Aspartame et grossesse :risques de prématurité.

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nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
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Une étude parue en 2010 avait déjà révélé les dangers de l'aspartame pour les femmes enceintes. Les scientifiques demandent au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, d'alerter le public sur les risques encourus.


Les produits light, de vrais dangers pour les femmes enceintes SIPA/DURAND FLORENCE/SIPADans un monde idéal, les femmes auraient toutes des mensurations parfaites et nous n'aurions pas besoin d'utiliser des produits de régime. Mais voilà, la vie est ainsi faite et nous consommons régulièrement des produits dits « light ».

L'aspartame est un édulcorant artificiel découvert en 1965 au grand pouvoir sucrant. C'est le « faux sucre » le plus utilisé au monde. On le retrouve dans plus de 6.000 produits – sucrettes, boissons et autres aliments –, y compris dans des produits pharmaceutiques. Selon RES, 200 millions de personnes en consommeraient « régulièrement ».

Des chiffres alarmants
Une étude avait été publiée en 2010 dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Elle était consacrée à l'impact des boissons light (avec édulcorant) sur les femmes enceintes. Il en était ressorti que pour une femme enceinte consommant une canette de soda light par jour, les risques d'accoucher prématurément étaient augmentés de 27 %. Ils passaient à 78% pour une consommation quotidienne de quatre canettes ! « Plusieurs études sont venues confirmer les risques pour la santé consécutifs à la naissance prématurée tardive », soit à partir de 32 semaines.

Des chiffres alarmants au vu des conséquences de la prématurité sur les bébés. Problème de développement plus importants, risques d'autisme, morbidité respiratoire, vulnérabilité infectieuse, risque de dépression à la naissance sont quelques-uns des effets néfastes des naissances prématurées.

Le nombre de prématurés ne cesse d'augmenter. Selon un rapport de la DRESS (direction de l'administration centrale des ministères sanitaires et sociaux) paru en octobre, « la prématurité est passée de 5,9 % en 1995 à 7,4 % en 2010, toutes prématurités confondues, soit 15 % en 15 ans ».

Gynécologues, pédiatres et scientifiques du Réseau Environnement Santé (RES) ont alerté le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Cette question de santé publique a été soulevée dans une lettre. « Les données scientifiques sont suffisantes pour agir », expliquent les spécialistes. « Vous avez déclaré, à propos de l'affaire du Mediator, que le doute devait désormais profiter au malade. Dans le cas présent, il nous semble que le doute devrait profiter au consommateur ». Les scientifiques demandent donc au ministre une position claire. Un message de prévention auprès des futures mères permettrait de réduire le taux de prématurité. En cette journée mondiale de la prématurité, il est effectivement de bon ton de mettre en garde les consommateurs.

Par Alice Lemard
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http://www.francesoir.fr/actualite/sante/aspartame-et-prematurite-un-cocktail-dangereux-157558.html
 
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