a défense de la cause animale prend encore une fois la forme d'une bataille morale. Après la polémique sur les safari-chasses, c'est cette fois une promotion dans un magasin qui a fait réagir les associations de défense de la nature. L'Intermarché d'Argelès-sur-Mer a proposé à la vente dans sa poissonnerie du requin-renard en tranche, une espèce menacée et protégée, a repéré sur les réseaux sociaux France Bleu.
12,50 euros le kilo, la tête bien en évidence, tout semble normal sur cet étal. Et cela est en effet légal. On peut vendre une espèce menacée quand elle a été pêchée accidentellement, même si sa capture est interdite. "C'est symptomatique d'un problème qui existe en France sur la protection des espèces menacées", a expliqué à France Bleu Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France qui a été la première à dénoncer cette vente.
Le groupe Intermarché mis en cause a réagi dans un communiqué sur Facebook. "Suite à l’interpellation de Sea Shepherd France sur la vente de requin dans certains points de vente, nous confirmons qu’il ne s’agit nullement d’une politique d’enseigne mais de regrettables initiatives isolées. Nous avons immédiatement fait cesser ces ventes."
12,50 euros le kilo, la tête bien en évidence, tout semble normal sur cet étal. Et cela est en effet légal. On peut vendre une espèce menacée quand elle a été pêchée accidentellement, même si sa capture est interdite. "C'est symptomatique d'un problème qui existe en France sur la protection des espèces menacées", a expliqué à France Bleu Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France qui a été la première à dénoncer cette vente.
Le groupe Intermarché mis en cause a réagi dans un communiqué sur Facebook. "Suite à l’interpellation de Sea Shepherd France sur la vente de requin dans certains points de vente, nous confirmons qu’il ne s’agit nullement d’une politique d’enseigne mais de regrettables initiatives isolées. Nous avons immédiatement fait cesser ces ventes."
Un requin-renard, espèce menacée, proposé à la vente en promo sur un étal
Un supermarché a vendu en promotion des tranches de cet animal, pourtant protégé. Une pratique légale mais contestée.
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