Ahmed Assid:«La laïcité est le seul système où les religions peuvent cohabiter»

BaZnAtLaS

Bladinaute averti
La nouvelle donne du paysage politique marocain réveille l’éternelle question : la laïcité peut-elle être marocaine ? Ahmed Assid, philosophe et membre de l’Observatoire amazigh des droits et des libertés, répond à nos questions.


Laïcité, sécularisme. Quelles différences entre les deux notions ?

J’avoue qu’au Maroc nous avons encore du mal à faire la différence entre ces deux mots. La laïcité est le fait que l’Etat sépare la société civile de la société religieuse. La laïcité n’est pas occidentale, elle est universelle et se manifeste sous des formes différentes. Il existe aussi des formes culturelles et nationales de la laïcité. Dans les tribus amazighes, par exemple, le droit coutumier ne se plie jamais aux sanctions de la loi musulmane. L’imam de la mosquée est consulté, certes, mais dans sa sphère privée. Du coup, Il n’est jamais intervenu dans une décision sociale, économique ou politique. La sécularisation, par contre, c’est le fait de séparer ce qui est terrestre de la foi divine. Plusieurs philosophes arabes, tels Al Faraby et Ibnou Sina, ont fait allusion à cette notion de sécularisation. Ils parlaient de la politique de la raison et la politique de la Charia.


Que suppose le fait qu’un pays soit laïc ?

Nous devons tout d’abord apprendre à respecter les libertés individuelles et le droit à la différence et surtout un respect de l’Autre en tant que tel. Dans un pays non laïc, l’Etat peut imposer une certaine religiosité, une certaine surveillance. Il est impossible de se proclamer démocratique si l’on n’est pas laïc.

[...]

Le PJD a-t-il peur de la laïcité ?

Oui. Bien sûr. Tous les islamistes ont en peur. Leur objectif n’est-il pas de lutter contre la laïcité car elle est la religion du kafer (mécréant, ndlr) ? Mais ces gens-là ont tort car ils parlent de la laïcité de l’Occident, ce qui est tout à fait faux. La laïcité peut s’adapter à n’importe quel pays. Benkirane est lui-même séculaire, il n’est tout de même pas archaïque, mais n’ose pas la laïcité car il croit que la laïcité est contre la religion alors que la laïcité est le seul système où toutes les religions peuvent cohabiter.

...

L'entretien complet au lien suivant:

Le Soir Échos
 
Il faut savoir.

Un jour on nous dit que le Maroc sous les dynasties islamiques était une terre de tolérance où vivaient ensemble musulmans et juifs, et aujourd'hui on nous rabâche que seule la laïcité permet la cohabitation des différentes religions.

Mais au fait, à quel pourcentage se situe les Marocains qui se réclament d'une autre religion que l'Islam pour parler de laïcité?

BaZnAtlas, tu t'affirmes non musulman et tu as donné assez d'indice pour te suspecter d'être juif ou au moins prosioniste (non t'inquiètes pas, ce n'est pas une tare). C'est au nom de ça que tu prêches pour la laïcité? Et pour que le Maroc s'adapte aux us quelques milliers d'étrangers résidents occidentaux qui sont aussi pratiquants chrétiens que leurs congénères d'Europe (à savoir une religiosité inexistante, mais pas grave ils sont occidentaux donc chrétiens?).
 

BaZnAtLaS

Bladinaute averti
Un jour on nous dit que le Maroc sous les dynasties islamiques était une terre de tolérance où vivaient ensemble musulmans et juifs, et aujourd'hui on nous rabâche que seule la laïcité permet la cohabitation des différentes religions.

Les on dit courent les rues et les imbéciles les ramassent.

Au lieu de te fier sur ces «on dit», et autres mythes; bouquine des livres d'Histoire qui te ferons voir toutes les horreurs qu'on subies les population non-musulmanes en pays musulmans.

Observe, ce qu'ont endurés les Juifs au Maroc jusqu'à la fin du XIXème siècle et les Chrétiens, Juifs, Zoroastriens, Païens et autres durant l'expansion musulmane et également sous les califats islamiques.

Ce ne sont que pogroms, massacres et conversions forcés !

