La bataille de la désinformation bat son plein dans les évènements qui secouent plusieurs pays arabes. On se souvient de la création dun blog par un Américain se faisant passer pour une homosexuelle " réprimée " basée à Damas, Amina Abdallah, qui a scandalisé la blogosphère, de la vraie-fausse défection, de lambassadrice de Syrie à Paris, Lamia Chakkour, en juin dernier, annoncée par France 24.
Le même scénario pourrait sêtre reproduit, visant cette fois les organisations de défense de droits de lHomme, avec lapparition à la télévision syrienne, mercredi soir, dune jeune fille présentée comme Zaïnab al-Hosni, pour démentir les informations sur sa mort brutale.
Zayneb al Husni, " tuée, décapitée, écorchée " par les services de répression du gouvernement syrien et qui vient dêtre présentée à la télévision syrienne, bien vivante et surtout contente davoir réussi à fuir ses frères, des " militants contestataire " qui la brutalisaient et lui faisaient subir des sévices.
Lhistoire de cette jeune fille avait fait le tour du monde en septembre, après lannonce par des organisations internationales des droits de lHomme de la découverte de son corps décapité et démembré. " Jai fui ma famille car mes frères me battaient. Mes parents ne savent pas où je suis ", a affirmé ce mercredi cette jeune fille à la télévision syrienne. Vêtue de noir, elle a montré une carte didentité avec le nom de Zaïnab al-Hosni.
Ce que disaient Amnesty International et Human Rights Watch
Amnesty International avait annoncé que la jeune fille avait été enlevée par des hommes en civil le 27 juillet, apparemment pour faire pression sur son frère Mohammad qui participait à lorganisation de manifestations à Homs. Le 13 septembre, leurs parents ont été convoqués dans un hôpital militaire pour récupérer le corps de Mohammad, apparemment torturé et mort en détention. Ils ont alors découvert un corps, mutilé et défiguré, quils ont cru être celui de Zaïnab mais ils nont été autorisés à le récupérer quaprès avoir signé un document selon lequel leurs enfants ont été tués par une " bande armée ".
Human Rights Watch avait pour sa part indiqué que le meurtre et la mutilation de Zaynab al-Husni, 18 ans, commis par des inconnus souligne le besoin urgent pour lONU dexiger la venue en Syrie dune enquête internationale sur la torture et les meurtres de plus en plus fréquents en Syrie. Zaynab, dont les frères sont actifs dans la contestation anti-gouvernementale a disparu en juillet dernier après être sortie acheter des médicaments pour sa mère. Les autorités syriennes ont restitué le corps démembré dal-Hosni à sa famille le 17 septembre 2011, sans donner dinformations sur les circonstances de sa mort, et ont obligé sa mère à un signer un papier affirmant quelle a été tuée par des bandes armées "
Ce que disent aujourdhui Amnesty, Human rights Watch
" La famille de Zaïnab al-Hosni a confirmé que la jeune femme apparue à la télévision syrienne était bien Zaïnab al-Hosni ", ont reconnu les organisations de défense des droits de lHomme Amnesty international et Human Rights Watch (HRW). Amnesty et HRW " regrettent cette erreur didentification " et affirment que lerreur est venue de la famille qui pensait effectivement avoir reconnu le corps de Zaïnab. Lidentité de la victime enterrée par la famille al-Hosni demeure inconnue, et les deux organisations ont appelé à une enquête indépendante pour déterminer qui elle est.
Algerie+
Le même scénario pourrait sêtre reproduit, visant cette fois les organisations de défense de droits de lHomme, avec lapparition à la télévision syrienne, mercredi soir, dune jeune fille présentée comme Zaïnab al-Hosni, pour démentir les informations sur sa mort brutale.
Zayneb al Husni, " tuée, décapitée, écorchée " par les services de répression du gouvernement syrien et qui vient dêtre présentée à la télévision syrienne, bien vivante et surtout contente davoir réussi à fuir ses frères, des " militants contestataire " qui la brutalisaient et lui faisaient subir des sévices.
Lhistoire de cette jeune fille avait fait le tour du monde en septembre, après lannonce par des organisations internationales des droits de lHomme de la découverte de son corps décapité et démembré. " Jai fui ma famille car mes frères me battaient. Mes parents ne savent pas où je suis ", a affirmé ce mercredi cette jeune fille à la télévision syrienne. Vêtue de noir, elle a montré une carte didentité avec le nom de Zaïnab al-Hosni.
Ce que disaient Amnesty International et Human Rights Watch
Amnesty International avait annoncé que la jeune fille avait été enlevée par des hommes en civil le 27 juillet, apparemment pour faire pression sur son frère Mohammad qui participait à lorganisation de manifestations à Homs. Le 13 septembre, leurs parents ont été convoqués dans un hôpital militaire pour récupérer le corps de Mohammad, apparemment torturé et mort en détention. Ils ont alors découvert un corps, mutilé et défiguré, quils ont cru être celui de Zaïnab mais ils nont été autorisés à le récupérer quaprès avoir signé un document selon lequel leurs enfants ont été tués par une " bande armée ".
Human Rights Watch avait pour sa part indiqué que le meurtre et la mutilation de Zaynab al-Husni, 18 ans, commis par des inconnus souligne le besoin urgent pour lONU dexiger la venue en Syrie dune enquête internationale sur la torture et les meurtres de plus en plus fréquents en Syrie. Zaynab, dont les frères sont actifs dans la contestation anti-gouvernementale a disparu en juillet dernier après être sortie acheter des médicaments pour sa mère. Les autorités syriennes ont restitué le corps démembré dal-Hosni à sa famille le 17 septembre 2011, sans donner dinformations sur les circonstances de sa mort, et ont obligé sa mère à un signer un papier affirmant quelle a été tuée par des bandes armées "
Ce que disent aujourdhui Amnesty, Human rights Watch
" La famille de Zaïnab al-Hosni a confirmé que la jeune femme apparue à la télévision syrienne était bien Zaïnab al-Hosni ", ont reconnu les organisations de défense des droits de lHomme Amnesty international et Human Rights Watch (HRW). Amnesty et HRW " regrettent cette erreur didentification " et affirment que lerreur est venue de la famille qui pensait effectivement avoir reconnu le corps de Zaïnab. Lidentité de la victime enterrée par la famille al-Hosni demeure inconnue, et les deux organisations ont appelé à une enquête indépendante pour déterminer qui elle est.
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