Actualités du hirak

Abraham Serfaty
Prison civile de Casablanca
Ecrit en isolement en octobre 1978

Tu te souviens d'Al-Hoceima, lorsque tu couchais sur le
balcon de ta chambre d'hôtel pour te laisser réveiller par la
lumière rose qui envahit la baie. Mais tu sais aussi que la barre
pourpre des Temsaman est celle où les combattants rifains,
guidés par Abdelkrim el Khattabi, infligèrent à une armée
coloniale la première grande défaite de ce siècle. Et pourtant,
cinquante-sept ans après Anoual, vingt-deux ans après l'ainsi nommée
indépendance, cette terre est envahie de misère sous
l'oppression féodale-compradore ; ses hommes doivent
s'expatrier dans le froid de l'Europe et l'esclavage des chaînes
de montage pour pouvoir nourrir leurs enfants.
Tu sais qu'ici un enfant sur quatre n'atteint pas l'âge de sept
ans. Deux cent mille enfants meurent chaque année !
UN MILLION D'ENFANTS MEURENT EN CINQ
ANS!
Pendant ce temps, s'étale, scandaleuse, arrogante, la part
des richesses arrachées au peuple qui revient aux mandataires
locaux de la Compagnie financière de Suez, de Citicorps, de
Paribas, de Rothschild et autres.
Alors, allons-nous laisser continuer le massacre, parce que la
lutte est longue, parce que l'aurore de l'humanité porte en elle
les traces de boue et de sang de millénaires d'exploitation ?
ALLONS-NOUS NOUS RENDRE COMPLICES, conscients
ou passifs, DES ASSASSINS?
Mieux vaut, mille fois, ma cellule-cave et ses murs délabrés.
Je ne vois pas les flammes du couchant sur l'Atlantique.
Je ne vois pas l'aube rosée illuminer la Méditerranée.
Mais j'entends les chants des peuples en lutte qui font se lever
le soleil DE LA LIBERTÉ

Sefaty.... plus personne au Maroc ne le connait... il a fait tout ça pour rien. Mort dans l'indifférence presque totale il y a 9/10 ans, sa femme morte aussi, son fils Maurice vit à casablance en concubinage avec une femme issue de la bourgeoisie marocaine, le mec à 65 ans et pas un rond en son nom... c'est ça la vie? bnakesse !
 
Sefaty.... plus personne au Maroc ne le connait... il a fait tout ça pour rien. Mort dans l'indifférence presque totale il y a 9/10 ans, sa femme morte aussi, son fils Maurice vit à casablance en concubinage avec une femme issue de la bourgeoisie marocaine, le mec à 65 ans et pas un rond en son nom... c'est ça la vie? bnakesse !
A chacun sa conception de la réussite et du bonheur!
Si pour certains c'est d'avoir egoïstement un compte en banque rempli et une villa
à transmettre pour d'autre le sacrifice est de relever le niveau de vie des marocains
A toi de voir qui est plus patriote!
 
A chacun sa conception de la réussite et du bonheur!
Si pour certains c'est d'avoir egoïstement un compte en banque rempli et une villa
à transmettre pour d'autre le sacrifice est de relever le niveau de vie des marocains
A toi de voir qui est plus patriote!

Déjà le patriotisme est un concept colonialiste.

J'ai bien connu Abraham dans ma jeunesse à travers mes parents et grand parents, et je connais bien Maurice son fils les deux ne sont pas de ma génération, mais c pas grave. Abraham Serfaty était un type normal fonctionnaire à l'OCP avec une fibre coco. Sa prétention à la gloire c'est quand il a plaidé contre la souveraineté du Maroc sur le Sahara... Basri a trouvé une parade ridicule après un 15zaine d'années de prison en disant qu'il était brésilien et non marocain et l'a fait expulser... Sa notoriété croissait grace à Danielle Mitterand... Quand MVI devint roi, il reconfirma la nationalité de Serfaty, le laissa rentrer au Maroc... Quelques mois après son retour au pays en Octobre 99 je crois, il a déménagé à Marrakech et on n'a plus entendu parlé de lui ! Donc tout ce que je dis c qu'à mon avis il a gaché sa vie parce qu'il n'a rien accompli de ce qu'il voulait faire... ni l'érradication de la pauvreté, ni l'indépendance du Sahara, ni faire tomber Hassan II, ni améliorer la justice.
 

Drianke

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Contributeur
Maroc : le roi Mohammed VI gracie une centaine de détenus du Hirak du Rif et de Jerada.

576 détenus, dont une centaine emprisonnés dans la foulée des mouvements sociaux dans le Rif (Nord) et la région de Jerada (Nord-Est), ont été graciés par le roi Mohammed VI à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr, a fait savoir le ministère de la Justice dans un communiqué.

Des grâces ont surtout été prononcées en faveur de 60 personnes détenues pour leur participation au Hirak dans le Rif – les « évènements de la région d’Al Hoceima », selon le communiqué – et en faveur de 47 autres détenus qui avaient participé au mouvement social dans l’ex-région minière de Jerada. Ces 107 individus n’ont, comme le précise le texte, « pas commis des crimes et des actes graves lors de ces événements ».

Il semble que le Conseil national des droits humains (CNDH) ne soit pas étranger au processus ayant abouti à l’annonce de ces grâces. Durant le mois de mai, la présidente de l’instance, Amina Bouayach, a effectivement mené une série de rencontres avec les familles des prisonniers du Rif et de Jerada. En avril, son organisation était aussi intervenue pour trouver une issue à la grève de la faim entamée par des inculpés rifains qui dénonçaient leurs conditions de détention.

Jeune afrique
 

Drianke

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Contributeur
Rif
Après la grâce royale, 40 prisonniers du Hirak encore derrière les barreaux

Près de quarante prisonniers du Hirak sont encore derrière les barreaux, déclare l’agence espagnole EFE citant des sources associatives au sein du CNDH et de l’association Tafra en soutien des parents des prisonniers rifains.

