http://www.yabiladi.com/articles/details/10901/droits-l-homme-maroc-amnesty-denonce.html
LONG dresse un bilan peu flatteur pour le Maroc dans son rapport 2012. Elle insiste sur le fait que même si les manifestations du 20 février ont été autorisées et largement pacifiques, les forces de sécurité ont néanmoins fait usage dune force excessive contre les manifestants.
Ammari, Niny, Moumny et Belghouat
Le document rappelle que les manifestations qui ont été les plus sévèrement réprimées sont celles du 15 mai à Fès, Tanger et Témara. Les forces de sécurité nont pas hésité à frapper à coups de pied et de poing les manifestants. Ensuite, il y a eu celle du 29 mai à Safi durant laquelle un manifestant Kamel Ammari est mort suite à ses blessures. Puis le troisième évènement le plus durement réprimé est celui du 20 novembre lorsque des forces de sécurité ont attaqué et battu des membres de lAssociation marocaine des droits humains qui sapprêtaient à organiser une manifestation à Bou-Arafa.
Dautre part, lONG rappelle également que 2011 a été une année très dure pour la liberté dexpression et que les journalistes risquent toujours dêtre poursuivis et emprisonnés sils critiquent publiquement les autorités ou sils sattaquent à des sujets « politiquement sensibles ». Ainsi, le rapport cite le nom des personnes qui ont subi de plein fouet lire des autorités comme Kaddour Terhzaz, un militaire de haut rang à la retraite qui a été envoyé en prison après avoir envoyé un courrier au roi dans lequel il réclamait une meilleure situation pour les anciens pilotes de larmée de lair. Les journalistes Chakib El Khiari et Rachid Niny, le boxeur Zakaria Moumny et le rappeur Mouad Belghouat sont également cités.
LONG dresse un bilan peu flatteur pour le Maroc dans son rapport 2012. Elle insiste sur le fait que même si les manifestations du 20 février ont été autorisées et largement pacifiques, les forces de sécurité ont néanmoins fait usage dune force excessive contre les manifestants.
Ammari, Niny, Moumny et Belghouat
Le document rappelle que les manifestations qui ont été les plus sévèrement réprimées sont celles du 15 mai à Fès, Tanger et Témara. Les forces de sécurité nont pas hésité à frapper à coups de pied et de poing les manifestants. Ensuite, il y a eu celle du 29 mai à Safi durant laquelle un manifestant Kamel Ammari est mort suite à ses blessures. Puis le troisième évènement le plus durement réprimé est celui du 20 novembre lorsque des forces de sécurité ont attaqué et battu des membres de lAssociation marocaine des droits humains qui sapprêtaient à organiser une manifestation à Bou-Arafa.
Dautre part, lONG rappelle également que 2011 a été une année très dure pour la liberté dexpression et que les journalistes risquent toujours dêtre poursuivis et emprisonnés sils critiquent publiquement les autorités ou sils sattaquent à des sujets « politiquement sensibles ». Ainsi, le rapport cite le nom des personnes qui ont subi de plein fouet lire des autorités comme Kaddour Terhzaz, un militaire de haut rang à la retraite qui a été envoyé en prison après avoir envoyé un courrier au roi dans lequel il réclamait une meilleure situation pour les anciens pilotes de larmée de lair. Les journalistes Chakib El Khiari et Rachid Niny, le boxeur Zakaria Moumny et le rappeur Mouad Belghouat sont également cités.