Un militant du Mouvement du 20 février a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir participé récemment à des manifestations réclamant des réformes politiques.[/b]
C'est ce qu'a indiqué jeudi aux médias une source judiciaire.
Abdelhalim Bekkali, 32 ans, a été condamné dans la nuit de mercredi à jeudi par le tribunal de première instance d'Al-Hoceima à quatre ans de prison ferme notamment pour "occupation de lieu non public", a précisé cette source.
Son avocat, Abdelmajid Azeryah, a toutefois jugé que "les conditions d'un procès équitable n'ont pas été respectées"."
Le juge a prononcé le verdict en se basant sur des vidéos où l'on voyait M. Bekkali participant à une manifestation pacifique à Al-Hoceima", a-t-il déclaré aux médias.
Au cours de ce même procès, un autre militant, Abdelhalim Ettalii, 23 ans, a été condamné à deux ans de prison ferme pour les mêmes motifs.
M. Ettalii militait au sein du 20 février, mouvement né dans le tumulte du Printemps arabe et qui appelle notamment à une limitation des pouvoirs de la monarchie.
Selon le représentant de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Al-Hoceima, une vingtaine de militants de ce mouvement sont actuellement en prison dans cette région du nord du royaume.
Source :
menara.com
C'est ce qu'a indiqué jeudi aux médias une source judiciaire.
Abdelhalim Bekkali, 32 ans, a été condamné dans la nuit de mercredi à jeudi par le tribunal de première instance d'Al-Hoceima à quatre ans de prison ferme notamment pour "occupation de lieu non public", a précisé cette source.
Son avocat, Abdelmajid Azeryah, a toutefois jugé que "les conditions d'un procès équitable n'ont pas été respectées"."
Le juge a prononcé le verdict en se basant sur des vidéos où l'on voyait M. Bekkali participant à une manifestation pacifique à Al-Hoceima", a-t-il déclaré aux médias.
Au cours de ce même procès, un autre militant, Abdelhalim Ettalii, 23 ans, a été condamné à deux ans de prison ferme pour les mêmes motifs.
M. Ettalii militait au sein du 20 février, mouvement né dans le tumulte du Printemps arabe et qui appelle notamment à une limitation des pouvoirs de la monarchie.
Selon le représentant de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Al-Hoceima, une vingtaine de militants de ce mouvement sont actuellement en prison dans cette région du nord du royaume.
Source :
menara.com