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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.rfi.fr/actufr/articles/077/article_43671.asp
Crime raciste à Anvers
Un jeune skinhead a tué jeudi 11 mai une jeune femme africaine et une fillette belge de deux ans en pleine rue à Anvers (nord de la Belgique).
(Photo : AFP)
Jeudi 11 mai, avant midi, un skinhead belge de 18 ans a tiré sur plusieurs persones dans les rues dAnvers. Une femme turque de 46 ans a survécu à ses blessures, mais une Malienne de 24 ans a été tuée, de même que la fillette belge de 2 ans dont elle avait la garde. Le raid meurtrier a été perpétré par le neveu dune élue du Vlaams Belang (Intérêt Flamand), un parti dextrême-droite.
La marche silencieuse organisée le 12 mai à Anvers a réuni moins de 300 personnes. Belges, mais surtout Turcs, Marocains et Africains originaires du sud du Sahara, ils nont pas été très nombreux à manifester, après le dernier dune longue série de crimes racistes perpétrés dans la seconde ville de Belgique.
La veille, juste avant midi, des coups de feu ont retenti dans le Schipperskwartier, un quartier du centre-ville situé à deux pas de la cathédrale. Occupée à lire sur un banc public, Songul Koç, une femme dorigine turque de 46 ans, a été blessée par balle au thorax.
Lagresseur, un jeune au crâne rasé, longue mèche de cheveux derrière la nuque, habillé en noir, a poursuivi son chemin. Quelques rues plus loin, dans Zwartezuster Straat, il a abattu à bout portant une jeune Malienne, Ndoye Yatassaye, 24 ans, et Luna Drowat, 2 ans, la fillette belge dont elle était la nourrice depuis un an.
Un skinhead issu dune famille dextrême-droite
Repéré par un policier en civil, le meurtrier a été abattu dans le même quartier, après avoir refusé de déposer son arme - un fusil automatique Winchester acheté le matin même dans une armurerie dAnvers. Blessé au ventre, il a été hospitalisé et na pas encore été interrogé par les enquêteurs.
Les mobiles racistes de Hans van Temsche ne font guère de doute. Neveu de Frieda van Temsche, députée du parti dextrême-droite Vlaams Belang et fils de Peter van Temsche, un militant de la première heure du même mouvement, le jeune skinhead portait sur lui des signes celtiques et des tracts néofascistes.
A linternat de linstitut dagronomie où il résidait, la police a par ailleurs trouvé de la littérature dextrême-droite, ainsi quun plan détaillé de son attaque, qui visait à faire plus de victimes. La mort de la petite Luna Drowart, fille dun restaurateur dAnvers, a choqué les Anversois. « Elle aurait pu être ma fille », sexclame Pape Touré, un père de famille dorigine sénégalaise, bouleversé.
Une litanie dagressions racistes
« Nul ne peut désormais ignorer ce à quoi lextrême-droite peut mener », a déclaré peu après les faits Guy Verhofstadt, le Premier ministre belge, dénonçant des « crimes horribles et lâches ». Le chef du gouvernement a mis en garde contre « une spirale de violence », faisant allusion à la série dincidents racistes qui se sont produits ces derniers jours en Belgique.
Le cadavre de Mohammed Bouazza, un Marocain de 23 ans, a en effet été retrouvé le 10 mai dans le fleuve Escaut. Il avait disparu dix jours plus tôt, après une dispute « raciste », selon sa famille, devant une discothèque dAnvers.
Dans la nuit du 8 au 9 mai, la maison de la famille Ouassou, dorigine marocaine, a été incendiée dans la localité de Heule, à louest de la Belgique flamande.
Crime raciste à Anvers
Un jeune skinhead a tué jeudi 11 mai une jeune femme africaine et une fillette belge de deux ans en pleine rue à Anvers (nord de la Belgique).
(Photo : AFP)
Jeudi 11 mai, avant midi, un skinhead belge de 18 ans a tiré sur plusieurs persones dans les rues dAnvers. Une femme turque de 46 ans a survécu à ses blessures, mais une Malienne de 24 ans a été tuée, de même que la fillette belge de 2 ans dont elle avait la garde. Le raid meurtrier a été perpétré par le neveu dune élue du Vlaams Belang (Intérêt Flamand), un parti dextrême-droite.
La marche silencieuse organisée le 12 mai à Anvers a réuni moins de 300 personnes. Belges, mais surtout Turcs, Marocains et Africains originaires du sud du Sahara, ils nont pas été très nombreux à manifester, après le dernier dune longue série de crimes racistes perpétrés dans la seconde ville de Belgique.
La veille, juste avant midi, des coups de feu ont retenti dans le Schipperskwartier, un quartier du centre-ville situé à deux pas de la cathédrale. Occupée à lire sur un banc public, Songul Koç, une femme dorigine turque de 46 ans, a été blessée par balle au thorax.
Lagresseur, un jeune au crâne rasé, longue mèche de cheveux derrière la nuque, habillé en noir, a poursuivi son chemin. Quelques rues plus loin, dans Zwartezuster Straat, il a abattu à bout portant une jeune Malienne, Ndoye Yatassaye, 24 ans, et Luna Drowat, 2 ans, la fillette belge dont elle était la nourrice depuis un an.
Un skinhead issu dune famille dextrême-droite
Repéré par un policier en civil, le meurtrier a été abattu dans le même quartier, après avoir refusé de déposer son arme - un fusil automatique Winchester acheté le matin même dans une armurerie dAnvers. Blessé au ventre, il a été hospitalisé et na pas encore été interrogé par les enquêteurs.
Les mobiles racistes de Hans van Temsche ne font guère de doute. Neveu de Frieda van Temsche, députée du parti dextrême-droite Vlaams Belang et fils de Peter van Temsche, un militant de la première heure du même mouvement, le jeune skinhead portait sur lui des signes celtiques et des tracts néofascistes.
A linternat de linstitut dagronomie où il résidait, la police a par ailleurs trouvé de la littérature dextrême-droite, ainsi quun plan détaillé de son attaque, qui visait à faire plus de victimes. La mort de la petite Luna Drowart, fille dun restaurateur dAnvers, a choqué les Anversois. « Elle aurait pu être ma fille », sexclame Pape Touré, un père de famille dorigine sénégalaise, bouleversé.
Une litanie dagressions racistes
« Nul ne peut désormais ignorer ce à quoi lextrême-droite peut mener », a déclaré peu après les faits Guy Verhofstadt, le Premier ministre belge, dénonçant des « crimes horribles et lâches ». Le chef du gouvernement a mis en garde contre « une spirale de violence », faisant allusion à la série dincidents racistes qui se sont produits ces derniers jours en Belgique.
Le cadavre de Mohammed Bouazza, un Marocain de 23 ans, a en effet été retrouvé le 10 mai dans le fleuve Escaut. Il avait disparu dix jours plus tôt, après une dispute « raciste », selon sa famille, devant une discothèque dAnvers.
Dans la nuit du 8 au 9 mai, la maison de la famille Ouassou, dorigine marocaine, a été incendiée dans la localité de Heule, à louest de la Belgique flamande.