Salam Safrane,
Merci, tu as bien resumé la situation et tu me comprends depuis le début, je t'en suis reconnaissante à un point...
Courageuse, je ne sais pas mais il me reste un souffle de Vie qui me pousse à me battre...
Quand j'ai écris le premier post, j'étais noyée dans le chagrin, sous anxyolitiques et je n'avais plus aucune force pour me relever, parce que jusqu'à présent tout tournait autour de ma famille...
Avec ses paroles odieuses, ma Mére m'a rappellé à la réalité, à savoir que je n'ai rien...Ni mari, ni famille et pourtant j'aurai eu bien des occasions de me marier, et encore aujourd'hui mais mon interet était centré sur 2 choses; ma famille et mon travail...
Ma famille car je suis la 2eme d'une famille de 5enfants et que ma grande soeur et moi sommes celles qui ont le plus souffert...
Inconsciemment, j'ai accordé de l'importance à ma famille comme pour me faire pardonner (inconsciemment) d'être partie un matin en laissant derriére moi 2 soeurs de 14ans et 16ans et un frére de 15ans...
Pourtant c'était les mêmes qui me lynchaient à coups de pieds et de poings, quand ma mére le leur demandait...
Quand j'ai pris de la distance, j'avais la vingtaine à peine et pourtant j'ai reussi à me debrouiller et j'ai vécu là mes plus belles années...
Quand je suis revenue des années plus tard, mes frére et soeurs avaient grandi et bien que je me soyais toujours beaucoup occupés d'eux enfants, j'ai nourris un sentiment de culpabilité d'être partie...
Aujourd'hui, ils ont tous une vie et une famille et moi je n'ai rien...
Personne ne me remercie de mes efforts pour tirer cette famille vers le haut mais tous en majorité me dénigre car je n'ai rien fais de ma vie...A part travailler...
Je crois que, plus que les coups de mon frére, ce sont bien les paroles de ma Mére qui m'ont déchiré le Coeur...
Aujourd'hui, seule, atteinte d'une maladie chonique liée à une maladie chronique, qu'est ce que j'ai d'autre que le besoin vital de me protéger...
Avec toute la volonté du Monde, je n'ai plus la force de pardonner...Justement parce que j'ai trop pris sur moi et beaucoup pardonner...
Quoi de plus humiliant que de se faire claquer la tête contre le mur et se prendre des coups de poing par son frére qui fait 2métres, juste pour avoir défendu une petite de 4ans...
Si ma Mére cautionne cela et m'insulte en plus, en me jettant dehors...Alors le mot pardonner n'existe plus chez moi...
Merci, tu as bien resumé la situation et tu me comprends depuis le début, je t'en suis reconnaissante à un point...
Courageuse, je ne sais pas mais il me reste un souffle de Vie qui me pousse à me battre...
Quand j'ai écris le premier post, j'étais noyée dans le chagrin, sous anxyolitiques et je n'avais plus aucune force pour me relever, parce que jusqu'à présent tout tournait autour de ma famille...
Avec ses paroles odieuses, ma Mére m'a rappellé à la réalité, à savoir que je n'ai rien...Ni mari, ni famille et pourtant j'aurai eu bien des occasions de me marier, et encore aujourd'hui mais mon interet était centré sur 2 choses; ma famille et mon travail...
Ma famille car je suis la 2eme d'une famille de 5enfants et que ma grande soeur et moi sommes celles qui ont le plus souffert...
Inconsciemment, j'ai accordé de l'importance à ma famille comme pour me faire pardonner (inconsciemment) d'être partie un matin en laissant derriére moi 2 soeurs de 14ans et 16ans et un frére de 15ans...
Pourtant c'était les mêmes qui me lynchaient à coups de pieds et de poings, quand ma mére le leur demandait...
Quand j'ai pris de la distance, j'avais la vingtaine à peine et pourtant j'ai reussi à me debrouiller et j'ai vécu là mes plus belles années...
Quand je suis revenue des années plus tard, mes frére et soeurs avaient grandi et bien que je me soyais toujours beaucoup occupés d'eux enfants, j'ai nourris un sentiment de culpabilité d'être partie...
Aujourd'hui, ils ont tous une vie et une famille et moi je n'ai rien...
Personne ne me remercie de mes efforts pour tirer cette famille vers le haut mais tous en majorité me dénigre car je n'ai rien fais de ma vie...A part travailler...
Je crois que, plus que les coups de mon frére, ce sont bien les paroles de ma Mére qui m'ont déchiré le Coeur...
Aujourd'hui, seule, atteinte d'une maladie chonique liée à une maladie chronique, qu'est ce que j'ai d'autre que le besoin vital de me protéger...
Avec toute la volonté du Monde, je n'ai plus la force de pardonner...Justement parce que j'ai trop pris sur moi et beaucoup pardonner...
Quoi de plus humiliant que de se faire claquer la tête contre le mur et se prendre des coups de poing par son frére qui fait 2métres, juste pour avoir défendu une petite de 4ans...
Si ma Mére cautionne cela et m'insulte en plus, en me jettant dehors...Alors le mot pardonner n'existe plus chez moi...