La dhimma imposé pour contraindre les «Gens du Livre» a se convertir a la belle religion qu'es l'Islam. Tu juges acceptable qu'une religion s'impose par la coercition ?


Mais au fait, à quel pourcentage se situe les Marocains qui se réclament d'une autre religion que l'Islam pour parler de laïcité?

Un nombre non-négligeable de marocains professaient le judaisme au millieu du siècle dernier et aujourdui encore, une grande partie de la diaspora marocaine pratique une religion autre que l'Islam. A moins, que «Jawgy» ne les considères plus ou pas marocains. :D

La laïcité c'est le respect des opinions et des croyances des autres qui ne partagent pas les siennes.

BaZnAtlas, tu t'affirmes non musulman

Je suis MOUSLIM, puisque je me soumet au seul Dieu Yehowah comme l'étaient Abraham, Moïse et Jésus.

Mais je ne le suis pas a «Allah» et à «l'Islam selon Muhammad» que je ne reconnais pas.

et tu as donné assez d'indice pour te suspecter d'être juif ou au moins prosioniste (non t'inquiètes pas, ce n'est pas une tare).

La seule tare c'est se complaire dans l'ignorance.

Laisses-moi te dévoiler une nouvelle puisque tu ne sembles pas être à jour: Le mouvement sioniste n'éxiste plus depuis 1948. Ne me remercie pas.

Je suis ni pro-israël ni pro-palestinien. Je suis pro-paix.

C'est au nom de ça que tu prêches pour la laïcité? Et pour que le Maroc s'adapte aux us quelques milliers d'étrangers résidents occidentaux qui sont aussi pratiquants chrétiens que leurs congénères d'Europe (à savoir une religiosité inexistante, mais pas grave ils sont occidentaux donc chrétiens?).

Tu a un raisonnement décectueux. Je prêche la laïcité parceque je suis laïque. Je suis pour le respect des croyances religieuses ou non, des opinions politiques des autres que je ne partage pas.

Donc, les chrétiens d'Europe sont d'après toi, pas religieux ?! Comment peut-tu prétendre une chose pareille ? Sait-tu mieux que ces chrétiens comment ils doivent pratiquer leur religion ?

Je peux aussi affirmer selon mes observations que la majorité des musulmans d'Europe mais aussi de la Terre qu'ils ont une connaissance du Coran et de l'Islam qui gravitent autour du zéro et qu'ils ont une religiosité inéxistente.
 
Le problème n'a jamais été laicité ou religion , c'est question de mentalité qui doit changer !

Nous pouvons bien être dans un pays laique et avoir des mentalités de haine et de racisme ou être un pays religieux mais être humain et tolérant ! Toutes les religions incitent à la paie et jamais à la violence

Si un jour chacun se mêle de ce qui le regarde et arrête de juger ou critiquer l'autre nous allons bien avancer et faire avancer nos pays
 

Sanzo

VIB
Mais comment diable faisait les nations musulmanes avant que la France dans son infinie bonté ne nous apporte sa lumière salvatrice ?

La laicité en France n'a pourtant pas empêché la livraison de juifs à l'allemagne contrairement au Maroc qui au nom de la protection des dhimmis garantissait aux juifs marocains de ne pas subir le même sort que leur coreligionnaire français.

Mais même si on devait remonter plus loin, il y a toujours eu dans le monde musulman une protection des minorités religieuses et sur ce point là, je dirais que l'Europe a plus à apprendre de nous que nous d'elle.
 

Sanzo

VIB
Je peux aussi affirmer selon mes observations que la majorité des musulmans d'Europe mais aussi de la Terre qu'ils ont une connaissance du Coran et de l'Islam qui gravitent autour du zéro et qu'ils ont une religiosité inéxistente.

wow, tu as pu observer à toi tout seul tous les musulmans d'Europe et de la terre

Respect :)
 

Sanzo

VIB
Les on dit courent les rues et les imbéciles les ramassent.

Et pourtant tu te bases sur beaucoup de on dit dans ce qui suit.

Au lieu de te fier sur ces «on dit», et autres mythes; bouquine des livres d'Histoire qui te ferons voir toutes les horreurs qu'on subies les population non-musulmanes en pays musulmans.

Peux-tu nous donner la référence de ces livres historiques qui temoignent avec preuve à l'appui des horreurs qu'on subie les populations non-musulmanes.


