Affaire Gabriel Matzneff : "La littérature passait avant la morale", réagit Bernard Pivot

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Alors âgée de 14 ans, Vanessa Springora a eu-[contenu]'] des relations sexuelles avec l'écrivain quinquagénaire Gabriel Matzneff. Devenue éditrice, elle livre un récit glacial de cette emprise -[contenu]']dans un livre à paraître, Le Consentement (Grasset). Cet ouvrage lève le voile sur un personnage sulfureux qui contait lui-même son attrait pour les mineurs des deux sexes, que ce soit dans son essai Les Moins de seize ans, en 1974, ou dans son journal intime, publié à partir de 1976.
En 1990, l'un des tomes de ce journal, Mes amours décomposés, lui vaut d'être reçu sur le plateau d'"Apostrophes", l'émission littéraire animée par Bernard Pivot. Ce dernier lui demande alors pourquoi l'écrivain s'est spécialisé "dans les lycéennes et les minettes", et Gabriel Matzneff répond qu'une fille "très, très jeune est plutôt plus gentille". A l'époque, sur le plateau, seule la journaliste québécoise Denise Bombardier -[contenu]']le reprend ouvertement.
-[connexe]']Franceinfo
 
La pédophilie banalisée... Une honte

Mais eux , comme Polanski , continueront a avoir du succès et être publiés , programmés

"""Il faut distinguer l homme de son oeuvre" qu ils disent .

.mais bien sur ...quelle hypocrisie!

L auteur Céline ne bénéficie pas de cette pirouette intellectuelle....
 
A l'époque, personne ne disait rien

je me souviens de voir Matzneff invité à la TV et dire qu'il sortait avec des ados, c'était vu comme "normal"

personne ne réprouvait cela dans les années 1970s, on pensait en terme de liberté des enfants et ados,

même si aujourd'hui cela choque terriblement.

Je suis contente de voir qu'une de ses victimes a pris la parole. Sans doute qu'il y en a des dizaines !
 
La pédophilie banalisée... Une honte

Mais eux , comme Polanski , continueront a avoir du succès et être publiés , programmés

"""Il faut distinguer l homme de son oeuvre" qu ils disent .

.mais bien sur ...quelle hypocrisie!

L auteur Céline ne bénéficie pas de cette pirouette intellectuelle....
Concernant Céline , je crois qu'on distingue bien l'œuvre et l'homme...
L'œuvre de Céline est diffusée, célébrée même dans la presse mainstrean, elle est étudiée abondamment dans les cours de littérature....

C'est une exception.
 
il y a eu quand meme des protestations récemment,

je ne crois pas du tout qu'on l'étude au Lycée en tous cas.

On peut l'acheter en livre de poche si on veut, certes, mais l'Education nationale n'en fait pas la promotion comme pour d'autres auteurs.
 
La pédophilie banalisée... Une honte

Mais eux , comme Polanski , continueront a avoir du succès et être publiés , programmés

"""Il faut distinguer l homme de son oeuvre" qu ils disent .

.mais bien sur ...quelle hypocrisie!

L auteur Céline ne bénéficie pas de cette pirouette intellectuelle....
Céline était pire que pédophile il était antisémite
Si si, si vous pensez le contraire je vous poucave au crif
 
A moins de 15 ans, une relation sexuelle peut-elle être consentie? L'affaire Matzneff relance le débat
AFP Caroline TAIX,AFP mer. 1 janv.

Paris (AFP) - "Comment admettre qu'on a été abusé, quand on ne peut nier avoir été consentant ?": en décrivant dans un livre la relation sous emprise qu'elle a eue à 14 ans avec l'écrivain Gabriel Matzneff, Vanessa Springora relance le débat sur un âge minimal de consentement aux relations sexuelles.
La question semblait tranchée depuis la loi contre les violences sexuelles d'août 2018: le gouvernement a alors renoncé à instaurer un âge minimal de consentement à un acte sexuel, qui aurait impliqué que toute pénétration sur un mineur de moins de 15 ans aurait été automatiquement considérée comme un viol.

Mais les scandales à répétition et en particulier, le dernier d'entre eux, initié par le roman autobiographique de l'éditrice Vanessa Springora, "Le consentement", à paraître jeudi, remettent le sujet à l'ordre du jour.

"Comment admettre qu'on a été abusé quand on ne peut nier qu'on a été consentant ? Quand, en l'occurrence, on a ressenti du désir pour cet adulte qui s'est empressé d'en profiter ? Pendant des années, je me débattrai moi aussi avec cette notion de victime, incapable de m'y reconnaître", écrit Vanessa Springora, aujourd'hui âgée de 47 ans. Elle raconte comment elle a été séduite par Gabriel Matzneff, presque quinquagénaire, alors qu'elle n'avait même pas 14 ans.