Ce mardi, le ministère de la Justice annonçait l’octroi de la grâce royale à plusieurs détenus, dont des prisonniers condamnés dans le cadre des évènements du Hirak et de Jerada. Le communiqué précisait que la décision de gracier les soixante personnes a été prise « en considération de la situation familiale et humaine des personnes condamnées ».

Des sources ont précisé à l’EFE que parmi les personnes libérées, figuraient également vingt autres détenus qui n’apparaissaient pas comme des prisonniers du Hirak car considérés comme étant condamnés dans le cadre d’affaires de droit commun.

ledesk.ma
 

Drianke

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Contributeur
Ramid espère que la grâce royale s'appliquera “prochainement aux leaders” du Hirak

Procès du HirakLE 07 JUIN 2019

Au lendemain de l'annonce des grâces royales pour une centaine de détenus condamnés dans le cadre du Hirak d'Al Hoceima et du mouvement de Jerada, le ministre PJD chargé des droits de l'Homme à réagit.

Al’occasion de l’Aïd Al Fitr, le roi Mohammed VI avait gracié 755 personnes, dont 576 détenus. Parmi les graciés, 47 avaient été condamnés dans le cadre du mouvement de Jerada et 60 du Hirak d’Al Hoceima. Ce qui n’a pas manqué à faire réagir l’actuel ministre chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid.

« C’est la sagesse marocaine qui intervient de temps à autre au bon moment », écrit le ministre PJDiste sur sa page Facebook. Dans toutes les affaires, qu’elles soient politiques ou liées aux tensions sociales, le roi parvient à prendre la décision appropriée ». Mustapha Ramid soutient que le « vaste » dossier d’Al Hoceima se résout désormais « par étapes ».

« J’espère que tout le monde aura conscience de la nécessité de réunir toutes les conditions pour bénéficier de la grâce royale prochainement », indique l’ex-ministre de la Justice. Et de poursuivre : “J’espère que ces conditions seront réunies dans un futur proche pour que la grâce royale s’applique à tout le monde, inshallah, y compris aux leaders

Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) Nabil Benabdallah a quant à lui félicité tous les détenus d’Al Hoceima et de Jerada graciés ainsi que « les défenseurs de la démocratie, de la liberté et des droits de l’Homme de notre chère patrie ». L’ex-ministre de l’Habitat espère par ailleurs que cette « initiative bénie » puisse insuffler un nouveau souffle démocratique au sein du paysage politique.
 

Drianke

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Contributeur
Hirak Rif : L’association des familles des détenus dément être financée du Maroc ou de l’étranger

L’Association Tafra de fidélité et solidarité des Familles des détenus du Hirak populaire du Rif dément recevoir de l’argent du Maroc ou de l’étranger.

L’ONG affirme que les autorités compétentes ne lui ont pas encore livré le récépissé pour exercer légalement. Une pièce nécessaire pour que son bureau puisse ouvrir un compte bancaire.

«Le dossier est encore examiné au tribunal administratif», indique Tafra dans un communiqué publié, hier, sur sa page Facebook, notant qu'elle ne dispose pas de fonds. Quant aux actions de l’ONG, elles seraient «totalement financées par les sacrifices et les efforts de ses membres», explique la même source.

Et de préciser que l’objectif principal de Tafra est «de raviver l’esprit de fidélité et de solidarité entre les familles» des détenus du Hirka du Rif «et non de recevoir des aides financières». «Toute personne qui allègue que l’association a reçu d’importantes sommes d’argent de l’extérieur de la patrie ou de l’intérieur est tenue d’apporter les preuves et de dénoncer celui qui la reçoit au nom de l’association», conclut le communiqué.


Yabi
 

Drianke

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Contributeur
Zefzafi pressenti pour un Prix des Droits de l’Homme

Nasser Zefzafi avait été en lice, en 2018, pour recevoir le Prix Sakharov de la Liberté de pensée. Cette année, le leader du Hirak du Rif, condamné à 20 ans de prison, fait partie de la liste de l’Assemblée parlementaire du Conseil européen des candidats pressentis pour recevoir le Prix Vaclav Havel.

Ce Prix porte le nom du dramaturge et homme d’Etat tchèque et a pour objectif de récompenser une personnalité ou un groupe donné œuvrant pour la défense des Droits de l’Europe ou ailleurs de par le monde. Et il sera décerné à Strasbourg (France) au mois de septembre prochain.
ressenti pour un Prix des Droits de l’Homme.

D’un autre côté, après le choix de Zefzafi parmi les potentiels lauréats du Prix Vaclav Havel, des Eurodéputés, -au nombre de 25,-ont adressé une correspondance au ministre RNIste de La Justice, Mohamed Aujar. Ils y demandent aux autorités marocaines de “mettre fin à la souffrance” du détenu et “la libération immédiate de tous les militants du Hirak comme un signe de bonne volonté”.

A rappeler qu’à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, la grâce royale a bénéficié à 755 personnes, dont 60 détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima et 47 dans celui des événements de Jerada.

lesiteinfo.ma
 

Drianke

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Contributeur
Fès : Deux détenus du Hirak du Rif se cousent la bouche


L’association Tafra pour la fidélité et la solidarité des familles des détenus du Hirak populaire du Rif a récemment rapporté qu’Ismaël Ghalbouzi et Abdelhaq El Fahsi, tous deux purgeant leurs peines à la prison locale de Bourkaiz (Fès), se sont cousus les lèvres en signe de protestation. Ils reprochent à l’établissement pénitentiaire une négligence médicale dont ils disent être victimes.

Dans un communiqué, l’ONG a rapporté qu'en coordination avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le premier a été transféré à un hôpital externe, tandis que le second a pu avoir une consultation et obtenir un rendez-vous médical à l’extérieur de la prison. Par ailleurs, la Direction générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a renouvelé ses promesses de se pencher sur les conditions de détention des concernés.

L’association a justement appelé la DGAPR à répondre aux revendications des détenus, notamment celles relatives à leur regroupement dans une prison proche de leurs familles, leur accès à la cuisine et au téléphone. En attenant une réaction favorable de la direction de la prison, les deux militants observent une grève de la faim depuis le 19 juin, rapporte Hespress.

yabi
 

Drianke

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Contributeur
Zefzafi: “Je n”ai pas besoin de sapeurs-pompiers !”

