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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/actu/belgique...marche-de-la-presidente-du-cpas-d-anvers.html
Le drôle de marché de la présidente du CPAS dAnvers
Christian Laporte
Mis en ligne le 20/02/2013
La proposition rejetée unanimement par tous les partis.
On a beau vouloir sabstenir de parler de la N-VA pour ne pas lui faire de la pub, le parti de Bart De Wever se charge bien lui-même de rallumer le feu. Les feux même : alors que le président de la N-VA laissait entendre que lOpen VLD pourrait bien lempêcher de rencontrer le Premier ministre libéral néerlandais Mark Rutte, cest sa plus fidèle complice, Liesbeth Homans qui a allumé un fameux brûlot en liant loctroi de soins médicaux urgents à des illégaux à la condition dun engagement à quitter le territoire.
Ainsi donc, la présidente du Centre public daction sociale de la ville portuaire prône une solution pour le moins radicale là où il était surtout question de continuer à permettre à des demandeurs dasile séropositifs de continuer à se soigner.
On a déjà pu lire ici une brève réaction du cabinet de la Secrétaire dEtat à lAsile et à la Migration mais chez Maggie De Block on persiste et signe : "A lheure actuelle tous les coûts de ce type de prise en charge sont remboursés intégralement par lEtat fédéral au CPAS. Il est faux de prétendre comme la fait M me Homans quon doit tenir compte du degré de gravité de la maladie ou du fait que les antirétroviraux sont disponibles ou non dans les pays dorigine des demandeurs dasile."
Et dexpliquer quil ny a que trois conditions : "Le malade doit résider de manière illégale en Belgique, un médecin atteste de la nécessité que la personne nécessite des soins urgents et, enfin, la personne à aider doit effectivement être dans le besoin. Il ny a pas dautres critères "
La porte-parole de la Secrétaire dEtat sinsurge aussi sans restrictions contre la proposition de lier à lavenir loctroi dune aide médicale urgente aux illégaux à la signature dune lettre les engageant à quitter volontairement le territoire.
"Nous répétons encore que cette proposition est inacceptable. Veut-elle en arriver à ce quune personne gravement malade, qui refuse de sengager sur une telle voie, soit renvoyée à la rue et y perde la vie ?"
Un avis autorisé de moraliste
La nouvelle décision de la N-VA anversoise rassure de moins en moins les observateurs non directement engagés politiquement. Ainsi, le moraliste et éthicien gantois, Freddy Mortier qui est souvent cité comme le futur recteur de lUniversité de Gand a estimé sur le site du "Standaard" que "le CPAS a une obligation morale doctroyer des antirétroviraux aux personnes malades du sida" . Le professeur gantois constata aussi que les personnes issues de limmigration étaient vraiment très exposées à Anvers : "Cela devient tout doucement une politique générale de leur rendre la vie impossible. Alors quon vient à peine de rendre linscription des étrangers quinze fois plus chère, il y a maintenant cette nouvelle agression "
Le drôle de marché de la présidente du CPAS dAnvers
Christian Laporte
Mis en ligne le 20/02/2013
La proposition rejetée unanimement par tous les partis.
On a beau vouloir sabstenir de parler de la N-VA pour ne pas lui faire de la pub, le parti de Bart De Wever se charge bien lui-même de rallumer le feu. Les feux même : alors que le président de la N-VA laissait entendre que lOpen VLD pourrait bien lempêcher de rencontrer le Premier ministre libéral néerlandais Mark Rutte, cest sa plus fidèle complice, Liesbeth Homans qui a allumé un fameux brûlot en liant loctroi de soins médicaux urgents à des illégaux à la condition dun engagement à quitter le territoire.
Ainsi donc, la présidente du Centre public daction sociale de la ville portuaire prône une solution pour le moins radicale là où il était surtout question de continuer à permettre à des demandeurs dasile séropositifs de continuer à se soigner.
On a déjà pu lire ici une brève réaction du cabinet de la Secrétaire dEtat à lAsile et à la Migration mais chez Maggie De Block on persiste et signe : "A lheure actuelle tous les coûts de ce type de prise en charge sont remboursés intégralement par lEtat fédéral au CPAS. Il est faux de prétendre comme la fait M me Homans quon doit tenir compte du degré de gravité de la maladie ou du fait que les antirétroviraux sont disponibles ou non dans les pays dorigine des demandeurs dasile."
Et dexpliquer quil ny a que trois conditions : "Le malade doit résider de manière illégale en Belgique, un médecin atteste de la nécessité que la personne nécessite des soins urgents et, enfin, la personne à aider doit effectivement être dans le besoin. Il ny a pas dautres critères "
La porte-parole de la Secrétaire dEtat sinsurge aussi sans restrictions contre la proposition de lier à lavenir loctroi dune aide médicale urgente aux illégaux à la signature dune lettre les engageant à quitter volontairement le territoire.
"Nous répétons encore que cette proposition est inacceptable. Veut-elle en arriver à ce quune personne gravement malade, qui refuse de sengager sur une telle voie, soit renvoyée à la rue et y perde la vie ?"
Un avis autorisé de moraliste
La nouvelle décision de la N-VA anversoise rassure de moins en moins les observateurs non directement engagés politiquement. Ainsi, le moraliste et éthicien gantois, Freddy Mortier qui est souvent cité comme le futur recteur de lUniversité de Gand a estimé sur le site du "Standaard" que "le CPAS a une obligation morale doctroyer des antirétroviraux aux personnes malades du sida" . Le professeur gantois constata aussi que les personnes issues de limmigration étaient vraiment très exposées à Anvers : "Cela devient tout doucement une politique générale de leur rendre la vie impossible. Alors quon vient à peine de rendre linscription des étrangers quinze fois plus chère, il y a maintenant cette nouvelle agression "