et la CROISSANCE :
La croissance allemande va reprendre, mais reste fragile
24/05/2013 à 16:08
LINDICE GFK EN ALLEMAGNE
L'économie allemande va probablement renouer avec la croissance, après avoir stagné au premier trimestre 2013
en raison d'un hiver rigoureux, mais elle restera loin des niveaux qu'elle atteignait avant la crise de la zone euro,
à cause de la faiblesse persistante des investissements et des exportations.
Une nette amélioration du climat des affaires et du moral du consommateur laissent espérer une accélération prochaine
de la croissance, qui a tout juste réussi à atteindre 0,1% au premier trimestre
grâce à la reprise de la consommation des ménages.
Le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, candidate à un troisième mandat lors des élections
prévues en septembre, ne s'attend néanmoins qu'à une croissance modeste de 0,5% en 2013.
"Personne ne prévoit une croissance solide cette année, en particulier après un premier trimestre aussi décevant",
souligne Christoph Schmidt, président du Conseil des experts économiques, qui conseille le gouvernement.
"La contribution du commerce extérieur sera faible et elle pourrait même peser sur la croissance, il ne reste
que la demande intérieure", explique-t-il.
"La consommation des ménages est relativement stable mais les investissements sont limités.
La vraie question, c'est la date et l'ampleur de leur reprise."
L'investissement des entreprises souffre du ralentissement des exportations:
alors qu'elles ont longtemps été l'un des piliers sur lesquels s'appuyait la croissance allemande,
elles ont baissé au premier trimestre,
de 3,2% vers la zone euro et de 0,2% vers les pays extérieurs à l'Union européenne (UE).
En raison notamment de la baisse du yen japonais.
"Le yen s'est déprécié de 24% depuis septembre et le niveau de l'euro n'a pas changé sur la même période,
ce qui donne un gros avantage (aux exportations japonaises), d'autant que le Japon et l'Allemagne dominent
largement les mêmes secteurs", souligne Christian Schulz, économiste chez Berenberg Bank.
RÉGULATION EXCESSIVE
Sur le marché intérieur, des incertitudes pèsent également sur l'investissement,
en particulier à cause de l'absence de stratégie claire du gouvernement dans le domaine de l'énergie après
la décision de sortir du nucléaire, qui s'est traduite par une hausse des prix.
Un panel d'entreprises américaines, interrogées par la branche allemande de la Chambre de commerce des Etats-Unis,
a reconnu que cette hausse des prix les rendait timides en matière d'investissements, tout comme une régulation
jugée excessive de certains secteurs.
Berlin vient de consentir à libéraliser les transports par car,
après avoir protégé pendant des décennies la mainmise du groupe public Deutsche Bahn sur le secteur.
.../...
La croissance allemande va reprendre, mais reste fragile
24/05/2013 à 16:08
LINDICE GFK EN ALLEMAGNE
L'économie allemande va probablement renouer avec la croissance, après avoir stagné au premier trimestre 2013
en raison d'un hiver rigoureux, mais elle restera loin des niveaux qu'elle atteignait avant la crise de la zone euro,
à cause de la faiblesse persistante des investissements et des exportations.
Une nette amélioration du climat des affaires et du moral du consommateur laissent espérer une accélération prochaine
de la croissance, qui a tout juste réussi à atteindre 0,1% au premier trimestre
grâce à la reprise de la consommation des ménages.
Le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, candidate à un troisième mandat lors des élections
prévues en septembre, ne s'attend néanmoins qu'à une croissance modeste de 0,5% en 2013.
"Personne ne prévoit une croissance solide cette année, en particulier après un premier trimestre aussi décevant",
souligne Christoph Schmidt, président du Conseil des experts économiques, qui conseille le gouvernement.
"La contribution du commerce extérieur sera faible et elle pourrait même peser sur la croissance, il ne reste
que la demande intérieure", explique-t-il.
"La consommation des ménages est relativement stable mais les investissements sont limités.
La vraie question, c'est la date et l'ampleur de leur reprise."
L'investissement des entreprises souffre du ralentissement des exportations:
alors qu'elles ont longtemps été l'un des piliers sur lesquels s'appuyait la croissance allemande,
elles ont baissé au premier trimestre,
de 3,2% vers la zone euro et de 0,2% vers les pays extérieurs à l'Union européenne (UE).
En raison notamment de la baisse du yen japonais.
"Le yen s'est déprécié de 24% depuis septembre et le niveau de l'euro n'a pas changé sur la même période,
ce qui donne un gros avantage (aux exportations japonaises), d'autant que le Japon et l'Allemagne dominent
largement les mêmes secteurs", souligne Christian Schulz, économiste chez Berenberg Bank.
RÉGULATION EXCESSIVE
Sur le marché intérieur, des incertitudes pèsent également sur l'investissement,
en particulier à cause de l'absence de stratégie claire du gouvernement dans le domaine de l'énergie après
la décision de sortir du nucléaire, qui s'est traduite par une hausse des prix.
Un panel d'entreprises américaines, interrogées par la branche allemande de la Chambre de commerce des Etats-Unis,
a reconnu que cette hausse des prix les rendait timides en matière d'investissements, tout comme une régulation
jugée excessive de certains secteurs.
Berlin vient de consentir à libéraliser les transports par car,
après avoir protégé pendant des décennies la mainmise du groupe public Deutsche Bahn sur le secteur.
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