Observe, ce qu'ont endurés les Juifs au Maroc jusqu'à la fin du XIXème siècle et les Chrétiens, Juifs, Zoroastriens, Païens et autres durant l'expansion musulmane et également sous les califats islamiques.

Ce ne sont que pogroms, massacres et conversions forcés !

Les juifs, pour parler d'eux n'ont pas hésité à quitter l'espagne pour suivre les musulmans au Maroc car ils savaient que les espagnols ne leur permettraient jamais de vivre leur religion sous peine de finir au bucher.

Ces mêmes juifs avaient accueillis en libérateur les maures car les wisigoths menaçaient à cette époque d'extirper "la peste judaique" d'espagne. Je mettrai dans un autre message un texte qui resume la période al andalus.


La dhimma imposé pour contraindre les «Gens du Livre» a se convertir a la belle religion qu'es l'Islam. Tu juges acceptable qu'une religion s'impose par la coercition ?

Rien à voir :rolleyes:
La dhima est la garantie pour un citoyen non-musulman d'être un citoyen à part entière mais un citoyen dispensé de certaines obligations et soumises à d'autres.


Un nombre non-négligeable de marocains professaient le judaisme au millieu du siècle dernier et aujourdui encore, une grande partie de la diaspora marocaine pratique une religion autre que l'Islam. A moins, que «Jawgy» ne les considères plus ou pas marocains.

Et ?

La laïcité c'est le respect des opinions et des croyances des autres qui ne partagent pas les siennes.

Ben voyons...
On voit le résultat en France


Je suis MOUSLIM, puisque je me soumet au seul Dieu Yehowah comme l'étaient Abraham, Moïse et Jésus.

Mais je ne le suis pas a «Allah» et à «l'Islam selon Muhammad» que je ne reconnais pas.

Tu n'es donc pas musulman

La seule tare c'est se complaire dans l'ignorance.

Ma foi tu as l'air de bien t'y complaire :)

Laisses-moi te dévoiler une nouvelle puisque tu ne sembles pas être à jour: Le mouvement sioniste n'éxiste plus depuis 1948. Ne me remercie pas.

Je suis ni pro-israël ni pro-palestinien. Je suis pro-paix.

Mais pas pro-vérité

benyamin netanyaou est le fils spirituel de Jacobinsky, le fondateur du Betar, mouvement laic et sioniste. Celui qui affirmait au milieu du siècle qu'il fallait construire un mur entre les israeliens et les arabes (il ne parlait pas des palestiniens puisque pour lui ils n'existaient pas).

Le sionisme n'existe pas ? T'en as encore en reserve des âneries de ce genre ?


Donc, les chrétiens d'Europe sont d'après toi, pas religieux ?! Comment peut-tu prétendre une chose pareille ? Sait-tu mieux que ces chrétiens comment ils doivent pratiquer leur religion ?

La pratique de la religion est en complete desuetude en Europe, va dans les eglises un dimanche matin, toi qui aime observer tu verras qu'il n'y a guère que des vieux et des vieilles qui font la messe.
 
azul, salam
qui peut préciser cette phrase d'Assid s'il vous plais??? ""Que suppose le fait qu’un pays soit laïc ?

Nous devons tout d’abord apprendre à respecter les libertés individuelles et le droit à la différence et surtout un respect de l’Autre en tant que tel. Dans un pays non laïc, l’Etat peut imposer une certaine religiosité, une certaine surveillance. Il est impossible de se proclamer démocratique si l’on n’est pas laïc.""


Est ce que l'éducation qu'on nous a imposé nous permet de croire et d'accepter l'idéal de cette phrase?
 

Sanzo

VIB
Comme promis voici le texte (avec référence bibliographique)

Al-Andalus ou l’époque de la saine coexistence

Les plus sérieux historiens sont formels : la période d’Al-Andalus (Espagne et Portugal musulmans de 711 au XIIIe siècle, puis de 1237 à 1492 pour le royaume de Grenade) fut en grande partie une époque de paix et de grande tolérance qui permit aux trois religions monothéistes de vivre ensemble dans un climat de saine cohabitation. A l’heure où l’Europe sombrait dans les ténèbres, Al-Andalus devenait un centre de rayonnement culturel, intellectuel et artistique de renommée mondiale.