"Toute la société a laissé faire Gabriel Matzneff", dénonce Homayra Sellier, présidente de l'association "Innocence en danger". "Des affaires, il y en aura d'autres car la parole se libère grâce à des femmes courageuses comme Vanessa (Springora) et Adèle (Haenel). Il faut saisir ce moment pour avoir une société saine". Or la loi d'août 2018 n'est "pas satisfaisante" pour cette militante.

Selon ce texte, le fait pour un majeur d'avoir une relation sexuelle avec un mineur de moins de quinze ans est passible de sept ans d'emprisonnement, contre cinq auparavant. La loi visait à "faciliter" les condamnations pour viol après deux affaires où des fillettes de 11 ans avaient été considérées par la justice comme consentantes à des relations sexuelles avec des hommes majeurs.

La loi allonge le délai de prescription de vingt à trente ans pour les crimes sexuels commis sur les mineurs, afin de laisser davantage de temps aux victimes pour porter plainte et de faciliter la répression de ces actes.
Mais pas question en revanche d'un âge minimal de consentement. L'exécutif avait mis en avant le risque qu'une telle mesure soit jugée anticonstitutionnelle.

- Risques suicidaires -

"Il est nécessaire que cela revienne dans le débat", affirme Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie. Cet âge minimal "est un progrès dans la protection de l'enfance dont on ne peut pas faire l'économie".

"Un enfant ne peut pas donner un consentement libre et éclairé dans le cadre d'une relation sexuelle avec un adulte. Il n'a pas le discernement, la maturité. Un enfant ne peut être l'objet sexuel d'un adulte. Il y a ensuite des risques de dépression, d'addiction, des risques suicidaires", détaille la psychiatre. "En dessous de 15 ans, il ne doit pas y avoir de débat: c'est un viol", résume Homayra Sellier.

Pour le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny, "il faudrait quitter le terrain du consentement, bien trop subjectif, pour aller sur le critère de l'âge".

Il critique "la complaisance" qui dominait dans les années 70 et 80 vis-à-vis des "prédateurs", "soi-disant dans l'esprit post-68". "Dans l'ambiance globale des années 80, il y avait une négation que les enfants puissent être victimes de violences, y compris sexuelles", selon le magistrat. Même si la loi posait déjà l'interdit de la pédophilie, Gabriel Matzneff n'a pas été poursuivi.

M. Rosenczveig met en avant une vidéo de Bernard Pivot interrogeant sur un ton badin l'écrivain sur son attirance sexuelle pour les "moins de 16 ans". "C'est révélateur non de l'ignorance de la loi, mais de l'ignorance de ce qui se jouait pour de nombreux enfants. Or maintenant, on ne peut plus se retrancher derrière cette ignorance".

"Les enfants ont droit à de l'amour, mais pas à ce qu'on le leur fasse", résume le magistrat.
 
Trop de bla bla...Il faut lui casser la bouche puis le foutre au trou...Quand à Bernard Pivot qu'on nous présentait comme un sage, un vieux crouton hypocrite...Ne jamais laisser le système définir les intouchables, il faut tout questionner, remettre en cause...Bandes de raclures que ces "VIP"...
 
cela était l'esprit de l'époque

je me souviens d'avoir vu Matzneff à la TV plusieurs fois, il racontait ses conquêtes d'adolescentes.
et je me souviens encore de n'en avoir pensé rien de spécial !
Alors qu'aujourd'hui, ses phrases me font sursauter.

A l'époque, c'était encore l'esprit des années 1970 et on pensait que les ados avaient droit à leur liberté sexuelle
en fait on ne pensait rien de précis en l'entendant
la seule qui a réagi dans l'émission est une femme Canadienne, venant d'un autre continent, d'un autre univers.
Personne en France ne réagissait à ce type de propos à l'époque.

D'ailleurs j'ai vu que cette époque s'était prolongée jusqu'à 1990, après je pense que les temps ont changé assez rapidement.
 
plus récemment encore, une loi est passée qui m'a révoltée : lorsque l'ado est consentant, il n'y a pas de viol!
cela reste vrai de nos jours etc'est la loi.

Je connais de près un cas où un gamin de 13 ans a été entrainé chez un adulte pédophile et violé.
Les parents ont porté plainte. Le procès a tardé des années et le pédophile est sorti sans rien.
pourquoi? parce que l'ado était entré volontairement chez lui et n'a pas protesté durant l'acte
de fait il était tétanisé et en état de sidération, et a été traumatisé durant des années.
mais cela n'a pas été pris en compte, il était considéré comme "consentant"

vous ne trouvez pas cela révoltant?

plus récemment une petite fille de 11 ans a été jugée "consentante".
CEla a fait du bruit !!!
Mais pourtant le juge n'a pas condamné le pédophile.

On a lutté (par pétition) pour faire changer cette loi mais cela n'a rien donné !
 
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