http://observers.france24.com/fr/co...stations-antifascistes-islam-demandeurs-asile
et:
Par La Voix de la Russie | Les Européens se sont déjà habitués à employer des noms comme, par exemple, celui de ville syrienne de Kobané ou la dénomination des combattants kurdes - Peshmergas (qui se battra jusqu’à la mort). Ces notions sont liées aux opérations militaires menées actuellement au Proche-Orient contre les jihadistes du groupe Etat islamique. Mais voilà que dans leur lexique en Allemagne vient d’apparaître un nouveau mot Pegida. Il est vrai, qu’il n’a aucun rapport aux langues kurde ou arabe. Pegida est un sigle de Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Ouest).
Comme l’a annoncé il y a quelques jours le portail européen EurActiv, le rassemblement des Pegida à Dresde a mobilisé, selon la police, au moins 10 mille personnes. Dans leurs interventions et avec leurs slogans ils appelaient à durcir la lutte contre les abus des réfugiés – et se sont principalement des ressortissants des pays musulmans d’Afrique et de Proche-Orient – de leur droit à l’asile, contre le développement de l’islamisme radical, ainsi que contre « l’érosion », suivant leur expression, de la culture nationale allemande par la propagation dans le pays de traditions et coutumes musulmans. Des manifestations analogues se sont de même déroulées dans nombre d’autres villes d’Allemagne. On constate, d’ailleurs, que ces actions deviennent déjà régulières.
Il convient de noter, il est vrai, qu’à Dresde les « anti-immigration » étaient sur le pied de guerre avec les « antifascistes ». Pour ce qui est du nouveau mouvement, le ministre fédéral de l’Intérieur Thomas De Maizière a qualifié le comportement de ses militants de « provocateur ». « Nous n’avons pas besoin de leçons supplémentaires de patriotisme », a-t-il déclaré dans une interview à la télévision. De plus, d’après le ministre, les militants de la mouvance Pegida ne sont pas du tout devenus connus par leurs actions patriotiques et leur loyauté irréprochable. Le fond du problème des migrants est simple, est convaincu M. De Maizière. Il faut aider ceux qui méritent un soutien et expulser ceux n’en sont pas dignes.
On peut comprendre le mécontentement des citoyens en Allemagne quand, disons, pour rester politiquement correct une traditionnelle « foire de Noël » est rebaptisée en « foire d’hiver ». De pareilles métamorphoses se produisent, disons, en France et dans d’autres pays du Vieux Monde. Mais est-il possible de stopper des vagues de réfugiés, si les guerres que les gens fuient ne s’arrêtent pas et quand elles sont engendrées, en règle générale, par l’Occident lui-même, en encourageant le renversement des leaders politiques indésirables ? Le vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, Vladimir Anokhine prévient au sujet du danger de sous-estimation de cette tendance.
Au fond, l’Europe a toujours été une amorce de tels phénomènes, comme la migration de la population, - dit M. Anokhine. - On peut évoquer les grandes invasions, les guerres de religion, etc. De nos jours encore l’Europe provoque bien de tels événements dans le monde. La différence est que maintenant en Europe on voit apparaître déjà une tension interethnique et non simplement entre les nations. Or cela réunit des conditions pour un nationalisme radical, d’où il n’y a qu’un pas au nazisme. De cette façon, l’Europe peut devenir le berceau d’un nouveau fascisme ou autrement dit, mouvement nationaliste radical, pour ainsi dire, de l’idéologie de la « race blanche ».
En somme, en retournant au mouvement Pegida, on peut dire que ses militants tentent d’apporter leurs amendements aux standards européens de démocratie.
http://french.ruvr.ru/2014_12_11/De-nouveaux-standards-des-patriotes-europeens-2131/
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Par La Voix de la Russie | Les Européens se sont déjà habitués à employer des noms comme, par exemple, celui de ville syrienne de Kobané ou la dénomination des combattants kurdes - Peshmergas (qui se battra jusqu’à la mort). Ces notions sont liées aux opérations militaires menées actuellement au Proche-Orient contre les jihadistes du groupe Etat islamique. Mais voilà que dans leur lexique en Allemagne vient d’apparaître un nouveau mot Pegida. Il est vrai, qu’il n’a aucun rapport aux langues kurde ou arabe. Pegida est un sigle de Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Ouest).
Comme l’a annoncé il y a quelques jours le portail européen EurActiv, le rassemblement des Pegida à Dresde a mobilisé, selon la police, au moins 10 mille personnes. Dans leurs interventions et avec leurs slogans ils appelaient à durcir la lutte contre les abus des réfugiés – et se sont principalement des ressortissants des pays musulmans d’Afrique et de Proche-Orient – de leur droit à l’asile, contre le développement de l’islamisme radical, ainsi que contre « l’érosion », suivant leur expression, de la culture nationale allemande par la propagation dans le pays de traditions et coutumes musulmans. Des manifestations analogues se sont de même déroulées dans nombre d’autres villes d’Allemagne. On constate, d’ailleurs, que ces actions deviennent déjà régulières.
Il convient de noter, il est vrai, qu’à Dresde les « anti-immigration » étaient sur le pied de guerre avec les « antifascistes ». Pour ce qui est du nouveau mouvement, le ministre fédéral de l’Intérieur Thomas De Maizière a qualifié le comportement de ses militants de « provocateur ». « Nous n’avons pas besoin de leçons supplémentaires de patriotisme », a-t-il déclaré dans une interview à la télévision. De plus, d’après le ministre, les militants de la mouvance Pegida ne sont pas du tout devenus connus par leurs actions patriotiques et leur loyauté irréprochable. Le fond du problème des migrants est simple, est convaincu M. De Maizière. Il faut aider ceux qui méritent un soutien et expulser ceux n’en sont pas dignes.
On peut comprendre le mécontentement des citoyens en Allemagne quand, disons, pour rester politiquement correct une traditionnelle « foire de Noël » est rebaptisée en « foire d’hiver ». De pareilles métamorphoses se produisent, disons, en France et dans d’autres pays du Vieux Monde. Mais est-il possible de stopper des vagues de réfugiés, si les guerres que les gens fuient ne s’arrêtent pas et quand elles sont engendrées, en règle générale, par l’Occident lui-même, en encourageant le renversement des leaders politiques indésirables ? Le vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, Vladimir Anokhine prévient au sujet du danger de sous-estimation de cette tendance.
Au fond, l’Europe a toujours été une amorce de tels phénomènes, comme la migration de la population, - dit M. Anokhine. - On peut évoquer les grandes invasions, les guerres de religion, etc. De nos jours encore l’Europe provoque bien de tels événements dans le monde. La différence est que maintenant en Europe on voit apparaître déjà une tension interethnique et non simplement entre les nations. Or cela réunit des conditions pour un nationalisme radical, d’où il n’y a qu’un pas au nazisme. De cette façon, l’Europe peut devenir le berceau d’un nouveau fascisme ou autrement dit, mouvement nationaliste radical, pour ainsi dire, de l’idéologie de la « race blanche ».
En somme, en retournant au mouvement Pegida, on peut dire que ses militants tentent d’apporter leurs amendements aux standards européens de démocratie.
http://french.ruvr.ru/2014_12_11/De-nouveaux-standards-des-patriotes-europeens-2131/