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VIB
Dans son rapport annuel sur le Maroc, Moody's s'est montrée plutôt critique. En effet, ce rapport qui n’est pas une révision de la notation, a mis le point sur plusieurs aspects négatifs de l’économie nationale comme le manque d’innovation ou la rigidité du marché du travail.
En particulier, si l'agence signale la baisse du déficit budgétaire et du déficit externe, elle pointe plusieurs aspects négatifs.
Tout d’abord, Moody’s rappelle la persistance d'un faible PIB/habitant et les rigidités structurelles qui bloquent l'amélioration de la compétitivité. De même, Moody's signale la faible efficience du marché du travail et l'innovation insuffisante. Aussi, la lutte contre la corruption représente toujours un challenge majeur pour le Maroc. C’est ainsi que la croissance demeure toujours tributaire du secteur agricole.
Au niveau du rating, la note actuelle du Maroc est Ba1 avec perspectives négatives. Cette note reflète surtout le niveau absolu négatif du déficit budgétaire et du déficit externe. Un retour à des perspectives stables, est lié à la stabilisation du ratio d’endettement et à l’amélioration significative des déficits. A contrario, une détérioration des perspectives économiques et des déficits, ferait encourait à la note marocaine une dégradation.
En conclusion, l’agence de notation se montre plutôt sévère avec le Maroc, pointant surtout les points négatifs dans une optique statique. En effet, ce que nous pouvons reprocher à Moody’s, c’est l’absence de d’analyse dynamique de l’économie marocaine, notamment au niveau des points importants comme l’OCP, l’industrialisation de l’agriculture ou le partenariat économique avec le GCC.
Source : FLM
En particulier, si l'agence signale la baisse du déficit budgétaire et du déficit externe, elle pointe plusieurs aspects négatifs.
Tout d’abord, Moody’s rappelle la persistance d'un faible PIB/habitant et les rigidités structurelles qui bloquent l'amélioration de la compétitivité. De même, Moody's signale la faible efficience du marché du travail et l'innovation insuffisante. Aussi, la lutte contre la corruption représente toujours un challenge majeur pour le Maroc. C’est ainsi que la croissance demeure toujours tributaire du secteur agricole.
Au niveau du rating, la note actuelle du Maroc est Ba1 avec perspectives négatives. Cette note reflète surtout le niveau absolu négatif du déficit budgétaire et du déficit externe. Un retour à des perspectives stables, est lié à la stabilisation du ratio d’endettement et à l’amélioration significative des déficits. A contrario, une détérioration des perspectives économiques et des déficits, ferait encourait à la note marocaine une dégradation.
En conclusion, l’agence de notation se montre plutôt sévère avec le Maroc, pointant surtout les points négatifs dans une optique statique. En effet, ce que nous pouvons reprocher à Moody’s, c’est l’absence de d’analyse dynamique de l’économie marocaine, notamment au niveau des points importants comme l’OCP, l’industrialisation de l’agriculture ou le partenariat économique avec le GCC.
Source : FLM