Nasser Zefzafi refuse la main tendue d’acteurs associatifs œuvrant pour les Droits de l’Homme. Ceux-ci profitent de toute occasion pour demander la relaxation des détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima et, à leur tête, Zefzafi lui-même.

Mais le leader du Hirak du Rif, par la voix de son père, Ahmed Zefzafi, affirme que “toute initiative dans ce sens, sans l’accord des détenus qui croupissent en prison, ne le concerne pas personnellement”.

Lors de la visite que lui a rendue son père à la prison locale de Ras El Ma où il purge sa peine, Nasser Zefzafi est catégorique. Il se demande également, concernant certains initiateurs de cette action qu’il refuse, “comment ceux qui ont fait partie du problème peuvent prétendre en trouver la solution”.

Et le détenu d’avoir cette réponse cinglante qui veut tout dire:” Je n’ai pas besoin de sapeurs-pompiers!”.

LS
 

Drianke

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Contributeur
HIRAK DU RIF : AHMED CHAOUKI BENAYOUB LIVRE SA COPIE
4 juillet 2019

C’est ce jeudi 4 juillet, que le délégué interministériel aux droits de l’homme, Ahmed Chaouki Benayoub, a dévoilé un rapport de 65 pages qui revient sur les événements du Rif, déclenchés par le décès de Mohcine Fikri, vendeur de poisson survenu dans la soirée du 28 octobre 2016. Invité du Forum de la Map, le délégué interministériel est revenu sur les principaux faits marquants de ce rapport.
Le rapport retrace par dates les développements qu’a connus la région suite à ce décès tragique qui a donné le top départ à un mouvement de protestation qui manifestera plusieurs manifestations : le rapport fait état de 500 manifestations organisées jusqu’au 20 juillet 2017. Ce premier chapitre qui regroupe tous les éléments sur cette période, insiste sur le fait que malgré le nombre important de manifestations, les autorités n’ont intervenu que dans trois. Résultats des courses : 416 blessés du côté des forces de l’ordre contre 45 blessés du côté des manifestants, selon les données du ministère de la Santé.........

 

Drianke

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Contributeur
Hirak: la présidente du CNDH rencontre des membres des familles des détenus

La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach a rencontré, vendredi au siège de l'Institut national de formation aux droits de l'Homme (INFDH) Driss Benzekri à Rabat, un groupe de mères et de membres des familles de détenus dans le cadre des événements d’Al-Hoceima.


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Cette initiative intervient dans le cadre d'une série de rencontres similaires entamée en mai dernier, après l’appel lancé le 12 avril par le CNDH, qui a fait part de son intention d'écouter et d'interagir avec les familles des détenus des événements d’Al-Hoceima et de Jerrada, indique, samedi, un communiqué du Conseil.

La même source a également affirmé que le Conseil avait, dans le cadre de son interaction avec ces événements, rencontré les familles d'un certain nombre de détenus les 23, 24 et 30 mai, ainsi que le 17 juin dernier, ajoutant que le CNDH a également interagi avec des initiatives et des acteurs de la société civile.
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Bouayach, ajoute le communiqué, a rencontré les 20 et 21 mai, respectivement, l'association Thafra et une délégation de l'"Initiative civile pour le Rif", notant que la présidente du CNDH a, également, rencontré le 20 juin dernier le comité d’Al-Hoceima.

Ces réunions étaient axées sur des questions liées aux événements et à leurs répercussions sur les plans socio-économique, culturel et politique.

h24
 

Drianke

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Contributeur
Contrairement à Zefzafi, El Mortada Iamrachen salue les initiatives visant les détenus du Hirak

Depuis sa cellule à la prison de Salé 2 où il purge une peine de cinq ans de prison pour «apologie au terrorisme», El Mortada Iamrachen a commenté les efforts de la société civile visant à libérer les détenus du Hirak du Rif.

«J’ai suivi avec un grand intérêt l’initiative menée par un groupe d’instances syndicales, politiques et droitdelhommistes de la province d’Al Hoceima (…) j’apprécie cette initiative et je rends hommage à toutes les consciences vives à Al Hoceima et je les salue chaleureusement et ce, malgré les différences et les divergences entre nous lors du Hirak», a-t-il écrit dans un message publié sur la page Facebook de l’Association Tafra par son frère Ayoub.

Sur un ton conciliant et modéré, El Mortada rappelle que «toutes les forces démocratiques, qui croient en l’existence de l’autre, ont toutes combattu la pensée unique, le parti unique et le leader unique». «J’exhorte tous les militants et les libéraux à œuvrer pour l'unité et à éviter l'exclusion et à associer toutes les familles des prisonniers politiques et ceux libérés dans cette initiative et de mettre la main dans la main afin de libérer tous les détenus politiques d’Al Hoceima et dans le reste de la nation», poursuit-il. El Mortada Iamrachen rejoint, ainsi, la liste des détenus du Rif ayant salué tous les efforts visant à intercéder en leurs faveurs, tels Salah Lachkham, Karim Amghar ou El Habib Hannoudi.

En revanche, Nasser Zefzafi a clairement rejeté toutes les initiatives de ce genre portées par des acteurs de la société civile, affirmant qu’elles ne le représentent pas. Une position partagée également par de nombreux prisonniers du Hirak.


yabi
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : Saadeddine El Othmani dit espérer une sortie de crise par la libération des détenus
Dans un entretien accordé, mardi, à la chaîne France 24, le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani a évoqué des questions d’ordre national et d’autres internationales. Il a aussi abordé la situation des détenus du Hirak du Rif, bottant en touche, par ailleurs, sur la position du PJD quant au mouvement Al Adl wal Ihsane.

Interviewé mardi sur France 24, le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani a été appelé à s’exprimer sur la situation des détenus du Hirak du Rif. Dans ce sens, il a été questionné sur une éventuelle intention étatique de libérer les prisonniers qui n’ont pas encore bénéficié de la grâce royale, notamment les leaders du mouvement, à savoir Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik ou encore Mohamed Jelloul.

