EAU et l'infiltration crapuleuse
Le 28 janvier, le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, est arrivé à Alger pour une visite officielle de deux jours. Le Soudan fait face depuis avril 2023 à une terrible guerre civile, passée sous les radars de l'actualité, opposant l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohammed Hamdane Daglo (dit « Héméti »), et qui a fait des milliers de morts, dont entre 10 000 et 15 000 dans une seule ville du Darfour (Ouest), et 8 millions de déplacés.
diplomate et ex-ministre algérien Abdelaziz Rahabi. « Le pouvoir malien actuel semble avoir été inscrit dans cette stratégie indirecte, car son nouveau langage inamical et belliqueux dépasse largement ses moyens propres et le confine au statut d'auxiliaire dans le nouveau projet du Sahel », a-t-il ajouté. De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, avait affirmé que les « Émirats arabes unis mènent une guerre contre l'Algérie à travers la création de zones de tension au niveau des régions frontalières du pays », avec comme objectif de faire plier Alger sur sa position antinormalisation avec Isr aël. Le rapprochement de pays arabes avec Isr aël, piloté activement par Abou Dhabi, est condamné par Alger.
Lors de sa visite à Alger fin janvier, le général Abdel Fattah al-Burhan a déclaré que « le Soudan fait l'objet actuellement d'un complot de partenaires régionaux et internationaux, et certains vendus parmi les nationaux complotent contre leur peuple ». De son côté, son homologue algérien a indiqué que son pays « se tient aux côtés du peuple soudanais pour dépasser la conjoncture difficile que vit ce peuple frère visé lui aussi par les forces du mal ». « Les mêmes puissances régionales qui interfèrent dans de nombreuses crises en Afrique, notamment en Libye et au Mali, sont désignées par les analystes comme étant derrière la rébellion menée par Héméti au Soudan. Ce dernier compte les Émirats arabes unis parmi ses principaux soutiens directs », commente le site d'information Tout sur l'Algérie (TSA).
Le 28 janvier, le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, est arrivé à Alger pour une visite officielle de deux jours. Le Soudan fait face depuis avril 2023 à une terrible guerre civile, passée sous les radars de l'actualité, opposant l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohammed Hamdane Daglo (dit « Héméti »), et qui a fait des milliers de morts, dont entre 10 000 et 15 000 dans une seule ville du Darfour (Ouest), et 8 millions de déplacés.
« Création de zones de tension »
Cette visite surprise, inédite à bien des égards, intervient alors qu'Alger soupçonne des « puissances » régionales de parasiter son action à l'étranger ou, pire, de déstabiliser ses frontières. Mi-janvier, Alger avait exprimé « ses regrets concernant les agissements hostiles à l'Algérie, émanant d'un pays arabe frère ». Formule diplomatique ciblant les Émirats arabes unis, accusés depuis des mois par des voix autorisées ou des médias proches des officiels de « comploter » contre l'Algérie, et d'avoir même eu un rôle proactif dans le délitement de la relation entre Alger et Bamako. « Les Émirats arabes unis, le Maroc ou Isr aël agissent depuis longtemps dans [le Sahel] et ont mis l'Algérie dans une situation de tension permanente et de guerre d'usure latente et très coûteuse pour son économie », a récemment analysé lediplomate et ex-ministre algérien Abdelaziz Rahabi. « Le pouvoir malien actuel semble avoir été inscrit dans cette stratégie indirecte, car son nouveau langage inamical et belliqueux dépasse largement ses moyens propres et le confine au statut d'auxiliaire dans le nouveau projet du Sahel », a-t-il ajouté. De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, avait affirmé que les « Émirats arabes unis mènent une guerre contre l'Algérie à travers la création de zones de tension au niveau des régions frontalières du pays », avec comme objectif de faire plier Alger sur sa position antinormalisation avec Isr aël. Le rapprochement de pays arabes avec Isr aël, piloté activement par Abou Dhabi, est condamné par Alger.
Lors de sa visite à Alger fin janvier, le général Abdel Fattah al-Burhan a déclaré que « le Soudan fait l'objet actuellement d'un complot de partenaires régionaux et internationaux, et certains vendus parmi les nationaux complotent contre leur peuple ». De son côté, son homologue algérien a indiqué que son pays « se tient aux côtés du peuple soudanais pour dépasser la conjoncture difficile que vit ce peuple frère visé lui aussi par les forces du mal ». « Les mêmes puissances régionales qui interfèrent dans de nombreuses crises en Afrique, notamment en Libye et au Mali, sont désignées par les analystes comme étant derrière la rébellion menée par Héméti au Soudan. Ce dernier compte les Émirats arabes unis parmi ses principaux soutiens directs », commente le site d'information Tout sur l'Algérie (TSA).