droitreponse
Initium ut esset homo creatus est
http://tempsreel.nou...aris-alger.html
A Alger : la une du "Monde" ne passe pas
La première réside dans la une du journal "Le Monde" daté du mardi 5 avril. En effet, selon les informations du quotidien en ligne algérien TSA, Alger n'a guère apprécié la manière dont le quotidien français a associé le président Bouteflika aux révélations concernant les comptes offshores de certains Algériens, et l'aurait fait savoir auprès du Quai d'Orsay. Le média en ligne résume :
"La diplomatie algérienne a dénoncé 'une campagne diffamatrice et manipulatrice'."
Sous le titre "L’argent caché des chefs d’État", "Le Monde" avait aligné en une cinq portraits de présidents dont celui d’Abdelaziz Bouteflika. Or, comme le soulignent les Algériens, le nom du président n’est à aucun moment cité dans ces affaires. Des proches, certes impliqués dans d’autres affaires retentissantes en Algérie, et notamment celle de la Sonatrach – Saipem, ont bel et bien été épinglés dans les documents révélés depuis quelques jours, mais pas le président lui-même.
......
La seconde raison de ce raidissement entre les deux capitales est à rechercher côté français, où les rencontres au sommet prévues à Alger risquent de ne pas exactement coller à l’image que le gouvernement souhaite véhiculer : au centre du volet économique de ce sommet de deux jours doit en effet avoir lieu une entrevue entre le ministre français de l’Economie Emmanuel Macron, et son homologue de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb. Or ce dernier est en première ligne des Panama Papers algériens.
Selon les documents révélés dans cette immense fuite de données panaméennes, le ministre aurait créé en avril 2015, soit à une période où il était déjà ministre de l’Industrie et des Mines, une société offshore, la Royal Arrival Corp, dont l’activité concerne, selon "Le Monde", la représentation commerciale, la négociation et obtention de contrats, les travaux publics, les transports ferroviaires et maritimes en Turquie, Grande-Bretagne et Algérie. Le ministre étant directement impliqué dans de nombreuses négociations avec des entreprises étrangères, la suspicion de conflit d’intérêt est donc aussi élevée que celle d’évasion fiscale.
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Mais comment se fait il que le gouvernement français ne surveille pas mieux sa presse ?
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http://www.jeuneafri...convoque-alger/
L'ambassadeur de France à Alger a été convoqué mercredi au ministère algérien des Affaires étrangères qui lui a fait part de son mécontentement face à une "campagne hostile" à l'Algérie, menée selon lui dans les médias français après la publication des "Panama Papers".
A Alger : la une du "Monde" ne passe pas
La première réside dans la une du journal "Le Monde" daté du mardi 5 avril. En effet, selon les informations du quotidien en ligne algérien TSA, Alger n'a guère apprécié la manière dont le quotidien français a associé le président Bouteflika aux révélations concernant les comptes offshores de certains Algériens, et l'aurait fait savoir auprès du Quai d'Orsay. Le média en ligne résume :
"La diplomatie algérienne a dénoncé 'une campagne diffamatrice et manipulatrice'."
Sous le titre "L’argent caché des chefs d’État", "Le Monde" avait aligné en une cinq portraits de présidents dont celui d’Abdelaziz Bouteflika. Or, comme le soulignent les Algériens, le nom du président n’est à aucun moment cité dans ces affaires. Des proches, certes impliqués dans d’autres affaires retentissantes en Algérie, et notamment celle de la Sonatrach – Saipem, ont bel et bien été épinglés dans les documents révélés depuis quelques jours, mais pas le président lui-même.
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La seconde raison de ce raidissement entre les deux capitales est à rechercher côté français, où les rencontres au sommet prévues à Alger risquent de ne pas exactement coller à l’image que le gouvernement souhaite véhiculer : au centre du volet économique de ce sommet de deux jours doit en effet avoir lieu une entrevue entre le ministre français de l’Economie Emmanuel Macron, et son homologue de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb. Or ce dernier est en première ligne des Panama Papers algériens.
Selon les documents révélés dans cette immense fuite de données panaméennes, le ministre aurait créé en avril 2015, soit à une période où il était déjà ministre de l’Industrie et des Mines, une société offshore, la Royal Arrival Corp, dont l’activité concerne, selon "Le Monde", la représentation commerciale, la négociation et obtention de contrats, les travaux publics, les transports ferroviaires et maritimes en Turquie, Grande-Bretagne et Algérie. Le ministre étant directement impliqué dans de nombreuses négociations avec des entreprises étrangères, la suspicion de conflit d’intérêt est donc aussi élevée que celle d’évasion fiscale.
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Mais comment se fait il que le gouvernement français ne surveille pas mieux sa presse ?
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http://www.jeuneafri...convoque-alger/
L'ambassadeur de France à Alger a été convoqué mercredi au ministère algérien des Affaires étrangères qui lui a fait part de son mécontentement face à une "campagne hostile" à l'Algérie, menée selon lui dans les médias français après la publication des "Panama Papers".