Ainsi, le chef du gouvernement a affirmé qu’il y aurait «sans doute d’autres pas dans ce sens». «Il me semble que la grâce royale aux prisonniers est un comportement politique de réconciliation pour résoudre les problèmes selon des moyens légaux», a réagit El Othmani, pour qui «l’idée n’est pas de critiquer les uns ou les autres». Il s’agit surtout, selon ses dires, de garder en référence l’«expérience pionnière de l’Instance équite et réconciliation», qui dénote d’«une orientation de l’Etat».




Cette déclaration fait écho au point de vue de Mustapha Ramid, qui a exprimé, samedi dernier, ses espoirs de voir une telle mesure inclure prochainement les leaders de la contestation du Rif. Pour le ministre de l’Etat chargé des droits de l’Homme, la vague de grâces qui a bénéficié «à des dizaines de détenus» relève de la «sagesse marocaine qui s’exprime de temps en temps au bon moment». «Le dossier d’Al Hoceima a démarré en étant grand alors qu’il est désormais traité par étapes», a écrit Mustapha Ramid sur sa page Facebook, ce qui rejoint les propos d’El Othmani.

Grâce royale ou amnistie générale ?

Mustapha Ramid explique, plus loin, l’importance d’être au courant des «éléments qui doivent être rassemblés pour une application de la grâce royale», qui contraste avec l’amnistie générale. Pour leur part, des militants du Hirak du Rif ont salué toute initiative visant à les remettre en liberté, à l’image d’El Mortada Iamrachen, Salah Lachkham, Karim Amghar et El Habib Hannoudi.

Cependant, Nasser Zefzafi fustige tout processus de sortie de crise auquel les détenus ne sont pas intégrés.

Yabi
 

Drianke

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Contributeur
L’avocat d'El Mahdaoui et des détenus du Hirak Mohamed Messaoudi a été arrêté

L’avocat Mohamed Messaoudi, membre de la défense des détenus du Hirak et du journaliste marocain Hamid El Mahdaoui, a été arrêté mardi et placé en détention, conformément à l’application d'une décision de justice qui le condamne à un an de prison ferme.

Selon Al Aoual, l’affaire remonte à 2011. L’avocat aurait «provoqué un accident de la circulation dans lequel quatre personnes ont perdu la vie».
Les sources du média précisent que ce dossier «était traité par le tribunal de Settat où l'incident s'est produit». «Après que l’affaire soit passée par toutes les étapes, le jugement était devenu définitif avant qu’il ne soit exécuté», précisent-elles.

Les sources d’Al Aoual déplorent toutefois que «les autorités n’aient pas informé le barreau de Casablanca, auquel appartient Mohamed Messaoudi, bien que la loi l’impose».
Le média arabophone rappelle que Mohamed Messaoudi a été l’un des premiers avocats à avoir défendu les détenus du Hirak du Rif et le journaliste Hamid El Mahdaoui. Il avait aussi défendu les détenus du mouvement du 20 février, des syndicalistes, des défenseurs des droits de l’Homme et des étudiants.


yabi
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : Thafra répond à Amina Bouayach sur le statut de « prisonnier politique »

Rassemblant les familles des détenus du Hirak du Rif, l’Association Thafra pour la fidélité et la solidarité a réagi aux propos de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) Amina Bouayach qui a nié dans une interview à l’agence de presse espagnole EFE l’existence de détenus politiques au Maroc. Précisions.

Présidée par le père du leader du Hirak du Rif Nasser Zefzafi, l’Association Thafra estime que les déclarations d’Amina Bouayach au cours de sa récente interview « va de pair avec le discours officiel de l’État marocain sur la situation des droits de l’Homme au Maroc » et « remet en question l’indépendance du CNDH et le respect des principes de Paris ». Ces derniers concernent le statut et le fonctionnement des institutions nationales pour la protection et la promotion des droits de l’Homme.

De plus que cette « négation », selon les familles des détenus, « contraste avec la confirmation de nombreuses ONG nationales et internationales de défense des droits de l’Homme sur l’existence de prisonniers politiques au Maroc, avec le rappel que des détenus sont soumis à des arrestations arbitraires et aléatoires accompagnées de tortures physiques et psychologiques ».

L’association ajoute que les condamnations prononcées dans ces cas de figure touchent « l’atteinte à la sécurité et à la souveraineté de l’État et l’incitation à la déloyauté des citoyens à l’État marocain, alors qu’un certain nombre de données confirment que la raison de leur jugement est leur point de vue, leurs attitudes, et leur protestation pacifique contre l’injustice, la Hogra (mépris de classe) et la politique de marginalisation, pratiquée par l’État contre leur région et leurs enfants ».

En contresens, les familles des détenus des Hirak avancent que le statut de « prisonniers politiques » s’applique aux activistes rifains, en plus d’invoquer les règles du droit international et les traités internationaux sur les droits de l’Homme qui considèrent comme « prisonnier politique » et « prisonnier d’opinion » chaque personne arrêtée en raison de sa protestation pacifique pour demander des droits.

« La qualité de détenu politique se confirme, d’après la réponse de Thafra à la présidente du CNDH, lorsque leur cause prend une dimension internationale après la déposition de leur dossier auprès des institutions du Parlement européen et des Forums internationaux, ainsi qu’auprès de nombreuses institutions de pays européens, grâce aux efforts des militants libres en Europe, jusqu’à atteindre des nominations pour l’obtention de prix de défense des droits de l’Homme et de liberté d’opinion ».

Le communiqué à charge des proches des détenus du Hirak s’interroge sur les fondements de la réponse d’Amina Bouayach en déclarant : « Devrions-nous démentir les dispositions du droit international sur les droits de l’Homme et du Parlement européen qui ont reconnu la détention politique des activistes du Hirak du Rif ? Les organisations internationales de défense des droits de l’Homme dont les rapports et déclarations confirment que les détenus du Hirak du Rif et d’autres mouvements de protestation au Maroc sont des détenus politiques ? Les millions de Marocains qui ont sympathisé avec les détenus du Hirak du Rif et les ont considérés comme des prisonniers politiques ? Devrions-nous démentir tous ceux-là et Mme Amina Bouayash, et le discours de l’État ? ».

hespress
 

Drianke

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Contributeur
Hirak : Tout juste gracié, Jamal Mouna poursuivi pour avoir participé à une protestation

Réunies au sein de l’Association Thafra pour la fidélité et la solidarité, les familles des détenus du Hirak du Rif révèlent que les formes de manifestation pacifique se poursuivent dans leur région, de même que « les arrestations des militants ».
Un communiqué de l’association cite l’activiste du Hirak Jamal Mouna, faisant partie du groupe de détenus qui ont bénéficié d’une grâce royale à l’occasion d’Aïd El Fitr le 4 juin dernier.

