Les couacs continuent côté espagnol concernant le transport de passagers sur le détroit. Cette fois, ce sont les MRE transitant par autocar qui sont visés. Auparavant, les douaniers espagnols étaient plus flexibles et le contrôle des bagages se faisait à l’intérieur des autocars, sans que les passagers ne soient obligés de les sortir et de les monter sur le bateau à pied.
Depuis quelques semaines, par contre, les fonctionnaires espagnols obligent désormais les voyageurs à les décharger à leur arrivée au port et à les conserver avec eux tout au long de leur voyage par bateau. Cette manière de faire rend plus difficile le voyage, surtout pour les passagers âgés ou ceux amenant plusieurs bagages, comme c’est le cas souvent chez les Marocains du monde.
Pire encore, selon les témoignages de plusieurs MRE ayant fait cette amère expérience, le port d’Algésiras n’est pas bien équipé pour la besogne avec un nombre limité de chariots et qui plus est, il est interdit de les monter dans le bateau, ce qui limite leur utilité.
La responsabilité de vider les autocars des bagages incombe totalement à leurs chauffeurs. En cas de non-respect de cette consigne, les amendes sont lourdes et s’échelonnent entre 1.000 et 3.000 euros (entre 11.000 et 33.000 DH), selon le conducteur d’un de ces véhicules.
Une autre conséquence est la réduction des bagages, ce qui a eu pour effet, selon certains autocaristes, l’augmentation du prix des billets. Pour la plupart des compagnies de transport par autocar, les bagages sont la principale source de bénéfice, ce qui leur permettait d’afficher des prix très bas, d’environ 45 euros pour un Barcelone-Tanger.
Actuellement, le même billet a grimpé à environ 80 euros. Un nouveau coup pour les transporteurs par autocar, qui sont encore en train de digérer le coup de l’interdiction des remorques. Ces dernières permettaient de transporter encore plus de bagages, mais la réglementation européenne les avait interdites, réduisant d’autant les marges des transporteurs.
Rien ne permet de savoir avec précision quel sera l’effet de cette nouvelle pratique sur le voyage par autocar des MRE, même si, selon plusieurs sources, certains d’entre eux ont déjà commencé à prendre les mesures nécessaires et à limiter leur bagage.
A rappeler que déjà l’année dernière, les autorités espagnoles d’Algésiras avaient péché par excès de zèle en ne renforçant pas le dispositif et en maintenant au minimum le nombre de préposés dans les guichets de contrôle des passeports lors de la dernière semaine d’août.
L'économiste
Depuis quelques semaines, par contre, les fonctionnaires espagnols obligent désormais les voyageurs à les décharger à leur arrivée au port et à les conserver avec eux tout au long de leur voyage par bateau. Cette manière de faire rend plus difficile le voyage, surtout pour les passagers âgés ou ceux amenant plusieurs bagages, comme c’est le cas souvent chez les Marocains du monde.
Pire encore, selon les témoignages de plusieurs MRE ayant fait cette amère expérience, le port d’Algésiras n’est pas bien équipé pour la besogne avec un nombre limité de chariots et qui plus est, il est interdit de les monter dans le bateau, ce qui limite leur utilité.
La responsabilité de vider les autocars des bagages incombe totalement à leurs chauffeurs. En cas de non-respect de cette consigne, les amendes sont lourdes et s’échelonnent entre 1.000 et 3.000 euros (entre 11.000 et 33.000 DH), selon le conducteur d’un de ces véhicules.
Une autre conséquence est la réduction des bagages, ce qui a eu pour effet, selon certains autocaristes, l’augmentation du prix des billets. Pour la plupart des compagnies de transport par autocar, les bagages sont la principale source de bénéfice, ce qui leur permettait d’afficher des prix très bas, d’environ 45 euros pour un Barcelone-Tanger.
Actuellement, le même billet a grimpé à environ 80 euros. Un nouveau coup pour les transporteurs par autocar, qui sont encore en train de digérer le coup de l’interdiction des remorques. Ces dernières permettaient de transporter encore plus de bagages, mais la réglementation européenne les avait interdites, réduisant d’autant les marges des transporteurs.
Rien ne permet de savoir avec précision quel sera l’effet de cette nouvelle pratique sur le voyage par autocar des MRE, même si, selon plusieurs sources, certains d’entre eux ont déjà commencé à prendre les mesures nécessaires et à limiter leur bagage.
A rappeler que déjà l’année dernière, les autorités espagnoles d’Algésiras avaient péché par excès de zèle en ne renforçant pas le dispositif et en maintenant au minimum le nombre de préposés dans les guichets de contrôle des passeports lors de la dernière semaine d’août.
L'économiste