"L'UMP ne peut tolérer de compter dans ses rangs un homme qui ne partage pas ses valeurs", écrit la secrétaire d'Etat aux sports sur son blog après la proposition du député de s'allier avec le FN.
Rama Yade a estimé mardi 26 octobre que le député Christian Vanneste devait être exclu de l'UMP après son "coming out" sur une "alliance honteuse et contre nature entre le centre, l'UMP et le Front national".
"Christian Vanneste a fait son 'coming out' en prônant l'idée d'une alliance honteuse et contre nature entre le centre, l'UMP et le Front national", écrit sur son blog la secrétaire d'Etat aux Sports.
"Son positionnement, sans ambiguïté, est inacceptable et l'UMP ne peut tolérer de compter dans ses rangs un homme qui ne partage pas ses valeurs. Elle doit donc engager sans tarder à son encontre une procédure d'exclusion qui permettra à Christian Vanneste de rejoindre ses amis d'extrême droite", poursuit-elle.
Selon Rama Yade, "l'UMP s'est créée sur l'idée d'un large rassemblement autour de valeurs partagées que sont la liberté, la fraternité, la solidarité et l'égalité". A propos du député du Nord, elle ajoute : "Le débat qu'il essaie de provoquer trahit ce pacte fondateur. Son initiative déshonorante le met au ban de l'UMP" et "il doit en tirer toutes les conséquences".
"Pas de quoi fouetter un chat"
Invité à réagir sur LCI, Christian Vanneste a affirmé trouver cette réaction "très drôle, très pavlovienne".
"Ceux qui veulent exclure alors qu'ils sont ministres, ils feraient bien de se taire. Manifestement elle (Rama Yade) n'a pas du tout lu mes déclarations", a déclaré Christian Vanneste.
Vendredi, le député du Nord s'était dit favorable "à moyen ou long terme", et non dans la perspective de 2012, à l'émergence d'une "droite large" regroupant le centre, l'UMP mais aussi le FN, à condition qu'il "change" et "renonce" à certaines positions.
La direction nationale de l'UMP a précisé que ces déclarations, "qui ont choqué tout à fait légitimement", seraient examinées par un prochain bureau politique, "qui en tirera les conclusions nécessaires".
"Y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat", a ajouté Christian Vanneste. "Je n'ai reçu que des marques de sympathie, des félicitations, des soutiens pendant tout le week-end dans ma circonscription" de la métropole lilloise, a-t-il ajouté, affirmant avoir simplement usé de sa "liberté de parole".
"Moi je revendique le droit de tout dire au sein de l'UMP. (...) Parce que ça suscite le débat, la discussion", a-t-il fait valoir, dénonçant les "censeurs" et "inquisiteurs".
Nouvelobs.com
Rama Yade a estimé mardi 26 octobre que le député Christian Vanneste devait être exclu de l'UMP après son "coming out" sur une "alliance honteuse et contre nature entre le centre, l'UMP et le Front national".
"Christian Vanneste a fait son 'coming out' en prônant l'idée d'une alliance honteuse et contre nature entre le centre, l'UMP et le Front national", écrit sur son blog la secrétaire d'Etat aux Sports.
"Son positionnement, sans ambiguïté, est inacceptable et l'UMP ne peut tolérer de compter dans ses rangs un homme qui ne partage pas ses valeurs. Elle doit donc engager sans tarder à son encontre une procédure d'exclusion qui permettra à Christian Vanneste de rejoindre ses amis d'extrême droite", poursuit-elle.
Selon Rama Yade, "l'UMP s'est créée sur l'idée d'un large rassemblement autour de valeurs partagées que sont la liberté, la fraternité, la solidarité et l'égalité". A propos du député du Nord, elle ajoute : "Le débat qu'il essaie de provoquer trahit ce pacte fondateur. Son initiative déshonorante le met au ban de l'UMP" et "il doit en tirer toutes les conséquences".
"Pas de quoi fouetter un chat"
Invité à réagir sur LCI, Christian Vanneste a affirmé trouver cette réaction "très drôle, très pavlovienne".
"Ceux qui veulent exclure alors qu'ils sont ministres, ils feraient bien de se taire. Manifestement elle (Rama Yade) n'a pas du tout lu mes déclarations", a déclaré Christian Vanneste.
Vendredi, le député du Nord s'était dit favorable "à moyen ou long terme", et non dans la perspective de 2012, à l'émergence d'une "droite large" regroupant le centre, l'UMP mais aussi le FN, à condition qu'il "change" et "renonce" à certaines positions.
La direction nationale de l'UMP a précisé que ces déclarations, "qui ont choqué tout à fait légitimement", seraient examinées par un prochain bureau politique, "qui en tirera les conclusions nécessaires".
"Y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat", a ajouté Christian Vanneste. "Je n'ai reçu que des marques de sympathie, des félicitations, des soutiens pendant tout le week-end dans ma circonscription" de la métropole lilloise, a-t-il ajouté, affirmant avoir simplement usé de sa "liberté de parole".
"Moi je revendique le droit de tout dire au sein de l'UMP. (...) Parce que ça suscite le débat, la discussion", a-t-il fait valoir, dénonçant les "censeurs" et "inquisiteurs".
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