L’Association Thafra pour la fidélité et la solidarité confirme que le détenu récemment a été arrêté cette semaine pour sa participation à une manifestation pacifique commémorant la mort du jeune habitant d’Al Hoceima Imad El Attabi, touché au crane par des éclats de bombe lacrymogène lors de la manifestation interdite dans la ville il y a deux ans (le 20 juillet 2017).

L’association des familles des détenus du Hirak indique que Jamal Mouna a été « emmené jeudi dernier au poste de gendarmerie royale de la ville d’Imzouren après la perquisition du domicile de sa famille à Al Hoceima ». Le jeune homme était recherché pour avoir participé le 21 juillet dernier à une marche dans la ville de Tamasint commémorant le 98e anniversaire de la bataille d’Anoual et les deux années de la mort d’Imad El Attabi, en plus d’avoir « brandis un drapeau du Rif », détaille le communiqué.

On a apprend par ce même biais que Jamal Mouna a été déféré au parquet le vendredi, soit au lendemain de son arrestation.
Thafra explique que le procureur général a ordonné la poursuite de l’activiste, antécédemment jugé au sein du groupe Zefzafi à la Cour d’appel de Casablanca, en état de liberté provisoire en fixant sa première audience courant septembre prochain.

hespress.ma
 

Drianke

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Contributeur
Fête du Trône: grâce royale pour des détenus du Hirak


Dans un communiqué diffusé ce lundi soir, le ministère de la Justice a ainsi fait savoir qu’à l’occasion de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 4.764 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume.

Ces personnes se présentent comme suit:

* Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 4.600 détenus se répartissant comme suit :
– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 1.916 détenus.
– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 2.477 détenus.
– Commutation de la peine de mort en peine perpétuelle au profit de 31 détenus.
– Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 176 détenus.

* Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 164 personnes se répartissant comme suit :
– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 50 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 12 personnes.
– Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 02 personnes.
– Grâce sur la peine d’amende au profit de 100 personnes.

“La grâce royale incluait un certain nombre de détenus pour des raisons humanitaires, notamment des personnes souffrant de maladies incurables et graves ou totalement handicapées, des personnes âgées, des mineurs, des femmes enceintes ou accompagnées d’enfants, ainsi que ceux qui avaient reçu des preuves au cours de l’étude et qui avaient été formés pour les inciter à s’intégrer dans la société en tant qu’individus actifs après avoir adopté un bon comportement au cours de la période de leur exécution de la peine qui leur a été infligée”, indique le communiqué.

Et de poursuivre: “En cette glorieuse occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu accorder Sa grâce à des détenus des événements qu’à connus la région d’Al Hoceima, ainsi qu’à des détenus condamnés dans des affaires de terrorisme et ayant participé à la quatrième édition du programme ‘Réconciliation’ (Moussalaha). Cette bienveillance royale à l’égard de ces détenus intervient en réponse aux demandes de grâce que les concernés ont soumis au Souverain, et qui n’ont obtenu l’approbation royale qu’après avoir officiellement exprimé leur attachement aux constantes et aux sacralités de la Nation et aux institutions nationales, révisé leurs orientations idéologiques, rejeté l’extrémisme et le terrorisme. (…)”.
S.L. (avec MAP)
 

Drianke

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Contributeur
Ce qu’a dit le père de Zefzafi sur la grâce royale

Ahmed, le père du leader du Hirak Nasser Zefzafi, a réagi à la grâce royale accordée à des détenus du Hirak à l’occasion de la fête du Trône.
Dans une déclaration à Le Site info, il a affirmé que les détenus qui ont été graciés purgeaient leurs peines dans les prisons d’Al Hoceima et de Fès. «Sur 63 détenus, 8 ont été graciés», a-t-il précisé.

Dans un communiqué diffusé ce lundi soir, le ministère de la Justice a ainsi fait savoir qu’à l’occasion de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 4.764 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume.
“En cette glorieuse occasion, le Roi a bien voulu accorder sa grâce à des détenus des événements qu’à connus la région d’Al Hoceima, ainsi qu’à des détenus condamnés dans des affaires de terrorisme et ayant participé à la quatrième édition du programme ‘Réconciliation’ (Moussalaha). Cette bienveillance royale à l’égard de ces détenus intervient en réponse aux demandes de grâce que les concernés ont soumis au Souverain, et qui n’ont obtenu l’approbation royale qu’après avoir officiellement exprimé leur attachement aux constantes et aux sacralités de la Nation et aux institutions nationales, révisé leurs orientations idéologiques, rejeté l’extrémisme et le terrorisme», peut-on lire dans le communiqué.
S.L.
 

Drianke

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Hirak: les critiques continuent de s’abattre sur Amina Bouayach

La tempête de critiques continue de s’abattre sur la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, qui a déclaré dans une interview à EFE qu’« il n’y a pas de prisonniers politiques au Maroc ». Dernière en date, la réaction de l’universitaire spécialiste de l’approche genre et droits de l’Homme Latifa El Bouhsini, sur sa page Facebook.

Militante de longue date et ancienne camarade d’Amina Bouayach au sein de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH), Latifa El Bouhsini a tenu à répondre aux propos d’Amina Bouayach sur les colonnes d’EFE sur l’« inexistence de prisonniers politiques au Maroc ».

S’inscrivant en faux, la professeure universitaire émet une série d’interrogations et rappelle quelques expériences et faits historiques et sociaux qu’elle a partagés avec la présidente du CNDH durant ce qui est communément appelé aujourd’hui « les années de plomb ».