Les musulmans qui la conquirent se sont attachés à y aménager un climat de tolérance, notamment à l’égard de la minorité juive jadis persécutée. Car parmi ceux qui ont le plus profité de la victoire de Tariq Ibn Ziyed en juillet 711, il y a certainement les juifs de la Péninsule ibérique. En effet, ces derniers vivaient, à l’époque wisigothe, sous un régime d’exception, Ervige (roi wisigoth de 680 à 687) se proposait même d’extirper “la peste judaïque“ de son royaumeDenis Menjot, Les Espagnes médiévales, 409-1474, Paris, éd. Hachette supérieur, 2001…

On peut alors saisir aisément avec quelle logique les musulmans furent accueillis en libérateursE. Lévi-Provençal, Histoire de l’Espagne musulmane. Tome 1. La conquête et l’émirat hispano-umaiyade, Paris, éd. Maisonneuve et Larousse, 1999]. L’épanouissement des juifs de la Péninsule commence précisément avec cette rupture historique. Dès lors, leur nombre s’accroît rapidement par immigration de familles entières venues d’un peu partout, notamment d’Afrique du Nord et d’Asie. Ces foyers dont les membres s’adonnent principalement au grand commerce, à l’artisanat et à la médecine, prospèrent très vite et vivent en paix avec les autres religions du Livre. Ainsi, « les juifs d’Al-Andalus, qui participaient pleinement de la cgoogulture arabo-islamique, vécurent pendant le califat ommeyade et la période des royaumes des Taifas un véritable « siècle d’or » intellectuel et culturel, qui représente quelques-unes des pages les plus brillantes du judaïsme médiéval »,Mercedes Garcia-Arenal, La Diaspora des Andalousiens, Aix-en-Provence : Edition Edisud, 2003 relève Mercedes Garcia-Arenal. De la sorte, les juifs bénéficièrent sous l’administration musulmane d’une liberté de culte et de pensée jusque-là non égalée. Car, « contrairement à de nombreux juifs européens et américains par la suite, les juifs andalous n’eurent pas à sacrifier leur orthodoxie pour s’engager dans la vie politique et culturelle de leur époque. Les juifs d’Al-Andalus purent perpétuer, et même enrichir leur héritage judaïque et hébraïque, sans cesser de prendre pleinement part aux événements culturels et intellectuels. »Maria Rosa Menocal, L’Andalousie arabe. Une culture de la tolérance. VIIIe-XVe siècle, Paris, Edition Autrement]

(suite)
 

Sanzo

VIB
(suite) .

Bénéficiant de libertés et de droits dans de nombreux domaines de la vie, la minorité juive joua même un rôle important dans la sphère politique. Dans ce dernier domaine, ils eurent rapidement un grand poids, élément qui leur permit de s’organiser en communauté et devenir même majoritaires dans quelques grandes villes. Dans la métropole grenadine, la population juive était si importante au Xe siècle qu’un chroniqueur arabe avait pu dénommer la ville « la Grenade des Juifs ». Enfin, Cordoue était depuis longtemps un centre d’études talmudiques, et à l’ombre des souverains musulmans, les juifs vivront selon leurs propres lois et auront leur propre jurisprudenceZakia Daoud, Gibraltar croisée de mondes. D’Hercule à Boabdil, Paris, Edition Séguier, 2002.

Ainsi, plus qu’une amélioration de leur condition de vie, le statut de dhimmi (protégés) représentait donc une véritable aubaine pour les juifs (et également les chrétiens) d’al-Andalus, même si quelques manquements temporaires à l’égard de la communauté juive, notamment à Grenade en 1066, viennent nuancer une image que l’on voudrait parfois peut être trop parfaite. Néanmoins, les problèmes que les minorités juive et chrétienne rencontrèrent avec les Almoravides et les Almohades étaient surtout dus à un contexte de très hautes tensions et de relations de plus en plus tendues, les deux dynasties berbères ayant pour seule préoccupation de stopper l’avancée des chrétiens au nord, lesquels cherchaient des partenaires en terre musulmane.

