Vendredi soir, la ville des Ouacifs (40 km au sud-est de Tizi Ouzou) a été attaquée par une soixantaine de terroristes lourdement armés. Lalimentation en eau et en électricité a été rétablie hier, mais la population est totalement traumatisée.
Un climat de psychose et de suspicion régnait, hier, aux Ouacifs (40 km au sud-est de Tizi Ouzou) où un important groupe terroriste plus de 50 éléments, selon des riverains a assiégé, vendredi, toute la ville pendant plus dune heure. Les assaillants ont ciblé le siège de la sûreté de daïra et la brigade de gendarmerie.
Cette attaque, perpétrée vendredi vers 20h30, a fait deux morts et deux blessés parmi les policiers ; deux citoyens ont été également touchés par balle lors des échanges de tirs qui ont duré plus de 40 minutes.
«Cest juste après le début du match de léquipe nationale que les crépitements des balles ont commencé à résonner pratiquement aux quatre coins de la ville. Un important groupe de terroristes est monté du côté de loued», nous ont affirmé deux citoyens en évoquant de lattentat. «On a vécu des moments apocalyptiques, de frayeur. Cétait la panique générale au centre-ville durant laccrochage. Cétait lenfer», ajouteront-ils.
Les villageois sont encore sous le choc, il est difficile de leur soustraire la moindre information. Tout le monde est sur le qui-vive, la ville étant quadrillée par un important dispositif sécuritaire. Des militaires sillonnent la ville, en position de tir. Sur le mur denceinte du siège de la sûreté de daïra, des impacts de balles sont visibles. Les individus armés, qui se sont scindés en plusieurs groupes, ont fait usage darmes automatiques et dun mortier artisanal (hebhab) pour tirer sur le siège de la sûreté de daïra.
Des citoyens précisent que quelques minutes avant lattaque, les assaillants ont procédé au sabotage du réseau électrique ; lalimentation na été rétablie quhier en fin de journée. La ville semble morte. Beaucoup de commerçants ont baissé rideau. Au moindre mouvement, les citoyens se ruent pour voir ce qui se passe. «Le nombre de terroristes qui ont perpétré cette attaque était vraiment important, environ une cinquantaine. Les répliques incessantes des policiers et des gendarmes nont pu les repousser quaprès plus dune heure de temps», nous explique un père de famille. A la polyclinique Arab Guemaz, le personnel médical et paramédical est mobilisé depuis la soirée fatidique de vendredi.
Lattentat meurtrier des Ouacifs semble avoir été préparé minutieusement par les terroristes qui ont carrément assiégé la ville. Au moment de lattaque, un autre groupe avait dressé un faux barrage au lieudit Tlata, à lintersection qui mène vers la ville des Ouacifs. «Il était environ 22h quand je suis arrivé sur le lieu du faux barrage. Des individus armés, barbus, portant des tenues afghanes, avaient coupé la route. Ils commencèrent par nous confisquer les clefs de nos véhicules. On ne savait pas encore quil y avait eu un accrochage avec les militaires qui étaient venus de Takhoukht en renfort», nous a raconté un jeune qui était parmi les automobilistes arrêtés au faux barrage. «Après une heure dattente, ils nous ont rendu les clefs, mais ont gardé quelques véhicules à bord desquels ils ont pris la fuite», nous a-t-il dit, toujours sous le choc.
Un climat de psychose et de suspicion régnait, hier, aux Ouacifs (40 km au sud-est de Tizi Ouzou) où un important groupe terroriste plus de 50 éléments, selon des riverains a assiégé, vendredi, toute la ville pendant plus dune heure. Les assaillants ont ciblé le siège de la sûreté de daïra et la brigade de gendarmerie.
Cette attaque, perpétrée vendredi vers 20h30, a fait deux morts et deux blessés parmi les policiers ; deux citoyens ont été également touchés par balle lors des échanges de tirs qui ont duré plus de 40 minutes.
«Cest juste après le début du match de léquipe nationale que les crépitements des balles ont commencé à résonner pratiquement aux quatre coins de la ville. Un important groupe de terroristes est monté du côté de loued», nous ont affirmé deux citoyens en évoquant de lattentat. «On a vécu des moments apocalyptiques, de frayeur. Cétait la panique générale au centre-ville durant laccrochage. Cétait lenfer», ajouteront-ils.
Les villageois sont encore sous le choc, il est difficile de leur soustraire la moindre information. Tout le monde est sur le qui-vive, la ville étant quadrillée par un important dispositif sécuritaire. Des militaires sillonnent la ville, en position de tir. Sur le mur denceinte du siège de la sûreté de daïra, des impacts de balles sont visibles. Les individus armés, qui se sont scindés en plusieurs groupes, ont fait usage darmes automatiques et dun mortier artisanal (hebhab) pour tirer sur le siège de la sûreté de daïra.
Des citoyens précisent que quelques minutes avant lattaque, les assaillants ont procédé au sabotage du réseau électrique ; lalimentation na été rétablie quhier en fin de journée. La ville semble morte. Beaucoup de commerçants ont baissé rideau. Au moindre mouvement, les citoyens se ruent pour voir ce qui se passe. «Le nombre de terroristes qui ont perpétré cette attaque était vraiment important, environ une cinquantaine. Les répliques incessantes des policiers et des gendarmes nont pu les repousser quaprès plus dune heure de temps», nous explique un père de famille. A la polyclinique Arab Guemaz, le personnel médical et paramédical est mobilisé depuis la soirée fatidique de vendredi.
Lattentat meurtrier des Ouacifs semble avoir été préparé minutieusement par les terroristes qui ont carrément assiégé la ville. Au moment de lattaque, un autre groupe avait dressé un faux barrage au lieudit Tlata, à lintersection qui mène vers la ville des Ouacifs. «Il était environ 22h quand je suis arrivé sur le lieu du faux barrage. Des individus armés, barbus, portant des tenues afghanes, avaient coupé la route. Ils commencèrent par nous confisquer les clefs de nos véhicules. On ne savait pas encore quil y avait eu un accrochage avec les militaires qui étaient venus de Takhoukht en renfort», nous a raconté un jeune qui était parmi les automobilistes arrêtés au faux barrage. «Après une heure dattente, ils nous ont rendu les clefs, mais ont gardé quelques véhicules à bord desquels ils ont pris la fuite», nous a-t-il dit, toujours sous le choc.