Cela semble être tout à fait logique.Il a raison elle est parfaite tant qu'elle n'est pas appliquée par un cerveau humain. L'auteur n'a pas vu la portée blasphématrice de ses vœux qui consiste à donner à l'homme un caractère parfait, pour appliquer et comprendre parfaitement une loi parfaite. Cornélien
Laissons al azhar et les saouds définir si la loi de Dieu autorise ou non aux femmes de faire de la byciclette et aux hommes de faire des bonhommes de neige .
Laissons la curie évoluer encore un peu sur le caractère licite ou non dans le divin de la capote et de l'expansion infinie de l'homme sur une terre finie.
Et dans quelques millénaires nous pourrons peut être les appliquer
Pour le moment la loi divine interprétée par les hommes sent encore le plâtre frais. Attendons un peu .
La question n'est pas tellement la recherche du bien commun. Avoir de bonnes intentions n'est pas gage de succès dans la réalisation de ses souhaits. Nul doute que la personne qui se fait exploser au milieu d'une foule possède de bonnes intentions en soutenant une cause qu'elle pense juste. Nul doute que les évêques inquisiteurs étaient emplis de bonnes intentions lorsqu'ils entendaient refouler le démon de la personne qui était torturée.J'avais pas vu votre réponse. Bon évidemment je ne suis pas du même avis, étant agnostique et anti clérical. Pour moi la loi divine n'existe pas. Il n'y a aucune perfection dans le coran (ou on va dire, dans son interprétation pour vous faire plaisir), pas plus que dans le code civil. Les lois ne sont ni parfaites ni incontestables et la limite est toujours floue. En conséquence la législation est sans cesse remaniée, précisée, en fonction des aspirations d'une société qui évolue aussi. L'homme n'est pas parfait. Si tous les croyants étaient des hommes bons, je pense que ça se saurait. De même tous les athées ne seraient que des barbares sanguinaires.
Le recel, le trafic, nuisent au bien commun. Vous vous doutez bien que si vous volez dans une grande surface, c'est pas le patron de carrefour qui va perdre de l'argent. Le coût des vols est intégré au prix de vente, c'est donc les clients honnêtes qui paient la note. Comme les abrutis qui passent par dessus les portiques. C'est moi qui paye pour eux. Quand ils font ça, pour moi c'est comme de me cracher à la gueule.
Quand vous fraudez le fisc, c'est de l'argent en moins pour les retraites, les hôpitaux...(le gaspillage de l'argent public est un autre problème).
Je ne pense pas que l'empathie ait un lien quelconque avec la religion. Les singes éprouvent de l'empathie. C'est un comportement social de survie. Bref, on peut vouloir le bien commun sans être croyant.
Si vous êtes dans un pays totalitaire qui brime une liberté fondamentale, si vous crevez la dalle, alors, j'imagine qu'il est légitime d'enfreindre la loi.
Vous êtes amusant.L'imperfection ne peut saisir que partiellement la perfection qui s'offre à elle et nullement l'appréhender dans sa globalité. Cela semble être tout à fait logique.
Pour autant, est-ce une raison valable pour disqualifier cette perfection (au sens, la rejeter). Assurément pas. Il est tout naturel que de s'imaginer qu'une personne faisant face à ce qu'elle considère comme un guide parfait, bien que sachant qu'elle ne pourra pas le comprendre dans sa globalité, fera néanmoins l'effort de saisir un maximum de règles quitte à en dévoyer certaines plutôt que de le rejeter en bloc tout en se construisant le sien en ayant pleinement conscience du caractère incertain (au sens injuste, imparfait en tous points) de celui-ci.
Ainsi, si tu te retrouves face à un livre dont tu ne peux comprendre qu'une infime partie mais dont tu as connaissance de l'apport qu'il pourrait te constituer, l'intelligence voudrait que tu tentes quand même de le lire et de le comprendre quand bien même tu interprètes de travers nombre de ses énoncés.
C'est ainsi que des règles Islamiques sont parfaitement claires et ne nécessitent aucune discussion particulière tandis que d'autres prêtent à interprétation. L'étude de ces règles, conçues comme parfaites, ne peut aucunement revêtir une quelconque forme de négativité.
tu peux nous donner des exemples?Saint Augustin a dit : "A une loi injuste nul n'est tenu d'obéir".
