Affaire des cliniques : BADDOU remporte la 1ère manche

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
LE ministère de la Santé remporte la première manche dans le bras de fer qui l’oppose aux directeurs de cliniques, suite à sa décision d’en fermer treize. Rappelons que cette polémique est née suite aux révélations exclusives de L’Economiste des résultats de la mission d’inspection du ministère de la Santé.
En effet, le tribunal administratif de Rabat a rejeté la demande de sursis à exécution (suspension) formulée par les cliniques. Et ce, suite à une déclaration dans la presse de la ministre «d’intention de fermeture». Pour les directeurs, cette mise en demeure porte atteinte à leurs intérêts. Mais sur ce volet, le tribunal s’est déclaré incompétent. «Les cliniques ont introduit leur demande de sursis devant le président du tribunal en tant que juge des référés. Or, la compétence dans ce genre de recours revient au juge de fond selon l’article 24 de loi relative aux tribunaux administratifs et conformément à une jurisprudence constante», souligne Me Ahmed Boukhari, avocat du ministère de la Santé. Selon lui, on ne peut pas attaquer devant le juge administratif une déclaration d’intention. C’est dire qu’il est indispensable de produire un acte faisant grief, c’est-à-dire portant atteinte aux droits et intérêts des concernés. «Ce que les cliniques n’ont jamais pu produire», ajoute l’avocat de la défense. Si le ministère sort gagnant de cette première confrontation, il n’en reste pas moins que la bataille est loin d’être terminée. Car la justice devra aussi se prononcer sur la demande d’annulation de la décision de fermeture des cliniques, formulée par les directeurs des structures concernées. Pour l’heure, aucune date n’est encore arrêtée. Interrogé sur les derniers rebondissements, le Dr Mohamed Naciri Bennani, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), affirme «ne pas être au courant du verdict». Cependant, quelle que soit la portée du jugement rendu par la justice, les différentes organisations ayant contesté la légalité de la décision du ministère maintiennent avant tout leur engagement pour le respect des institutions. «La fermeture d’une clinique doit obéir à des lois et procédures bien déterminées», affirme Farouk Iraqui, président de l’Association nationale des cliniques privées (ANCP). En d’autres termes, les structures engagées dans la défense des intérêts de la profession exigent un meilleur respect des règles régissant l’exercice de la médecine. Et évoquent, de ce fait, la loi 10-94 qui réglemente le métier. Cette dernière stipule, dans son article 27, que «lorsque, à la suite d’une inspection, il est relevé une infraction, le président du conseil régional et le chef de l’administration concernée en informent le directeur de la clinique. Et ils le mettent en demeure de faire cesser les violations constatées dans un délai qu’ils fixent selon l’importance des corrections demandées».

http://www.leconomiste.com/article/...liniquesbrla-justice-rend-son-premier-verdict
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Affaire des cliniques : la justice doit se prononcer le 5 octobre

Les médecins insistent sur le non-respect de la procédure. Le ministère de la santé, satisfait de l'évolution du dossier, se dit très serein.



Les relations sont toujours tendues entre les cliniques privées et le ministère de la santé. Même si seules trois cliniques ont été fermées, suite à la requête du ministère de la santé, les médecins et propriétaires de ces établissements parlent toujours d’acharnement du ministère. Ils dénoncent plus précisément un cafouillage au niveau de la procédure. En fait, les cliniques ont intenté deux actions en justice : l’une pour demander que l’on sursoie à l’exécution de la décision de fermeture et l’autre pour non respect de la procédure qui, selon la loi, prévoit au moins deux inspections. Pour la première plainte, les cliniques ont été déboutées, début septembre, par le tribunal administratif, et pour la seconde, un jugement est attendu lors de l’audience du 5 octobre.


http://www.lavieeco.com/news/econom...ice-doit-se-prononcer-le-5-octobre-20371.html
 
Haut