Grâce aux multiples subventions de l’Etat, le secteur agricole a enregistré, depuis le lancement du Plan Maroc Vert en 2008, une forte amélioration du revenu agricole et une nette augmentation du PIB agricole et des exportations. Les investissements qui ont sensiblement augmenté ont permis l’amélioration de la production des différentes filières.
En fait, le Pilier I, dont l’objectif est de permettre au pays de disposer d’une agriculture moderne à forte valeur ajoutée, a du même coup engendré l’émergence d’une agriculture performante. Aujourd’hui, le pays commence à récolter les fruits de cette stratégie.
En témoigne l’augmentation de 3%, à fin mars 2018, de la valeur des exportations du secteur agricole et de l’agroalimentaire. Soit 17,5 milliards de DH dont 9 milliards de DH de ventes à l’étranger de l’industrie agroalimentaire.
Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur agricole a connu une hausse sensible de 14,8% en 2017 due, entre autres, à l’excellente récolte céréalière enregistrée cette année.
Cette bonne performance du secteur agricole est due également à la hausse de 52% de l’utilisation des semences certifiées pour atteindre 1,66 million de quintaux, indique la dernière note de conjoncture de la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE).
Augmenter le recours et l’utilisation des semences sélectionnées est un objectif du Plan Maroc Vert. Ce dernier doit permettre d’arriver, d’ici 2020, à une utilisation de semences sélectionnées de 45% pour les céréales et la pomme de terre, de 100% pour la betterave, la canne à sucre et le tournesol et 10% pour les légumineuses alimentaires.
Dans sa stratégie globale, le PMV implique tous les intervenants du secteur, notamment par le renforcement des investissements et une plus grande intégration de toutes les filières. Parmi les premiers résultats de cette stratégie, l’augmentation de 15% en 2017 de la production des agrumes. La filière a connu une augmentation des superficies et un rajeunissement des vergers.
Idem pour la production des primeurs. Celle-ci s’est améliorée de 5%, engendrant du même coup une augmentation de l’ordre de 11% des exportations des produits agricoles. Quant aux cultures sucrières, elles ont enregistré une progression de 1,2%, qui a eu pour effet immédiat d’assurer une couverture de 42% des besoins en sucre.
La production oléicole n’est pas en reste. Au titre de la campagne 2017-2018, un volume record, estimé à 1,56 million de tonnes (en hausse de 47,8% par rapport à la campagne précédente), a été enregistré. En même temps, l’objectif d’un million d’hectares de superficies consacrées aux oliviers a été dépassé. D’ailleurs, 879.000 ha sont déjà productifs.
L'Economiste
En fait, le Pilier I, dont l’objectif est de permettre au pays de disposer d’une agriculture moderne à forte valeur ajoutée, a du même coup engendré l’émergence d’une agriculture performante. Aujourd’hui, le pays commence à récolter les fruits de cette stratégie.
En témoigne l’augmentation de 3%, à fin mars 2018, de la valeur des exportations du secteur agricole et de l’agroalimentaire. Soit 17,5 milliards de DH dont 9 milliards de DH de ventes à l’étranger de l’industrie agroalimentaire.
Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur agricole a connu une hausse sensible de 14,8% en 2017 due, entre autres, à l’excellente récolte céréalière enregistrée cette année.
Cette bonne performance du secteur agricole est due également à la hausse de 52% de l’utilisation des semences certifiées pour atteindre 1,66 million de quintaux, indique la dernière note de conjoncture de la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE).
Augmenter le recours et l’utilisation des semences sélectionnées est un objectif du Plan Maroc Vert. Ce dernier doit permettre d’arriver, d’ici 2020, à une utilisation de semences sélectionnées de 45% pour les céréales et la pomme de terre, de 100% pour la betterave, la canne à sucre et le tournesol et 10% pour les légumineuses alimentaires.
Dans sa stratégie globale, le PMV implique tous les intervenants du secteur, notamment par le renforcement des investissements et une plus grande intégration de toutes les filières. Parmi les premiers résultats de cette stratégie, l’augmentation de 15% en 2017 de la production des agrumes. La filière a connu une augmentation des superficies et un rajeunissement des vergers.
Idem pour la production des primeurs. Celle-ci s’est améliorée de 5%, engendrant du même coup une augmentation de l’ordre de 11% des exportations des produits agricoles. Quant aux cultures sucrières, elles ont enregistré une progression de 1,2%, qui a eu pour effet immédiat d’assurer une couverture de 42% des besoins en sucre.
La production oléicole n’est pas en reste. Au titre de la campagne 2017-2018, un volume record, estimé à 1,56 million de tonnes (en hausse de 47,8% par rapport à la campagne précédente), a été enregistré. En même temps, l’objectif d’un million d’hectares de superficies consacrées aux oliviers a été dépassé. D’ailleurs, 879.000 ha sont déjà productifs.
L'Economiste