Amin Maalouf candidat au fauteuil de Claude Lévi-Strauss

L'Académie française vient d'annoncer sur son site qu'Amin Maalouf se portait candidat pour occuper le fauteuil de Claude Lévi-Strauss, décédé le 30 octobre 2009.
Amin Maalouf, né en 1949 à Beyrouth dans une famille chrétienne, prix Goncourt 1993 avec Le Rocher de Tanios (Grasset), a consacré son oeuvre au rapprochement des civilisations. Il avait déjà été candidat en 2007 pour succéder à Jean-François Revel, mais avait dû déclarer forfait. Son soutien au Manifeste pour une "littérature-monde", proclamant "l'acte de décès de la francophonie", lui avait à l'époque aliéné une partie de l'Académie.
Son dernier ouvrage, Le Dérèglement du monde (Grasset, 2009), plaidait pour que la notion de dignité humaine l'emporte sur les communautarismes. Parce que, selon lui, "il n'y a plus d'étrangers en ce siècle, il n'y a que des compagnons de voyage." Ce qui n'est pas sans faire écho aux travaux de l'ethnologue Claude Lévi-Strauss.


http://www.lexpress.fr/culture/livr...u-fauteuil-de-claude-levi-strauss_994608.html
 
il mérite à juste titre ce fauteuil !

ça serait une bonne chose...souhaitons lui bonne chance.


Et bien, Mesdames, je vous tiendrais au courant :

Verdict : le 23 juin prochain.

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(19 mai 2011 : Candidatures

L’Académie française, dans sa séance du jeudi 19 mai 2011, a enregistré les candidatures de MM. Michel Borel, Nicolas Callegari, Yves-Denis Delaporte et Amin Maalouf au fauteuil de M. Claude Lévi-Strauss (fauteuil 29). L’élection à ce fauteuil est fixée le 23 juin 2011.

Role de l'AF:

Le rôle de l’Académie française est double : veiller sur la langue française et accomplir des actes de mécénat.

La première mission lui a été conférée dès l’origine par ses statuts.
Pour s’en acquitter, l’Académie a travaillé dans le passé à fixer la langue, pour en faire un patrimoine commun à tous les Français et à tous ceux qui pratiquent notre langue.

Aujourd’hui, elle agit pour en maintenir les qualités et en suivre les évolutions nécessaires. Elle en définit le bon usage.
Elle le fait en élaborant son dictionnaire qui fixe l’usage de la langue, mais aussi par ses recommandations et par sa participation aux différentes commissions de terminologie.

La seconde mission — le mécénat —, non prévue à l’origine, a été rendue possible par les dons et legs qui lui ont été faits.
L’Académie décerne chaque année environ soixante prix littéraires.

Mention particulière doit être faite du grand prix de la Francophonie, décerné chaque année depuis 1986, qui témoigne de l’intérêt constant de l’Académie pour le rayonnement de la langue française dans le monde.

L’Académie attribue aussi des subventions à des sociétés littéraires ou savantes, des œuvres de bienfaisance, des aides à des familles nombreuses, aux veuves, aux personnes défavorisées ou qui se sont distinguées par l’accomplissement d’actes de dévouement ainsi qu’un certain nombre de bourses. (Bourses Zellidja, Neveux, Corblin, Damade).





academie-française.fr )
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ah ça serait vraiment super et il le mérite grandement...
 
http://www.lemonde.fr/livres/articl...-elu-a-l-academie-francaise_1540052_3260.html

L'Académie française a élu, jeudi 23 juin, le successeur de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, mort en octobre 2009. Les "Immortels" ont désigné, dès le premier tour de scrutin, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf.

Né le 25 février 1949 à Beyrouth, dans une famille chrétienne, Amin Maalouf, qui parle arabe et français, a consacré son œuvre au rapprochement des civilisations. Journaliste au principal quotidien de Beyrouth, An-Nahar, il est contraint à l'exil en France en 1976 alors que son pays est ravagé par la guerre civile.

Les thèmes de l'exil et de l'identité occupent une large place dans ses essais, parmi lesquels Les Identités meurtrières, publié en 1989, ou Le Dérèglement du monde, paru en 2009. Il publie son premier livre en 1983, Les Croisades vues par les Arabes, un ouvrage historique. Mais c'est son roman Léon l'Africain qui le fait connaître du grand public en 1986. Il décide alors de se consacrer à la littérature. Il obtient en 1993 le prix Goncourt pour le Rocher de Tanios.


Candidat une première fois au Quai Conti en 2004, il n'obtient alors que dix voix et surtout seize bulletins marqués d'une croix, signe d'un refus catégorique. En 2007, postulant au fauteuil de Jean-François Revel, il déclare finalement forfait. Son soutien au Manifeste pour une littérature-monde, proclamant la mort de la francophonie, froisse l'Académie. Il préfère se retirer.

Le romancier écrit aussi des livrets d'opéra, parmi lesquels L'Amour de loin, pour la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Son roman, Le Périple de Baldassare (Grasset), a été adapté en 2011 en bande dessinée par Joël Alessandra, chez Casterman. Prix Prince des Asturies en 2010, Amin Maalouf a également présidé le jury du prix Livre Inter cette année.
 
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