Latifa El Bouhsini passe ainsi en revue l’activisme des jeunes marocains des années 1970, « incarcérés pour avoir participé à des manifestations liées aux droits économiques et sociaux », décrit-elle. De même que les tristement célèbres émeutes du 19 janvier 1984, provoquées par la hausse des prix des principales denrées alimentaires dans le pays, conséquence de l’application du Programme d’ajustement structurel (PAS) imposé au royaume.

« La présidente (du CNDH, ndlr) a-t-elle oublié que le changement de la trajectoire empruntée par le Hirak du Rif d’une nature économique et sociale à une nature politique est le résultat de la confusion créée par la majorité gouvernementale qui a accusé les jeunes de séparatisme ? », poursuit l’actrice associative dans sa publication.

« La politique ne signifie pas seulement affronter le système politique dans sa nature et son essence en tant que système, mais aussi le confronter dans ses choix et ses orientations économiques et sociaux », note Latifa El Bouhsini.

Si la membre de bureau national de l’École citoyenne des études politiques rétorque que, bien au contraire, les activistes du Hirak du Rif sont bien des prisonniers politiques, c’est parce qu’ « ils ont organisé des marches pacifiques pour la défense de la dignité, qui est à la base de toute politique qui envisage la sécurité du pays et la sécurité des citoyens ».

L’auteure du post Facebook conclut en s’adressant à la présidente du CNDH qu’elle connait personnellement pour avoir milité à ses côtés au sein de l’OMDH : « Il reste à vous et à votre Conseil de prendre vos responsabilités et de pousser pour la libération des prisonniers politiques … Sinon, l’existence de ce Conseil n’a aucun sens ».

hespress
 

Drianke

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Hirak : Karim Amghar, en grève de la faim depuis une semaine

Le Comité « soutien et solidarité avec les détenus du Hirak du Rif dans la prison de Tanger 2, confirme que l’activiste détenu du mouvement, Karim Amghar (condamné à 10 ans de prison ferme) est entré dans une grève de la faim depuis le 23 aout dernier. Le collectif tance le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) pour « promesses non tenues ».

Le Comité, comprenant des acteurs associatifs de Tanger et des proches des détenus de la prison de la ville, explique dans la soirée de ce jeudi que le détenu Karim Amghar avait « refusé d’informer l’administration pénitentiaire, et pas même sa femme, de sa décision de faire une grève de la faim, en tant qu’expression de son sentiment d’injustice et mépris du fait et de son maintien en détention ».

Dans un communiqué publié à l’occasion le Comité « soutien et solidarité avec les détenus du Hirak du Rif dans la prison de Tanger 2 » a passé en revue les problèmes que rencontrent les familles des détenus du Hirak du Rif purgeant leurs peines dans le pénitencier de la ville du Détroit.
Les auteurs du document déclarent que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) « n’a pas tenu sa promesse de fournir des bus pour transporter les familles des détenus à la prison de Tanger 2 ». Ils ajoutent que « les souffrances des familles des détenus du Hirak du Rif dans la prison 2 de Tanger se reproduisent à chaque visite fixée le jour du jeudi ».

hespress
 

Drianke

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Hirak : Déposant une plainte, El Mourtada se dit « torturé », interpelle Ramid et appelle la société civile à le soutenir

Détenu dans le cadre du Hirak du Rif, il accuse le directeur de la prison de Salé de « torture » et d’« injures » en interpellant le ministre d’État chargé des droits de l’Homme. Le jeune homme fait également appel « au peuple et aux les défenseurs des droits de l’Homme » à le soutenir dans sa bataille judiciaire.

L’activiste El Mourtada Iamrachen, condamné à 5 ans de prison ferme, porte à la Délégation générale de l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) « la responsabilité des conséquences » de ses conditions de détention. Justificatif de détenue : « elle n’a pas pris la peine d’ouvrir une enquête sur les actes de torture » qu’il allègue.

La figure du Hirak du Rif, la seule à être poursuivi pour une affaire « liée au terrorisme » dément dans une lettre diffusée par ses proches sur Facebook le contenu du communiqué rendu public 14 aout dernier.

El Mourtada Iamrachen y déclare être « injustement condamné pour une accusation, qui [lui] est inconnu ». Purgeant, depuis son arrestation, sa peine dans une cellule individuelle, il assure avoir « toujours demandé à toutes les parties d’adopter le langage de la raison et du dialogue au lieu de se disputer et de se chamailler ».

Dans la même correspondance, le détenu s’interroge : « N’est-ce pas mon droit, en tant que citoyen de ce pays, d’exiger que ma dignité soit maintenue entre les murs de la prison ? N’est-il pas honteux que la Délégation pénitentiaire fasse une déclaration niant que j’ai été battue sans demander au Délégué général d’ouvrir une enquête sur ce que j’ai subi ? ».

Au ministre d’État chargé des droits de l’Homme, ex-ministre de la Justice, le même auteur déclare : « Bous avez accepté de prendre cette responsabilité. Il vous incombe de retrousser les manches, car la situation est devenue très intolérable ».

L’activiste conclut sa lettre en appelant « les Marocains libres, en particulier des organisations de défense des droits de l’Homme » à le soutenir dans ce qu’il qualifie de « calvaire ».

https://fr.hespress.com/92192-hirak...-appelle-la-societe-civile-a-le-soutenir.html
 

Drianke

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Hirak : Un septième détenu s’ajoute à ceux qui ont « renoncé à la nationalité de l’État marocain »

Abdelali Houd, détenu à la prison locale Tanger 2 après sa condamnation à 5 ans dans le cadre du Hirak du Rif, a rejoint ce mardi les six détenus de la prison Ras El Ma de Fès, qui ont précédemment annoncé leur « renoncement à la nationalité de l’Etat marocain » et « abandonnement du lien d’Allégeance ».

Abdelali Houd a révélé dans une lettre remise à sa famille, et envoyée en copie au ministre de la Justice et au ministère public que sa décision « répond au cri des détenus emprisonnés dans les établissements pénitentiaires ».

