Il est pour le moins paradoxal, et l’on ne sait si c’est le ridicule de la situation ou la maladresse du propos qui est le plus à blâmer en cette triste circonstance, que le nom, Amélie Oudéa-Castéra, de la nouvelle titulaire d’un ministère aussi important, au sein de la République Française, que celui de l’Education Nationale soit désormais plus connu pour sa toute récente mais énorme bourde – le fait qu’elle ait avoué ouvertement, pour sa première sortie politique, que, face aux carences de l’école publique, elle avait choisi de mettre ses enfants dans l’enseignement privé, le très catholique collège Stanislas, à Paris – plutôt que pour ses réelles compétences en la matière.
UNE COMPETENCE MINISTERIELLE SERIEUSEMENT MISE EN DOUTE
Ses compétences dans le domaine de l’Education Nationale, on pouvait déjà raisonnablement les mettre en doute, du reste, au vu de son curriculum vitae : une ancienne joueuse de tennis, très moyenne de surcroît, peut elle, en effet, se montrer sérieusement à la hauteur de cette éminente et très sensible fonction ministérielle, nonobstant sa brillante carrière comme haut fonctionnaire au sein de la très complexe administration française ?
LA CONFUSION DES GENRES : QUAND LA FORME DU DISCOURS OCCULTE, PAR SON OUTRANCE VERBALE, LE FOND DU PROBLEME
Certes, y avait-il un fond de vérité, par-delà son étonnante désinvolture, et surtout son patent manque de tact, dans la dure critique que cette ministre vient donc d’émettre aussi précipitamment, au lendemain même de sa nomination, par ailleurs déjà objet de légitimes polémiques dès le départ, à l’encontre de l’école publique. Mais était-ce vraiment là, au vu de son rôle en tant que Ministre de l’Education Nationale précisément, le moment tout autant que le lieu de cracher ainsi dans la soupe, au risque d’insulter par là la profession, tout entière et sans nuances, qu’elle est pourtant censée, au contraire, protéger, améliorer et diriger tout à la fois ?
C’est dire si, dans cet étrange et surtout très malvenu mélange des genres, la forme du discours ministériel a fini par occulter là, par son outrance verbale, le véritable fond du problème !
UNE INSULTE AU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE TOUT AUTANT QU’A L’ECOLE PUBLIQUE
Davantage : c’est l’école française en son ensemble, et donc son propre Ministère au premier chef, dont le travail des ministres qui l’ont précédée à ce poste, qu’elle a ainsi inconsidérément – stupidement, oserais-je dire, plus encore que maladroitement – dénigrés................
UNE COMPETENCE MINISTERIELLE SERIEUSEMENT MISE EN DOUTE
Ses compétences dans le domaine de l’Education Nationale, on pouvait déjà raisonnablement les mettre en doute, du reste, au vu de son curriculum vitae : une ancienne joueuse de tennis, très moyenne de surcroît, peut elle, en effet, se montrer sérieusement à la hauteur de cette éminente et très sensible fonction ministérielle, nonobstant sa brillante carrière comme haut fonctionnaire au sein de la très complexe administration française ?
LA CONFUSION DES GENRES : QUAND LA FORME DU DISCOURS OCCULTE, PAR SON OUTRANCE VERBALE, LE FOND DU PROBLEME
Certes, y avait-il un fond de vérité, par-delà son étonnante désinvolture, et surtout son patent manque de tact, dans la dure critique que cette ministre vient donc d’émettre aussi précipitamment, au lendemain même de sa nomination, par ailleurs déjà objet de légitimes polémiques dès le départ, à l’encontre de l’école publique. Mais était-ce vraiment là, au vu de son rôle en tant que Ministre de l’Education Nationale précisément, le moment tout autant que le lieu de cracher ainsi dans la soupe, au risque d’insulter par là la profession, tout entière et sans nuances, qu’elle est pourtant censée, au contraire, protéger, améliorer et diriger tout à la fois ?
C’est dire si, dans cet étrange et surtout très malvenu mélange des genres, la forme du discours ministériel a fini par occulter là, par son outrance verbale, le véritable fond du problème !
UNE INSULTE AU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE TOUT AUTANT QU’A L’ECOLE PUBLIQUE
Davantage : c’est l’école française en son ensemble, et donc son propre Ministère au premier chef, dont le travail des ministres qui l’ont précédée à ce poste, qu’elle a ainsi inconsidérément – stupidement, oserais-je dire, plus encore que maladroitement – dénigrés................