Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a jugé une affaire de traite d’êtres humains liée aux vendanges 2023 dans la Marne, impliquant 57 victimes présumées. Selon un article du journal L’union, publié après l’audience du 19 juin au tribunal de Châlons-en-Champagne, des travailleurs saisonniers, principalement sans papiers et originaires d’Afrique, ont été logés dans des conditions déplorables. Ils n’ont reçu aucun salaire pour leur travail.
La société Anavim, prestataire de main-d’œuvre, est au cœur du dossier. Sa gérante est poursuivie pour traite d’êtres humains. Le parquet a requis contre elle quatre ans de prison, dont deux avec sursis, 30 000 € d’amende, l’interdiction de gérer une société et de séjourner dans la Marne pendant cinq ans. Deux de ses collaborateurs risquent trois ans de prison, dont deux avec sursis, 10 000 € d’amende et la même interdiction de séjour. La société champenoise Cerseuillat de la Gravelle, à Mareuil-le-Port, cliente d’Anavim, est également poursuivie pour avoir eu recours à du travail dissimulé. Le parquet a demandé une amende de 200 000 €. Elle faisait appel à Anavim depuis 2022, et revendiquait une activité de prestataire pour 40 clients et 300 saisonniers, dont plusieurs maisons de champagne.
Selon l’union, le substitut du procureur a fustigé un « scandale humain, organisé et banalisé ». L’audience a duré plus de 14 heures. Les prévenus ont nié toute responsabilité. Le jugement est attendu le 21 juillet.
lachampagnedesophieclaeys.fr
La société Anavim, prestataire de main-d’œuvre, est au cœur du dossier. Sa gérante est poursuivie pour traite d’êtres humains. Le parquet a requis contre elle quatre ans de prison, dont deux avec sursis, 30 000 € d’amende, l’interdiction de gérer une société et de séjourner dans la Marne pendant cinq ans. Deux de ses collaborateurs risquent trois ans de prison, dont deux avec sursis, 10 000 € d’amende et la même interdiction de séjour. La société champenoise Cerseuillat de la Gravelle, à Mareuil-le-Port, cliente d’Anavim, est également poursuivie pour avoir eu recours à du travail dissimulé. Le parquet a demandé une amende de 200 000 €. Elle faisait appel à Anavim depuis 2022, et revendiquait une activité de prestataire pour 40 clients et 300 saisonniers, dont plusieurs maisons de champagne.
Selon l’union, le substitut du procureur a fustigé un « scandale humain, organisé et banalisé ». L’audience a duré plus de 14 heures. Les prévenus ont nié toute responsabilité. Le jugement est attendu le 21 juillet.
Affaire des "vendanges de la honte" : prison ferme requise à Châlons-en-Champagne - La Champagne de Sophie Claeys
Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a jugé une affaire de traite d’êtres humains liée aux vendanges 2023 dans la Marne, impliquant 57 victimes présumées. Selon un article du journal L’union, publié après l’audience du 19 juin au tribunal de Châlons-en-Champagne, des travailleurs...
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