La nouvelle est tombée ce vendredi même. Les mis en causes dans laffaire du MRE Benaïssa Friekh, décédé à Fès le 13 décembre 2011, ont été inculpés par le procureur général.
Les mis en cause dans laffaire descroquerie de terrain à lendroit de Benaïssa Friekh ont été condamnés par la Cour dappel de Fès. Après étude du dossier denquête menée par les officiers de la police judiciaire, le procureur général de la ville a décidé dinculper M. Bouchta Figuigui, le pétitionnaire de lautorisation du permis de construire ainsi que Mmes Fatima et Malika Figuigui, les deux personnes ayant vendu le terrain à M. Bouchta Figuigui, apprend Yabiladi dans un communiqué rendu public ce vendredi par Toufik Friekh, le fils cadet de la victime.
Plusieurs charges pèsent contre ces derniers : « faux, usage de faux, trafic dinfluence, escroquerie, dol et dépossession de biens. Ces inculpations sont également assorties dune interdiction de quitter le territoire marocain », note le communiqué. Consolation pour la famille, même sil ne reviendra jamais. Pour rappel, Benaïssa Friekh était un sexagénaire dorigine marocaine vivant en France. A quelques mois de sa retraite, il arrive au Maroc avec pour objectif de construire, sur son lot de Fès acheté 35 ans plutôt, une maison dans laquelle il passerait tranquillement sa retraite aux côtés de son épouse. Seulement, M. Bouchta Figuigui y avait érigé illégallement un immeuble de deux étages en cours de construction. Sous le choc de la surprise, M. Benaïssa Friekh succombe à un dème pulmonaire aigu et décède le 13 décembre 2011.
La touche du ministre des MRE ?
Il faut dire que laffaire a mis près de deux semaines avant dêtre médiatisée. Et pour cause, la famille essayait d'obtenir le secours des autorités sans succès. Un mois après le tragique incident, laffaire suscite le ressentiment et l'inquiétude des internautes MRE qui redoutent de subir, eux aussi, ce genre de cas. Contacté par Toufik Friekh, le ministre des MRE Abdellatif Maâzouz, avait assuré faire de son « mieux pour ne pas enfreindre les règles de droit et pour que le tribunal puisse se prononcer dans les meilleures conditions », ajoutant que la justice faisait son travail et que, lui, « faisait tout pour que ça saccélère ».
Un mois plus tard, voilà le résultat. La famille semble satisfaite puisque selon elle, « cette affaire a pris le chemin de la vérité ». Jusqu'à présent, aucune autorité n'a fait de commentaire sur la mise en examen des coupables.
Les mis en cause dans laffaire descroquerie de terrain à lendroit de Benaïssa Friekh ont été condamnés par la Cour dappel de Fès. Après étude du dossier denquête menée par les officiers de la police judiciaire, le procureur général de la ville a décidé dinculper M. Bouchta Figuigui, le pétitionnaire de lautorisation du permis de construire ainsi que Mmes Fatima et Malika Figuigui, les deux personnes ayant vendu le terrain à M. Bouchta Figuigui, apprend Yabiladi dans un communiqué rendu public ce vendredi par Toufik Friekh, le fils cadet de la victime.
Plusieurs charges pèsent contre ces derniers : « faux, usage de faux, trafic dinfluence, escroquerie, dol et dépossession de biens. Ces inculpations sont également assorties dune interdiction de quitter le territoire marocain », note le communiqué. Consolation pour la famille, même sil ne reviendra jamais. Pour rappel, Benaïssa Friekh était un sexagénaire dorigine marocaine vivant en France. A quelques mois de sa retraite, il arrive au Maroc avec pour objectif de construire, sur son lot de Fès acheté 35 ans plutôt, une maison dans laquelle il passerait tranquillement sa retraite aux côtés de son épouse. Seulement, M. Bouchta Figuigui y avait érigé illégallement un immeuble de deux étages en cours de construction. Sous le choc de la surprise, M. Benaïssa Friekh succombe à un dème pulmonaire aigu et décède le 13 décembre 2011.
La touche du ministre des MRE ?
Il faut dire que laffaire a mis près de deux semaines avant dêtre médiatisée. Et pour cause, la famille essayait d'obtenir le secours des autorités sans succès. Un mois après le tragique incident, laffaire suscite le ressentiment et l'inquiétude des internautes MRE qui redoutent de subir, eux aussi, ce genre de cas. Contacté par Toufik Friekh, le ministre des MRE Abdellatif Maâzouz, avait assuré faire de son « mieux pour ne pas enfreindre les règles de droit et pour que le tribunal puisse se prononcer dans les meilleures conditions », ajoutant que la justice faisait son travail et que, lui, « faisait tout pour que ça saccélère ».
Un mois plus tard, voilà le résultat. La famille semble satisfaite puisque selon elle, « cette affaire a pris le chemin de la vérité ». Jusqu'à présent, aucune autorité n'a fait de commentaire sur la mise en examen des coupables.