Certes. Comment mesurer le degré d'injustice ? Celui-ci n'est-il pas dépendant des perceptions individuelles.
Je l'ai déjà dit maintes et maintes fois mais la loi humaine ne peut mener qu'à l'anarchie et au relativisme ou alors au suivisme aveugle de ce qu'il y a de plus immoral (ce qui est peut-être pire)
Ce que vous considérer comme, n'est en rien un argument. Considérez si vous voulez, mais considérez que cela vous est personnel.@droitreponse
Je considère comme étant une pétition de principe le fait d'être catégorique dans l'affirmation que la désobéissance civile est disqualifiée lorsqu'il s'agit d'un système prétendument démocratique. Il n'y a là rien de prouvé et rien de prouvable.
Tout d'abord cela laisserait supposer que le droit positif que l'on rencontre dans de tels systèmes (qui se qualifient.. de "démocratiques", ce qu'ils ne sont pas au sens originel de ce terme) sont calqués sur les droits naturels. Or comme je l'ai déjà expliqué il n'y a rien d'évident en la matière et au contraire il me semble que cela se trouve être même impossible.
Enfin, cela laisse supposer que les droits naturels sont inviolables, or leur équivocité implique que la conception que peut se faire un groupe à leur sujet peut, sur certains de ses droits, se trouver antinomique à celle que se fera un autre groupe à leur encontre. Ainsi les droits naturels, entendus comme droits parfaits, ne peuvent être saisis pleinement par qui que ce soit puisque l'imperfection est inapte à lire, sans erreurs, la perfection.
Voilà deux raisons qui ne permettent pas, à mon sens, d'affirmer que la désobéissance civile est illégitime.
Pour ce qui est du dernier paragraphe :
Les hommes devraient-ils mettre saint augustin en pratique lorsque les enfants sont systématiquement confiés aux femmes en cas de divorce ?
Devraient-ils mettre saint augustin en pratique en prenant compte du fait que le statut des fonctionnaires diffère de ceux des gens du privé ?
Devraient-ils mettre saint augustin en pratique lorsque l'étudiant se voit imposé des planchers de ressources dans le calcul de ses aides au logement là où le salarié n'en a pas ?
Devraient-ils mettre saint augustin en pratique lorsque le sénateur dispose d'avantages que ne possèdent pas les petites gens et ainsi de suite.
Ou alors l'inégalité des conditions n'est-elle pas parfois justifiée et la stricte égalité n'est-elle pas que pure chimère ? Quel que soit le réel contexte de cette phrase, Aristote ne disait-il pas "Il n'y a pas de pire injustice que de traiter également des choses inégales"
L'homme et la femme, dans l'Islam et dans la république Française n'ont pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs dans la théorie et dans les faits pour la première, dans les faits pour la seconde. Dans l'Islam, ils sont inégaux en droits et en devoirs mais pas en valeur. De même que l'enfant est inégal en droits et en devoirs à ses parents. Cela implique t-il une infériorité de l'enfant sur ceux-ci. Je ne pense pas et je pense que toi aussi tu ne serais pas d'accord avec cela. En conséquence, "l'inégalité n'est pas consubstantielle à l'injustice" me semble être un truisme.
Je le mesurerais à l’équité (c.‑à‑d. même droit pour tout le monde, est pas seulement sur la papier).Saint Augustin a dit : "A une loi injuste nul n'est tenu d'obéir".
Certes. Comment mesurer le degré d'injustice ? Celui-ci n'est-il pas dépendant des perceptions individuelles.
Je l'ai déjà dit maintes et maintes fois mais la loi humaine ne peut mener qu'à l'anarchie et au relativisme ou alors au suivisme aveugle de ce qu'il y a de plus immoral (ce qui est peut-être pire)
Si je ne connaissais pas l’auteur, je ne l’aurais pas soupçonné, mais je crois deviner que effectivement ce qu’il appelle une loi injuste, c’est une loi qui est la même pour tout le monde.Je suis d'accord. Au-delà des lois positives, il y a la loi morale, appelée "loi naturelle" par certains. […]