Les agences de notation que sont Fitch Rating, Standard and Poors ou encore Moody's voire Dagong la chinoise ne sont que des thermomètres de l'activité économique. Ce n'est pas en cassant son thermomètre que l'on soigne une fièvre !!
La dette de la Grèce qui dépasse les 126% du PIB, celle de la France qui approche les 86%, celle des EUA qui a dépassé depuis longtemps les 100% du PIB (14 000 milliards de dollars), ce ne sont pas les agences notations qui les fabriquent. La France, en plus, c'est moins de 1% de croissance organique sur 2011 et un déficit budgétaire qui atteindrait les 5.7% du PIB. Ce ne sont pas les économies de chandelles (12 Mds d'euros) faites à partir de taxes comme celle sur les sodas avec sucres ajoutés et édulcorants que la France va rattraper son retard. Cela d'autant que la LOF est basée sur une hypothèse de croissance de 1.75% dont tout le monde sait qu'elle ne sera atteinte.
L'Allemagne est en position de force. Après les réformes de Gerhardt Schroeder qui ont essentiellement consisté à faire du dumping salarial, ils encaissent des quantités astronomiques d'excédents, aidés qu'ils sont par leur industrie et leurs excellentes machines outils. Cette Allemagne qui refuse de transformer le FESF en banque comme le voudrait Sarkozy, qui refuse de reconduire l'aide aux plus démunis dont elle ne bénéficie pas, qui refuse les eurobonds par crainte de perte du AAA français désormais sous surveillance par Moody's qui surveille la perspective et Standard and Poors. Clairement, la France n'a pas les moyens de son triple AAA. Le défi du papyboom, une croissance atone, une industrie moribonde, des déficits abyssaux non épongés par la RGPP font de la France certainement le pays qui perdra prochainement son AAA. Un AAA déjà perdu auprès de l'agence chinoise Dagong. En somme, c'est une question de temps. Les bisbilles entre Merkel et Sarkozy, soucieux de sauver les banques françaises (très attaquées par les marchés depuis cet été et pour raison, elles n'arrêtent pas de stocker auprès de la BCE, arrêtent se se prêter entre elles car elles ont des besoins de trésoreries) laisseront des traces sous fond de panne institutionnelle.
La perte du AAA français serait une catastrophe car elle signerait sans aucun doute un plongeon dans une dure récession alourdie par une augmentation des taux d'intérêts, conséquence directe de la dégradation. La France, contrairement aux EUA ou au Royaume Uni, qui ont des devises souveraines, ne peut jouer de la planche à billet pour laquelle FED et Banque d'Angleterre jouent sans aucun souci au travers du mécanisme des assouplissemnts monétaires ou dits quantitative easing 1, 2 et 3.
Espérons que l'Allemagne lâchera du lest car sauver l'euro, c'est se sauver elle même dont les ressources dépendent à 60% du commerce au sein de l'UE (même si les émergents tirent également vers le haut les excédents allemands).
++
La dette de la Grèce qui dépasse les 126% du PIB, celle de la France qui approche les 86%, celle des EUA qui a dépassé depuis longtemps les 100% du PIB (14 000 milliards de dollars), ce ne sont pas les agences notations qui les fabriquent. La France, en plus, c'est moins de 1% de croissance organique sur 2011 et un déficit budgétaire qui atteindrait les 5.7% du PIB. Ce ne sont pas les économies de chandelles (12 Mds d'euros) faites à partir de taxes comme celle sur les sodas avec sucres ajoutés et édulcorants que la France va rattraper son retard. Cela d'autant que la LOF est basée sur une hypothèse de croissance de 1.75% dont tout le monde sait qu'elle ne sera atteinte.
L'Allemagne est en position de force. Après les réformes de Gerhardt Schroeder qui ont essentiellement consisté à faire du dumping salarial, ils encaissent des quantités astronomiques d'excédents, aidés qu'ils sont par leur industrie et leurs excellentes machines outils. Cette Allemagne qui refuse de transformer le FESF en banque comme le voudrait Sarkozy, qui refuse de reconduire l'aide aux plus démunis dont elle ne bénéficie pas, qui refuse les eurobonds par crainte de perte du AAA français désormais sous surveillance par Moody's qui surveille la perspective et Standard and Poors. Clairement, la France n'a pas les moyens de son triple AAA. Le défi du papyboom, une croissance atone, une industrie moribonde, des déficits abyssaux non épongés par la RGPP font de la France certainement le pays qui perdra prochainement son AAA. Un AAA déjà perdu auprès de l'agence chinoise Dagong. En somme, c'est une question de temps. Les bisbilles entre Merkel et Sarkozy, soucieux de sauver les banques françaises (très attaquées par les marchés depuis cet été et pour raison, elles n'arrêtent pas de stocker auprès de la BCE, arrêtent se se prêter entre elles car elles ont des besoins de trésoreries) laisseront des traces sous fond de panne institutionnelle.
La perte du AAA français serait une catastrophe car elle signerait sans aucun doute un plongeon dans une dure récession alourdie par une augmentation des taux d'intérêts, conséquence directe de la dégradation. La France, contrairement aux EUA ou au Royaume Uni, qui ont des devises souveraines, ne peut jouer de la planche à billet pour laquelle FED et Banque d'Angleterre jouent sans aucun souci au travers du mécanisme des assouplissemnts monétaires ou dits quantitative easing 1, 2 et 3.
Espérons que l'Allemagne lâchera du lest car sauver l'euro, c'est se sauver elle même dont les ressources dépendent à 60% du commerce au sein de l'UE (même si les émergents tirent également vers le haut les excédents allemands).
++