Les négociations commencent aujourd'hui...et devraient durer 2 ans.
Pour comprendre les enjeux:
"C'est en France que cette avancée commerciale, attendue depuis des lustres des deux côtés de l'Atlantique, a pris le tour le plus controversé. D'abord sur la question de «l'exception culturelle», dont Paris a obtenu le maintien en agitant la menace d'un veto aux négociations, contre une majorité des capitales de l'UE.
Ensuite avec la controverse sur les écoutes de la NSA. Là, les Européens n'ont pas suivi Paris dans sa volonté de retarder la discussion commerciale.
(...)
L'Allemagne, première puissance économique de l'UE, illustre bien l'ambivalence du Vieux Continent. Aux yeux d'Angela Merkel, l'essor du commerce transatlantique «reste la plus haute priorité». Mais la chancelière n'admet pas que les accusations contre l'espionnage américain se retrouvent «balayées sous le tapis». En l'absence de front commun, le ministre de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich se rendra dès la fin de la semaine à Washington.(...)
Les deux blocs attendent un coup de fouet d'une levée des derniers obstacles à un commerce déjà sans équivalent. Sur fond de récession en Europe, Bruxelles évalue le bénéfice escompté à 1/2 point de PNB dès la mise en uvre d'un accord, voire à 1 % en rythme de croisière. Les échanges de marchandises entre les deux blocs atteignent annuellement plus de 450 milliards d'euros, les services 900 milliards. Les investissements croisés dépassent de très loin ce que l'un comme l'autre ont engagé en Chine et dans le reste du monde émergent."
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...-envoi-des-negociations-europe-etats-unis.php
Pour comprendre les enjeux:
"C'est en France que cette avancée commerciale, attendue depuis des lustres des deux côtés de l'Atlantique, a pris le tour le plus controversé. D'abord sur la question de «l'exception culturelle», dont Paris a obtenu le maintien en agitant la menace d'un veto aux négociations, contre une majorité des capitales de l'UE.
Ensuite avec la controverse sur les écoutes de la NSA. Là, les Européens n'ont pas suivi Paris dans sa volonté de retarder la discussion commerciale.
(...)
L'Allemagne, première puissance économique de l'UE, illustre bien l'ambivalence du Vieux Continent. Aux yeux d'Angela Merkel, l'essor du commerce transatlantique «reste la plus haute priorité». Mais la chancelière n'admet pas que les accusations contre l'espionnage américain se retrouvent «balayées sous le tapis». En l'absence de front commun, le ministre de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich se rendra dès la fin de la semaine à Washington.(...)
Les deux blocs attendent un coup de fouet d'une levée des derniers obstacles à un commerce déjà sans équivalent. Sur fond de récession en Europe, Bruxelles évalue le bénéfice escompté à 1/2 point de PNB dès la mise en uvre d'un accord, voire à 1 % en rythme de croisière. Les échanges de marchandises entre les deux blocs atteignent annuellement plus de 450 milliards d'euros, les services 900 milliards. Les investissements croisés dépassent de très loin ce que l'un comme l'autre ont engagé en Chine et dans le reste du monde émergent."
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...-envoi-des-negociations-europe-etats-unis.php