La bière représente 70% du marché en volume et le vin 25%. Hausse de la TIC, marquage fiscal, Ramadan, été et crise du tourisme en sont les causes. 10% de baisse en 2010 et 4,6% de repli attendu pour 2011.
Ramadan commence début août, mais depuis quelques jours déjà, nombreux sont les Marocains qui ont commencé une période dabstinence vis-à-vis des boissons alcoolisées qui va de 40 jours avant Ramadan, comme le veut la coutume, à quelques jours seulement pour les mordus. A cette période, il faudra ajouter quelque 35 jours (Ramadan, fête célébrant la fin du jeûne et délai douverture des débits de boisson, variable selon les préfectures). Au final, labstinence sétalera, selon les buveurs, entre 40 et 75 jours. Ce sevrage forcé laissera forcément quelques traces dans un secteur qui génère des profits non négligeables. Ce dernier réalise traditionnellement quelque 22% de son chiffre daffaires rien quentre le 15 juillet et la fin août.
Un coup dur pour les opérateurs qui traversent depuis 2009 un creux. Et ce nest pas la légère amélioration de la consommation observée durant les cinq premiers mois de lannée 2011 qui changera la donne. A fin mai, les ventes de bière, qui représente en volume 70% de la consommation de boissons alcoolisées au Maroc, ont en effet totalisé 40,8 millions de litres, en progression de 5% par rapport à la même période de lannée dernière, daprès les chiffres de ladministration des douanes. Même avec cette progression, on est loin des réalisations de 2009.
Selon le cabinet détudes indépendant International wine & spirit research (IWSR), qui fait autorité dans le domaine, les ventes de boissons alcoolisées (tous types confondus) avaient totalisé cette année-là 130,5 millions de litres. Elles ont chuté de 10% en 2010 pour se situer à 117,5 millions de litres, largement inférieur au seuil des 131,1 millions de litres franchi en 2008.
La consommation par habitant inférieure à celle de l'Algérie et de la Tunisie
Autre constat, contrairement à lidée très répandue, les Marocains ne sont pas de grands buveurs : leur consommation de boissons alcoolisées sest élevée en moyenne à 3,65 litres par habitant et par an en 2010, dont 2,4 l pour la bière seulement. La comparaison avec des pays similaires démontre clairement que la consommation nationale reste mesurée. Elle atteint, par exemple, 3,9 litres en Algérie et même 10 litres en Tunisie. Dans ce dernier cas, il faut toutefois tenir compte du flux annuel de touristes par rapport à la population. Toujours est-il que dans certains pays occidentaux, la consommation moyenne de boissons alcoolisées, tous types confondus, atteint plus de 100 litres par habitant et par an.
http://www.lavieeco.com/news/economie/alcools-ce-que-preferent-les-marocains-20022.html
Ramadan commence début août, mais depuis quelques jours déjà, nombreux sont les Marocains qui ont commencé une période dabstinence vis-à-vis des boissons alcoolisées qui va de 40 jours avant Ramadan, comme le veut la coutume, à quelques jours seulement pour les mordus. A cette période, il faudra ajouter quelque 35 jours (Ramadan, fête célébrant la fin du jeûne et délai douverture des débits de boisson, variable selon les préfectures). Au final, labstinence sétalera, selon les buveurs, entre 40 et 75 jours. Ce sevrage forcé laissera forcément quelques traces dans un secteur qui génère des profits non négligeables. Ce dernier réalise traditionnellement quelque 22% de son chiffre daffaires rien quentre le 15 juillet et la fin août.
Un coup dur pour les opérateurs qui traversent depuis 2009 un creux. Et ce nest pas la légère amélioration de la consommation observée durant les cinq premiers mois de lannée 2011 qui changera la donne. A fin mai, les ventes de bière, qui représente en volume 70% de la consommation de boissons alcoolisées au Maroc, ont en effet totalisé 40,8 millions de litres, en progression de 5% par rapport à la même période de lannée dernière, daprès les chiffres de ladministration des douanes. Même avec cette progression, on est loin des réalisations de 2009.
Selon le cabinet détudes indépendant International wine & spirit research (IWSR), qui fait autorité dans le domaine, les ventes de boissons alcoolisées (tous types confondus) avaient totalisé cette année-là 130,5 millions de litres. Elles ont chuté de 10% en 2010 pour se situer à 117,5 millions de litres, largement inférieur au seuil des 131,1 millions de litres franchi en 2008.
La consommation par habitant inférieure à celle de l'Algérie et de la Tunisie
Autre constat, contrairement à lidée très répandue, les Marocains ne sont pas de grands buveurs : leur consommation de boissons alcoolisées sest élevée en moyenne à 3,65 litres par habitant et par an en 2010, dont 2,4 l pour la bière seulement. La comparaison avec des pays similaires démontre clairement que la consommation nationale reste mesurée. Elle atteint, par exemple, 3,9 litres en Algérie et même 10 litres en Tunisie. Dans ce dernier cas, il faut toutefois tenir compte du flux annuel de touristes par rapport à la population. Toujours est-il que dans certains pays occidentaux, la consommation moyenne de boissons alcoolisées, tous types confondus, atteint plus de 100 litres par habitant et par an.
http://www.lavieeco.com/news/economie/alcools-ce-que-preferent-les-marocains-20022.html