1492 marque à la fois la découverte d’un Nouveau Monde et surtout la chute d’un autre. L’année qui verra la reddition de Grenade, verra également l’expulsion massive des juifs d’Espagne suite au décret d’expulsion promulguée par les Rois catholiques en ce sombre jour du 21 mars 1492. Ces derniers, avec leurs coreligionnaires pareillement chassés de l’Italie du Sud, des pays germaniques et de Provence s’exileront naturellement dans les territoires du Dâr al islam, en Afrique du Nord et surtout dans l’Empire ottoman. En 1534, les juifs du Portugal sont également contraints au même départ forcé. Ils choisirent les mêmes destinations.

(suite)
 

Sanzo

VIB
(suite et fin) .


L’Empire ottoman ou le refuge salutaire

À peine arrivés d’une Europe plongée à nouveau dans l’obscurantisme, les juifs trouvent chez les musulmans de l’Empire ottoman une terre d’accueil favorable à leur épanouissement économique, culturel et religieux. Désormais, chaque ville ottomane comptera un certain nombre de communautés juives venues d’Occident.Robert Mantran (sous la direction de), Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Edition Fayard, 2005 Ceux qui avaient fui auparavant avaient déjà été accueillis dans un climat de respect au sein de l’État islamique seldjoukide (1077-1246).

Chez les Ottomans, Mehmet II (1432-1481), conquérant de Constantinople (devenue Istanbul) capitale séculaire de l’Empire d’Orient, va assurer de tels avantages financiers aux juifs que leur ascension sociale sera très rapide et leur évolution meilleure que celle des autres communautés. Il accorde par exemple des réductions importantes d’impôts aux communautés vivant à Galata, Balat, Hasköy et Bahçekapy, leur permettant par ailleurs l’édification de nombreux nouveaux lieux de culte.

Ainsi, l’émigration des juifs d’Espagne et du Portugal (Séfarades), d’Europe du Nord, du Centre et de l’Est (Ashkénazes) se poursuivra durant toute la période de leur persécution. Sous Bâyezîd II (1448-1512), ils jouissent d’une protection toute particulière. Un juif en exil déclarera : « Le sultan Bâyezîd a suivi la voie de ses ancêtres : il a fait du bien aux enfants d’Abraham et ne les a pas renvoyés. Dans le cas contraire, rejetée d’Espagne, la mémoire d’Israël issu de Juda aurait disparu. Le sultan Bâyezîd, padischah turc, informé des sévices du roi d’Espagne à l’encontre des Juifs et constatant que ceux-ci cherchaient un refuge, a ordonné à ses subordonnés de les accueillir. »Abraham Galante, Turcs et Juifs, Etude Historique, Politique, Istanbul, 1937

Quand viendra le temps pour l’Europe de s’enrichir brutalement grâce aux colonies et à la production de masse, certains négociateurs européens antisémites feront pression sur les Ottomans pour écarter les juifs du négoce et du commerce international. Ces derniers résisteront et les juifs continuent de vivre sans être inquiétés outre mesure. A l’intérieur du pays, en plus d’un système judiciaire indépendant et d’une relative liberté de culte, les juifs ont des représentants assumant des fonctions au niveau de l’État, tandis que de nombreux médecins juifs au même titre que leurs homologues musulmans sont à la cour au service des sultans successifs.


Beaucoup d’écoles, de synagogues et de cimetières israélites continuent d’être construits grâce notamment à certains grands rabbins et la culture hébraïque est par ailleurs très développée dans des villes comme Izmir. La ville de Salonique, dont la population israélite s’élève à plus de 60%, devient au XVIe siècle la grande métropole juive de l’Empire. Enfin, sous Mahmud II (1808-1839), l’égalité entre non musulmans et musulmans devient une préoccupation officielle de l’État (service militaire…),[Abraham Galante, Turcs et Juifs, Etude Historique, Politique, Istanbul, 1937] et pendant le grand carnage de la Seconde Guerre, des associations juives soutiennent depuis Istanbul leurs coreligionnaires persécutés.
 

Sanzo

VIB
J'ai donné des sources et références d'ouvrages historiques qui traite de cette question, j'ose espérer que tu en feras autant de ton coté que l'on puisses ainsi confronter ces affirmations historiques en évitant ainsi de nous baser sur du "on dit"
 
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