Rachid Nini le directeur du quotidien Al Masae raconte les faits. Tout commence par un accrochage entre deux automobilistes vendredi dernier à Rabat. Les deux conducteurs descendent devant le parlement pour régler leur compte. Cest à ce moment que lun des deux blesse lautre par un objet tranchant.
Il sagit du fils de Khalid Naciri le ministre de communication marocain. Le conducteur blessé est un médecin raconte Rachid Nini. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du parlement. Le fils annonce aux policiers lidentité de son père en attente de larrivée de la voiture de la police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais cest la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Nini, demande au policier denlever les menottes de son fils . Le policier refusa dautant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang.
« Lâchez mon fils ou je ferais ce quil faut » cria le ministre. Le policier optomètre obtempère et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouches bées devant cet abus de pouvoir.
Le sous ministre Naciri, vous savez, cest lui qui passe sur toutes les chaînes de télé du monde justifiant lemprisonnement des journalistes par le « non respect de la loi ». Il est vrai que la loi sarrête devant sa porte et celle de sa progéniture. Pauvre de lui.
http://www.larbi.org/post/2010/05/Et-le-ministre-Khalid-Naciri-débarqua
Il sagit du fils de Khalid Naciri le ministre de communication marocain. Le conducteur blessé est un médecin raconte Rachid Nini. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du parlement. Le fils annonce aux policiers lidentité de son père en attente de larrivée de la voiture de la police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais cest la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Nini, demande au policier denlever les menottes de son fils . Le policier refusa dautant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang.
« Lâchez mon fils ou je ferais ce quil faut » cria le ministre. Le policier optomètre obtempère et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouches bées devant cet abus de pouvoir.
Le sous ministre Naciri, vous savez, cest lui qui passe sur toutes les chaînes de télé du monde justifiant lemprisonnement des journalistes par le « non respect de la loi ». Il est vrai que la loi sarrête devant sa porte et celle de sa progéniture. Pauvre de lui.
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