LAlgérie a gagné la bataille de leau, indéniablement. Finies ces années où les algériens des centres urbains ou des zones rurales se plaignaient sans cesse du manque de cette denrée vitale. Sellal : «nous pouvons faire face à 2 ans de sécheresse»
A cette époque correspondant à la fin des années 90 et début des années 2000, les autorités ont dû même recourir à limportation de leau pour combler une partie des besoins du pays, a rappelé Abdelmalek Sellal, ministre du secteur, qui était hier soir, linvité de la Télévision algérienne.
En termes de ressources hydriques, le niveau des réserves algériennes peuvent prémunir le pays de deux années de sécheresse au minimum, a indiqué le ministre. Il ne manquera pas de préciser que la tarification de leau ne fera lobjet daucune révision à la hausse.
En dautres termes, lEtat ne compte pas trop sur le citoyen pour amortir les investissements lourds engagés dans ce secteur. Ces investissements qui ont permis la réalisation dinfrastructures pharaoniques à linstar des barrages de Beni Haroun et de Koudiet Acerdoune pour ne citer que ceux-là.
Le nombre dinfrastructures hydriques a doublé en moins dune décennie, comme la dailleurs relevé le chef de lEtat sous légide duquel une réunion restreinte consacrée au secteur de leau à lieu mercredi dernier au siège de la présidence. Abdelaziz Bouteflika nomettra par ailleurs de relever «les progrès indéniables enregistrés par le pays en matière de consolidation de la mobilisation de la ressource en eau en réponse aux besoins de la population», a-t-il indiqué lors de la réunion.
94% des ménages raccordés aux réseaux AEP
Il ressort notamment de cette audition le constat dune nette amélioration dans lapprovisionnement et laccès de la population à leau potable. On estime en effet à 94% le taux actuel de raccordement des ménages au réseau dAEP. La dotation quotidienne en eau potable par habitant est évaluée à 70 litres distribués dans plus 73% des chefs-lieux de communes en même temps que la distribution ininterrompue dans plusieurs villes.
LAlgérie est aujourdhui en mesure de traiter 80% des rejets deaux usées, a-t-on indiqué dans le communiqué de la présidence de la République où il est fait état en outre dun taux de 87% de foyers algériens qui sont aujourdhui raccordés aux réseaux publics de collectes des eaux usées. Cependant, en dépit des tous ses efforts et réalisations aux côtés desquels il faudra également inclure la réalisation du grand système de transfert In Salah-Tamanrasset sétendant sur une distance de 750 kilomètres, il nen demeure pas moins que certains défis doivent être réalisés à lavenir.
A cette époque correspondant à la fin des années 90 et début des années 2000, les autorités ont dû même recourir à limportation de leau pour combler une partie des besoins du pays, a rappelé Abdelmalek Sellal, ministre du secteur, qui était hier soir, linvité de la Télévision algérienne.
En termes de ressources hydriques, le niveau des réserves algériennes peuvent prémunir le pays de deux années de sécheresse au minimum, a indiqué le ministre. Il ne manquera pas de préciser que la tarification de leau ne fera lobjet daucune révision à la hausse.
En dautres termes, lEtat ne compte pas trop sur le citoyen pour amortir les investissements lourds engagés dans ce secteur. Ces investissements qui ont permis la réalisation dinfrastructures pharaoniques à linstar des barrages de Beni Haroun et de Koudiet Acerdoune pour ne citer que ceux-là.
Le nombre dinfrastructures hydriques a doublé en moins dune décennie, comme la dailleurs relevé le chef de lEtat sous légide duquel une réunion restreinte consacrée au secteur de leau à lieu mercredi dernier au siège de la présidence. Abdelaziz Bouteflika nomettra par ailleurs de relever «les progrès indéniables enregistrés par le pays en matière de consolidation de la mobilisation de la ressource en eau en réponse aux besoins de la population», a-t-il indiqué lors de la réunion.
94% des ménages raccordés aux réseaux AEP
Il ressort notamment de cette audition le constat dune nette amélioration dans lapprovisionnement et laccès de la population à leau potable. On estime en effet à 94% le taux actuel de raccordement des ménages au réseau dAEP. La dotation quotidienne en eau potable par habitant est évaluée à 70 litres distribués dans plus 73% des chefs-lieux de communes en même temps que la distribution ininterrompue dans plusieurs villes.
LAlgérie est aujourdhui en mesure de traiter 80% des rejets deaux usées, a-t-on indiqué dans le communiqué de la présidence de la République où il est fait état en outre dun taux de 87% de foyers algériens qui sont aujourdhui raccordés aux réseaux publics de collectes des eaux usées. Cependant, en dépit des tous ses efforts et réalisations aux côtés desquels il faudra également inclure la réalisation du grand système de transfert In Salah-Tamanrasset sétendant sur une distance de 750 kilomètres, il nen demeure pas moins que certains défis doivent être réalisés à lavenir.