Appels illimités : lUFC Que-Choisir tacle Free et SFR
Lassociation de consommateurs UFC Que-Choisir a dépecé les conditions dutilisations imposées par Free en ce qui concerne les appels « illimités » vers les mobiles, qui ne le sont en fait pas vraiment. SFR est également visé par lassociation.
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Lors de la présentation de la Freebox Révolution, la salle ovationnait longuement Xavier Niel quand ce dernier affirmait que les freenautes auraient droit aux appels illimités vers les mobiles. Mais il semble que le patron de Free ait parlé un peu trop vite, ou en tout cas quil nait pas donné assez de détails.
Car dans les faits, on ne peut pas vraiment parler dillimité. On pourrait même dire « limité », même si effectivement il est possible de passer autant dappels vers les mobiles que souhaité. En revanche, cest sur la durée de la communication que les choses se corsent. Il faut donc aller chercher linformation dans un document (PDF) de Free sur la téléphonie, qui définit un « usage non-abusif ».
Une information dissimulée
Pour cela, Free nous renvoie vers lObservatoire des marchés publié par lArcep, « qui
concerne les communications téléphoniques fixes, avec une marge de + ou 10%, et constituant le taux dutilisation normale, notamment du service téléphonique, pour ce qui concerne les Communications téléphoniques fixes ». LUFC Que-Choisir, qui a dépouillé le document de lArcep, découvre qu « un abonné à un service téléphonique traditionnel (RTC) a téléphoné 2 h 51 depuis son fixe, une moyenne qui monte à 5 h 03 pour un abonné à un service de téléphonie par ADSL ».
Les chiffres sur la téléphonie mobile avoisinent dans les deux cas les 10%, « soit respectivement 17 et 30 minutes ». On ne sait pas auquel de ces chiffres Free fait référence
Nous pourrions estimer que 5h/mois est un usage correct. Mais la notion dillimité est quant à elle erronée. LUFC note dailleurs que le Code de la consommation dispose que « les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de façon claire et compréhensible » (art. L.133-2). Le document de lArcep (38 pages truffées de chiffres et de graphiques) ne semble pas correspondre à des réponses claires et compréhensibles.
Quand on pose la question à Free, ce dernier nous répond que ce sont les mêmes règles qui sont appliquées pour le national et l'international afin d'éviter les fraudeurs. Le FAI ne souhaite apparemment pas préciser de chiffre exact.
SFR dans le viseur
Suite à lannonce de Free, SFR avait rapidement annoncé que lui aussi proposerait les appels vers les mobiles dans ses offres à partir du 18 janvier. Lopérateur écrit que « Les appels illimités intégrés dans notre offre sont des appels illimités dans le cadre dun usage normal dun client grand public ».
Lassociation de consommateurs UFC Que-Choisir a dépecé les conditions dutilisations imposées par Free en ce qui concerne les appels « illimités » vers les mobiles, qui ne le sont en fait pas vraiment. SFR est également visé par lassociation.
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Lors de la présentation de la Freebox Révolution, la salle ovationnait longuement Xavier Niel quand ce dernier affirmait que les freenautes auraient droit aux appels illimités vers les mobiles. Mais il semble que le patron de Free ait parlé un peu trop vite, ou en tout cas quil nait pas donné assez de détails.
Car dans les faits, on ne peut pas vraiment parler dillimité. On pourrait même dire « limité », même si effectivement il est possible de passer autant dappels vers les mobiles que souhaité. En revanche, cest sur la durée de la communication que les choses se corsent. Il faut donc aller chercher linformation dans un document (PDF) de Free sur la téléphonie, qui définit un « usage non-abusif ».
Une information dissimulée
Pour cela, Free nous renvoie vers lObservatoire des marchés publié par lArcep, « qui
concerne les communications téléphoniques fixes, avec une marge de + ou 10%, et constituant le taux dutilisation normale, notamment du service téléphonique, pour ce qui concerne les Communications téléphoniques fixes ». LUFC Que-Choisir, qui a dépouillé le document de lArcep, découvre qu « un abonné à un service téléphonique traditionnel (RTC) a téléphoné 2 h 51 depuis son fixe, une moyenne qui monte à 5 h 03 pour un abonné à un service de téléphonie par ADSL ».
Les chiffres sur la téléphonie mobile avoisinent dans les deux cas les 10%, « soit respectivement 17 et 30 minutes ». On ne sait pas auquel de ces chiffres Free fait référence
Nous pourrions estimer que 5h/mois est un usage correct. Mais la notion dillimité est quant à elle erronée. LUFC note dailleurs que le Code de la consommation dispose que « les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de façon claire et compréhensible » (art. L.133-2). Le document de lArcep (38 pages truffées de chiffres et de graphiques) ne semble pas correspondre à des réponses claires et compréhensibles.
Quand on pose la question à Free, ce dernier nous répond que ce sont les mêmes règles qui sont appliquées pour le national et l'international afin d'éviter les fraudeurs. Le FAI ne souhaite apparemment pas préciser de chiffre exact.
SFR dans le viseur
Suite à lannonce de Free, SFR avait rapidement annoncé que lui aussi proposerait les appels vers les mobiles dans ses offres à partir du 18 janvier. Lopérateur écrit que « Les appels illimités intégrés dans notre offre sont des appels illimités dans le cadre dun usage normal dun client grand public ».