Les faits se sont produits dans la soirée du 21 octobre à Paris, près de la place de la Bastille. Une étudiante de l’université de Nanterre, militante de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) a témoigné avoir été plaquée contre un mur par un homme qui l’a menacé de viol, la traitant de « sale arabe » et de « gauchiste ». Ajoutant « on sait où tu habites »...
Quelques jours plus tôt, le jeudi 17 octobre, une étudiante de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne, elle aussi militante de l’UNEF « a été agressée en sortant de son domicile par un individu qui lui a asséné deux coups à l’arme blanche, au visage et à la gorge, entraînant son hospitalisation », raconte l’organisation étudiante dans un communiqué.
Ses jours ne sont pas en danger et une plainte a été déposée. <« L’affaire est prise au sérieux et les investigations sont en cours »
La ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a condamné <« avec la plus grande fermeté les agressions inacceptables dont ont été victimes [les] deux étudiantes »
Des universités parisiennes à Avignon
Point de départ de ces tensions : des altercations entre militants de l’UNEF et des membres de la Fédé Paris I, une « corpo » qui s’affiche comme « apolitique ». La corporation étudiante accuse le président de l’UNEF locale de l’avoir menacée avec une barre de fer. Celui-ci reproche à la Fédé Paris-1 d’avoir fait circuler des vidéos relayées ensuite par des sites d’extrême-droite. Et a annoncé avoir porté plainte en diffamation. <« À chaque fos que l’extrême-droite n’a pas de prise dans une université, elle trouve une porte d’entrée dans les groupes apolitiques et non-syndicaux »
L’organisation étudiante a par ailleurs déposé une plainte pour incitation à la haine et à la violence contre une publication de l’Action française universitaire, qui, datée du 15 octobre, titre : <« Reprends ta fac, tuons tous les auchismes »Il n’y a pas que dans les universités que la tension monte. En septembre, Julie Del Papa, coresponsable de la commission écologie du Parti de Gauche, vivant à Avignon, a été la cible de propos haineux et d’appel au viol sur le réseau social Twitter, par des internautes proches de l’extrême droite s’exprimant sous pseudonymes (lire l’article de Politis). <« Ces éthodes sont inqualifiables et cette attitude est révélatrice de ce qu’est l’extrême droite et le Front National. Insultes, intimidations, appel à la haine, sexisme, racisme, humiliation, machisme, soumission, référence au nazisme… » La ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur ont été interpellés sur cette affaire par plusieurs élus, dont Marie-George Buffet (PCF/Front de Gauche), Sergio Coronado (EELV), Sandrine Mazetier (PS) et Jérôme Guedj (PS).
Nolwenn Weiler
http://www.bastamag.net/article3448.html
Agression d’une militante de l’UNEF : les violences contre les syndicalistes doivent prendre fin !
http://unef.fr/2013/10/18/agression...contre-les-syndicalistes-doivent-prendre-fin/
Les barbares campent sur Twitter
Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.
http://www.politis.fr/Les-barbares-campent-sur-Twitter,23681.html
Quelques jours plus tôt, le jeudi 17 octobre, une étudiante de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne, elle aussi militante de l’UNEF « a été agressée en sortant de son domicile par un individu qui lui a asséné deux coups à l’arme blanche, au visage et à la gorge, entraînant son hospitalisation », raconte l’organisation étudiante dans un communiqué.
Ses jours ne sont pas en danger et une plainte a été déposée. <« L’affaire est prise au sérieux et les investigations sont en cours »
La ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a condamné <« avec la plus grande fermeté les agressions inacceptables dont ont été victimes [les] deux étudiantes »
Des universités parisiennes à Avignon
Point de départ de ces tensions : des altercations entre militants de l’UNEF et des membres de la Fédé Paris I, une « corpo » qui s’affiche comme « apolitique ». La corporation étudiante accuse le président de l’UNEF locale de l’avoir menacée avec une barre de fer. Celui-ci reproche à la Fédé Paris-1 d’avoir fait circuler des vidéos relayées ensuite par des sites d’extrême-droite. Et a annoncé avoir porté plainte en diffamation. <« À chaque fos que l’extrême-droite n’a pas de prise dans une université, elle trouve une porte d’entrée dans les groupes apolitiques et non-syndicaux »
L’organisation étudiante a par ailleurs déposé une plainte pour incitation à la haine et à la violence contre une publication de l’Action française universitaire, qui, datée du 15 octobre, titre : <« Reprends ta fac, tuons tous les auchismes »Il n’y a pas que dans les universités que la tension monte. En septembre, Julie Del Papa, coresponsable de la commission écologie du Parti de Gauche, vivant à Avignon, a été la cible de propos haineux et d’appel au viol sur le réseau social Twitter, par des internautes proches de l’extrême droite s’exprimant sous pseudonymes (lire l’article de Politis). <« Ces éthodes sont inqualifiables et cette attitude est révélatrice de ce qu’est l’extrême droite et le Front National. Insultes, intimidations, appel à la haine, sexisme, racisme, humiliation, machisme, soumission, référence au nazisme… » La ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur ont été interpellés sur cette affaire par plusieurs élus, dont Marie-George Buffet (PCF/Front de Gauche), Sergio Coronado (EELV), Sandrine Mazetier (PS) et Jérôme Guedj (PS).
Nolwenn Weiler
http://www.bastamag.net/article3448.html
Agression d’une militante de l’UNEF : les violences contre les syndicalistes doivent prendre fin !
http://unef.fr/2013/10/18/agression...contre-les-syndicalistes-doivent-prendre-fin/
Les barbares campent sur Twitter
Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.
http://www.politis.fr/Les-barbares-campent-sur-Twitter,23681.html