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Algérie, Tunisie : le silence strident de la France
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[QUOTE="Angad1, post: 8017697, member: 245611"] Le silence assourdissant de la France et de l'Europe par Akram Belkaid : Paris Le Maghreb, sa population, n'ont rien à attendre de l'Europe en général et de la France en particulier. Ou pour être plus exact ils n'ont rien à attendre de la Commission européenne, des gouvernements européens et des classes politiques européennes, surtout la française. C'est l'une des réflexions que je ne cesse de ressasser depuis que l'Algérie et, plus encore, la Tunisie ont été entraînées dans une spirale de violences dont il faut craindre qu'elles ne se répètent (pour l'Algérie) ou qu'elles ne s'aggravent encore (pour la Tunisie). J'ai été interrogé par un confrère du Golfe qui m'a demandé s'il fallait accorder de l'importance à la thèse de la «main de l'étranger» telle que la défendent les dirigeants des deux pays. J'ai commencé par répondre que c'était bien commode comme explication et que cela en devenait lassant. A chaque épreuve, à chaque révolte, à chaque crise politique, c'est cette fameuse main, aussi invisible que celle évoquée par Adam Smith pour ce qui concerne l'économie, qui est incriminée. Un gamin qui manifeste ou qui accompagne un cortège funéraire avant qu'on ne lui loge une balle dans le corps n'est donc pas simplement un «voyou» ou un « terroriste », ce serait aussi un agent d'une puissance hostile. J'ai donc conseillé à ce confrère de suivre de près la manière dont réagissent actuellement les capitales européennes et de peser cela à l'aune des récriminations des pouvoirs maghrébins – mais aussi sub-sahariens quand il s'agit d'autres crises – pour qui toute critique et mise en cause ne peuvent que relever de l'intelligence avec l'étranger. Bien entendu, est-il utile de le préciser, cet étranger comploteur est de préférence l'ancienne puissance coloniale. Un silence assourdissant, parfois troublé par quelques déclarations qui nous expliquent que tout ne va pas si mal au Maghreb, que les trois pays ne sont pas des dictatures, que des progrès importants ont été réalisés, que la France n'a pas de leçon à donner (elle qui passe son temps à le faire quand il s'agit d'autres pays dits voyous tels l'Iran ou la Syrie) et qu'il faut donner du temps au temps. Imaginez une voix, un peu cassante, un peu impatiente, certainement pas gênée : «des morts ? Oui, d'accord, mais cela finira [/QUOTE]
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