En 2008, Amar Saadani est mis en cause dans le scandale des détournements estimés à plus de 500 millions de dollars (52 milliards de dinars) de la Générale des concessions agricoles (GCA) via sa société écran Al Karama. Il est convoqué devant la juge d'instruction près du tribunal de Djelfa le 23 juin 2007 et frappé d'une interdiction de sortie du territoire (ISTN)
7.
En 2014, le site web d'investigation français
Mondafrique accuse Amar Saadani d'achats d'immobiliers suspects à
Paris8. Il a dans un premier temps nié toute implication dans cette affaire et prétendu ne détenir aucun actif en
France. Il finira par admettre une acquisition, pour sa fille, en juillet 2015 dans les colonnes du quotidien
El Khabar9. Dans la même affaire le directeur de
Mondafrique accusait Saadani de posséder « 300 millions d’euros » dans des banques et de « nombreux immeubles à Paris ». La plainte pour diffamation de Saadani a eu pour dénouement une condamnation de Nicolas Beau pour "diffamation" par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris .
- «Le tribunal a jugé que l’enquête n’était pas sérieuse d’un point de vue journalistique»
- Condamné à « verser 3 000 euros de dommages et intérêts à Saâdani, et 2 500 euros de frais d’avocat.
- Condamné aussi à retirer l’article en question sous 15 jours avec une astreinte de 500 euros par jour en cas de refus.
- «Le bénéfice de la bonne foi » n’a pas été reconnu.
Le 6 octobre 2017,
Rachid Nekkaz a été agressé par le beau-fils de Amar Saïdani à
Neuilly-sur-Seine, à l’ouest de
Paris 10. L'opposant algérien avait l'habitude d'organiser des rassemblements devant l'appartement de Amar Saadani en l'accusant de corruption et de malversation, notamment d'avoir acquis cet appartement en détournant l'argent des Algériens. Dans une vidéo mise en ligne par l'activiste sur les réseaux sociaux, on le voit, visage ensanglanté accuser le fils de Saidani d'avoir voulu le tuer
11.
[pertinence contestée]
Suite à l'agression de Rachid Nekkaz, la justice française à condamné le beau-fils de Amar Saïdani, qui est également son neveu, à une amende de 127 euros assortie d’une peine d’emprisonnement d’un mois avec sursis
12.