L’activiste, l’un des plus en vue du Hirak, souligne dans la même lettre qu’il a « perdu espoir dans tous les slogans forts qui ont été scandés dans [nos] auditions (…) Il est temps d’éteindre nous-mêmes le feu de notre prison ».

Il ajoute que « quand un homme se voit privé de tous ses droits fondamentaux de liberté, de vivre dans la dignité et de vivre dans la forme la plus élémentaire, il ne lui reste plus qu’à se noyer pour survivre à la patrie que nos ancêtres nous ont laissé de leur sang et que nous allons encore arroser pour notre liberté, car je souhaite à tous nos frères de renoncer à la discrimination et aux différences marginales pour faire avancer la cause ».

Rapprlons qu’il y a quelques jours, Ahmed Zafzafi, père du leader du Hirak du Rif Nasser Zafzafi, a lu en direct sur sa page Facebook un message écrit qui, selon lui, aurait été signé par son fils, et cinq autres détenus de la prison de Ras El Ma de Fès, confirmant par ce biais leur intention de « renoncer à la nationalité de l’État marocain » et d’« abandonner le serment d’Allégeance ».

hespress
 

Drianke

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Hirak: Rabiï Lablaq parle d’ultime grève de la faim

Le détenu du Hirak du Rif dans la prison de Tanger, Rabii Lablaq, a annoncé dans une lettre écrite.......


 

Drianke

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D'après les sources du robot...
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Les détenus du Hirak du Rif reviennent au devant de la scène. Ils appellent les Marocains de la diaspora à marcher sur Paris le 26 octobre prochain en souvenir du 3è anniversaire du décès de Mohcine Fikri et de la naissance du mouvement.
C'est Ahmed Zefzafi, père du leader du Hirak du Rif, qui a relayé l‘information. Nasser Zefzafi et ses compagnons activistes appellent la diaspora à une marche sur Paris.
 

Drianke

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Détenus du Hirak. Quelles conditions de détention ?

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme que les détenus dans le cadre des événements d’Al-Hoceima jouissent de bonnes conditions d'hébergement, réfutant ainsi "les allégations" contenues dans le communiqué d'une association prétendant défendre les droits de l'homme, au sujet de l'état de santé et des conditions de détention de ces prisonniers dans plusieurs établissements pénitentiaires.

"Les détenus dans le cadre des événements d’Al-Hoceima bénéficient de bonnes conditions d'hébergement au sein de cellules disposant de l'aération, de l'éclairage et de la propreté, et jouissent de leurs droits à l'alimentation, à la promenade, au bain et à la couverture médicale", souligne la DGAPR dans une mise au point en réaction à ce communiqué repris par plusieurs sites d'information électroniques et réseaux sociaux.

Selon la DGAPR, "ces détenus ont accès au téléphone fixe deux fois par semaine pendant dix minutes et bénéficient d'appels supplémentaires à leur demande". Concernant les visites familiales, "elles se déroulent dans de bonnes conditions", relève la même source, précisant que "les détenus en bénéficient à titre collectif lors d'une journée unifiée dans chacun des établissements qui accueillent cette catégorie de détenus".

S'agissant de la poursuite des études et de l'inscription dans les programmes d'alphabétisation et de formation professionnelle, les établissements pénitentiaires concernés veillent à garantir les conditions favorables au profit des détenus en vue de répondre à leurs besoins à ce sujet. "Contrairement aux allégations contenues dans le communiqué faisant état d'une grève de la faim, la DGAPR affirme que le détenu à la prison locale Tanger 2 (K.A), n'a jamais avisé l'administration de cet établissement pénitentiaire d’avoir entamé une grève de la faim, et reçoit régulièrement ses repas et que son état de santé est normal", lit-on dans la mise au point de la DGAPR qui qualifie de "mensongères" ces allégations.

Quant au détenu à la prison locale de Nador 2 (A.A), il a entamé une grève de la faim pour des raisons relatives à son affaire et non en relation avec les conditions de sa détention, indique la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, notant qu’il fait l’objet d’un suivi médical constant et que son état de santé est "stable".

Le prisonnier (A.F) a été, quant à lui, transféré de la prison locale Bourkaiz à celle de Toulal 2, après avoir achevé ses études en formation professionnelle, et où il a été contrôlé en possession d'objets illicites, souligne-t-on de même source, ajoutant qu’il a ensuite été déféré devant un comité de discipline qui a décidé sa mise en cellule disciplinaire. Après avoir déposé une requête à l’administration de la prison, le détenu a été placé dans une cellule collective, où il jouit de tous ses droits, y compris les visites familiales.

En ce qui concerne le détenu (M.I), incarcéré à la prison locale salé 2 dans le cadre d'une affaire n'ayant aucun lien avec les événements d'Al-Hoceima, la DGAPR avait déjà informé l'opinion publique dans un communiqué que le détenu en question n'a subi "aucune torture", indiquant qu'il s'était excusé dans une lettre sur la propagation de telles allégations qui lui sont attribuées par certaines parties.

La Délégation affirme aussi que les administrations des différents établissements pénitentiaires assurent un suivi quotidien de l'état de santé des détenus en grève de la faim, que ce soit dans leurs cliniques ou dans les hôpitaux publics, de même qu'elles accueillent les représentants des différents services spécialisés et les comités régionaux et centraux du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), pour s'enquérir des conditions de ces grévistes.

Par conséquent, souligne la DGAPR, l'association en question cherche de mauvaise foi à propager des données alarmistes, erronées et mensongères au sujet de la durée des grèves de la faim, ajoutant que des parties en dehors de l'établissement allèguent que certains détenus observent des grèves de la faim alors qu'ils reçoivent et mangent régulièrement leurs repas.

La Délégation estime également que cette association, en cherchant à diffuser ce genre d'informations mensongères et alarmistes tendant à induire en erreur l'opinion publique, demeure fidèle à sa méthode basée sur l'exploitation de ce dossier pour servir des agendas suspects qui n'ont aucun rapport avec les conditions d'incarcération de ces détenus.

lesecos.ma
 

Drianke

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Hirak: le Comité de défense appelle à nouveau à la libération des détenus

Hirak du Rif ont rédigé une déclaration commune. En substance, ils expliquent qu’après avoir émis des appels à « la prévention », ils reviennent pour émettre un message d’« avertissement », à l’aune des différents rebondissements survenus depuis la confirmation en appel des peines prononcées contre les activistes en première instance.

