En commémoration du 15e anniversaire de la disparition du poète marocain Ali Sidki Azaykou, la répertoire littéraire d’expression Amazighe devrait être renforcée par un nouveau recueil de poèmes, intitulé « Indguiguen Aghaman« , (littéralement: étincelles éternelles ». Une oeuvre posthume contenant des poèmes conservés par la famille du défunt, une figure toujours aussi encensée par les militants du Mouvement culturel Amazigh.
Feu Ali Sidki Azaykou, n’est autre que « le premier prisonnier politique de la cause Amazighe », condamné à un an de prison ferme pour « atteinte à la sécurité de l’Etat » en 1982.
Il avait à l’époque rédigé un article d’opinion devenu culte, titré « Pour un véritable concept de notre identité nationale », repris par le correspondant du New York Times au Maroc durant cette même période, le journaliste Robert Kaplan, sous le titre « Le Maroc: un pays Amazigh sous un masque arabe ».
Le nouvel opuscule à la plume du natif du Souss rassemble 23 poèmes sur 100 pages. C’est l’épouse et le fils du défunt, respectivement Tilila et Ziri Azaykou qui ont conjointement rédigé la préface de cette nouvelle édition qui contient également un poème signé par un ami de longue date, le ministre des Habous et des Affaires islamiques Ahmed Toufik. Il s’agit d’une épître que le responsable gouvernemental, notamment entiché de poésies d’influence Soufie, a intitulée « Tougga » (littéralement: Témoignage).
Éditrice, l’Association Tirra (Lecture), s’est chargée de la publication de l’œuvre auprès de l’Imprimerie Aït Melloul, tandis que la couverture du livre a été réalisée par l’artiste peintre Tiddar Sidki. Et pour la symbolique, notons que cette édition intervient environ trente ans après la publication du premier recueil de poésie d’Azaykou, intitulé: « Timitar« , (littéralement: Traces).
L’Association Tirrra explique qu’avec cet ouvrage, la famille Azaykou est remerciée d’avoir choisi de partager avec les lecteurs, les adeptes et les personnes intéressées par le patrimoine littéraire une partie des manuscrits laissés par le défunt et ne savait pas comment ils pourraient être publiés ».
C’est que l’oeuvre prolifique du défunt disparu est intimement liée à la lutte du Mouvement culturel Amazigh pour la reconnaissance de l’identité et du patrimoine national, incarnant l’attachement des Marocains à la terre, à la liberté d’expression et à la narration sur leurs origines........
fr.hespress.com
Feu Ali Sidki Azaykou, n’est autre que « le premier prisonnier politique de la cause Amazighe », condamné à un an de prison ferme pour « atteinte à la sécurité de l’Etat » en 1982.
Il avait à l’époque rédigé un article d’opinion devenu culte, titré « Pour un véritable concept de notre identité nationale », repris par le correspondant du New York Times au Maroc durant cette même période, le journaliste Robert Kaplan, sous le titre « Le Maroc: un pays Amazigh sous un masque arabe ».
Le nouvel opuscule à la plume du natif du Souss rassemble 23 poèmes sur 100 pages. C’est l’épouse et le fils du défunt, respectivement Tilila et Ziri Azaykou qui ont conjointement rédigé la préface de cette nouvelle édition qui contient également un poème signé par un ami de longue date, le ministre des Habous et des Affaires islamiques Ahmed Toufik. Il s’agit d’une épître que le responsable gouvernemental, notamment entiché de poésies d’influence Soufie, a intitulée « Tougga » (littéralement: Témoignage).
Éditrice, l’Association Tirra (Lecture), s’est chargée de la publication de l’œuvre auprès de l’Imprimerie Aït Melloul, tandis que la couverture du livre a été réalisée par l’artiste peintre Tiddar Sidki. Et pour la symbolique, notons que cette édition intervient environ trente ans après la publication du premier recueil de poésie d’Azaykou, intitulé: « Timitar« , (littéralement: Traces).
L’Association Tirrra explique qu’avec cet ouvrage, la famille Azaykou est remerciée d’avoir choisi de partager avec les lecteurs, les adeptes et les personnes intéressées par le patrimoine littéraire une partie des manuscrits laissés par le défunt et ne savait pas comment ils pourraient être publiés ».
C’est que l’oeuvre prolifique du défunt disparu est intimement liée à la lutte du Mouvement culturel Amazigh pour la reconnaissance de l’identité et du patrimoine national, incarnant l’attachement des Marocains à la terre, à la liberté d’expression et à la narration sur leurs origines........

Ali Sidki Azaykou: Un recueil posthume 15 ans après la disparition du poète | Hespress Français
En commémoration du 15e anniversaire de la disparition du poète marocain Ali Sidki Azaykou, la répertoire littéraire d'expression Amazighe devrait être renforcée par un nouveau recueil de poèmes, intitulé "Indguiguen Aghaman", (littéralement: étincelles éternelles". Une oeuvre posthume contenant...