Ils sont au nombre de 18. Le bâtonnier Abderrahim Jamaï et les avocats Mohamed Aghnaj, Asmaâ El Ouadie, Aboulkacem Ouazzani, Abdelkrim Moussaoui, Abdelaziz Nouidi, Ahmed Aït Bennasser, Abdelilah Fechtali Amine, Saïda Rouissi, Anissa Grich, Bouchra Rouissi, Sabah Alami, Khadija Rougani, Fatima Mardi, Zahira Mrabet, Souad Brahma, Naïma Guellaf et Abdelmounaïm Hariri..........

 

Drianke

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Dans un manifeste largement relayé par les médias néerlandais, un groupe de ressortissants Maroco-Néerlandais annoncent vouloir se débarrasser de la nationalité marocaine, nation avec laquelle ils estiment ne pas avoir de lien.

C’est une opération des plus inédites qui a été lancée aux Pays-Bas cette semaine. En effet, dans un manifeste envoyé aux groupes parlementaires, un rassemblement de Maroco-Néerlandais a annoncé vouloir se débarrasser de la nationalité marocaine – dont les membres composés d’artistes, journalistes, acteurs associatifs et enseignants, estiment qu’elle leur a été « imposée » - afin de conserver uniquement leur citoyenneté néerlandaise. « Nous voulons être libres de choisir, d’opter ou non pour la double nationalité et de ne pas être obligés par une puissance étrangère d’être un citoyen à vie d’un État avec lequel nous ne voulons pas de lien », ont-ils écrit dans ce manifeste largement relayé par les médias néerlandais.

« Après 50 ans, nous aspirons à la citoyenneté néerlandaise à part entière, aux Pays-Bas et à l’étranger », indiquent les signataires qui disent vouloir être libres de décider s’ils veulent ou non la double nationalité « et ne pas être les sujets d’un État auquel nous n’aspirons pas à être liés ».

Le Hirak en toile de fond

Dans un entretien avec nos confrères de Yabiladi, Habib El Kaddouri, signataire du manifeste et activiste basé à Utrecht a déclaré que les signataires veulent pouvoir choisir car ils estiment « ne pas avoir le choix », même s’ils restent liés à leurs racines et à leurs familles marocaines. « Nous sommes aussi des ressortissants néerlandais, c’est pourquoi le manifeste a été envoyé au gouvernement néerlandais et non à celui du Maroc », a-t-il ajouté. « Nous voulons que cette question soit discutée et étudiée », souligne-t-il encore, précisant que dans les prochains jours, « Amsterdam organisera un débat sur cette thématique ».

Habib El Kaddouri insiste aussi sur le fait que certains Néerlando-marocains ont « eu de mauvaises expériences » liées à leur nationalité marocaine. « Aux Pays-Bas, les militants pro-Hirak ont peur de se rendre au Maroc. Ils craignent d’être arrêtés et cela restreint leur liberté ».

Selon un traité signé entre le Maroc et les Pays-Bas en 1969 pour le recrutement de travailleurs marocains, « quiconque a la nationalité néerlandaise et marocaine reste tenu de conserver la nationalité marocaine à vie ». Cette disposition suscite toutefois quelques inquiétudes chez certains Maroco-Néerlandais qui craignent des complications lors d’un mariage ou d’un divorce, ou même des représailles pour leur orientation sexuelle et leur liberté, précisent nos confrères de l’Économiste. Le groupe à l’origine de cette initiative a ainsi appelé le gouvernement et la société néerlandaise à soutenir cette action.

https://www.lesinfos.ma/article/113...landais-rejette-la-nationalite-marocaine.html
 

Drianke

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Hirak: Trois détenus de la prison de Tanger II suspendent leur grève de la faim

Détenus dans le cadre du Hirak du Rif, Karim Amghar et Souleimane Fahili ont suspendu la grève de la faim qu’il ont entamé depuis 20 jours. Et Rabiï Lablaq a seulement suspendu sa grève de la soif.

Effectuant une visite à la prison de Tanger II hier après-midi, la membre du Comité de défense des détenus du mouvement, Me Asmaâ El Ouadiï, a annoncé sur sa page Facebook l’interruption de la grève de la faim des trois activistes. Ils ont été convaincus par les avocats assurant leur défense........

 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Hirak: Trois détenus de la prison de Tanger II suspendent leur grève de la faim

Détenus dans le cadre du Hirak du Rif, Karim Amghar et Souleimane Fahili ont suspendu la grève de la faim qu’il ont entamé depuis 20 jours. Et Rabiï Lablaq a seulement suspendu sa grève de la soif.

Effectuant une visite à la prison de Tanger II hier après-midi, la membre du Comité de défense des détenus du mouvement, Me Asmaâ El Ouadiï, a annoncé sur sa page Facebook l’interruption de la grève de la faim des trois activistes. Ils ont été convaincus par les avocats assurant leur défense........

Salam Drianke, et merci pour toutes ces infos :mignon:

Salam @blondin,
labbas 3lik, ki dayr l'morale ?
 

GPA2SOU

Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
Hirak: Trois détenus de la prison de Tanger II suspendent leur grève de la faim

Détenus dans le cadre du Hirak du Rif, Karim Amghar et Souleimane Fahili ont suspendu la grève de la faim qu’il ont entamé depuis 20 jours. Et Rabiï Lablaq a seulement suspendu sa grève de la soif.

Effectuant une visite à la prison de Tanger II hier après-midi, la membre du Comité de défense des détenus du mouvement, Me Asmaâ El Ouadiï, a annoncé sur sa page Facebook l’interruption de la grève de la faim des trois activistes. Ils ont été convaincus par les avocats assurant leur défense........


Coucou drianke voici un petit condensé d'événements concernant divers pays https://www.iemed.org/observatori/a..._Evenements_Politiques_medyearbook2108_fr.pdf
 
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