Jeudi 23 novembre, vers 13h30, un homme armé d'un couteau s'en prend à plusieurs personnes, notamment des enfants, à proximité d'une école à Parnell Square. Cinq personnes ont été blessées et ont dû être hospitalisées à la suite de cette attaque. Parmi les victimes, on dénombre trois enfants, une institutrice et un homme. Une petite fille de cinq ans est "dans un état très grave" selon la police.
L'agresseur a été arrêté sur place. Il s'agit selon les autorités d'un homme d'une cinquantaine d'années qui a été hospitalisé pour des blessures graves. Selon les premiers éléments de l'enquête, le motif terroriste est pour l'instant exclu.
Selon Joe Galvin, journaliste spécialisé en données en sources ouvertes (Osint), "il était clair, 90 à 120 minutes après l'attaque, qu'il y aurait des violences urbaines". Sur X (ex-Twitter), il explique que des groupes d'extrême droite ou de désinformation qu'il surveille ont fait circuler dès 14h30 des rumeurs selon lesquelles l'assaillant était un "migrant" ou bien "musulman", soit seulement "20-30 minutes" après la nouvelle de l'attaque. "Vers 15h30, de multiples appels à des émeutes avaient été relayés [...] Vers 16h30, des personnes, incluant des individus d'extrême droite connus, ont dit qu'ils prévoyaient de se rendre sur place". On est alors deux heures avant le début des émeutes.
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L'agresseur a été arrêté sur place. Il s'agit selon les autorités d'un homme d'une cinquantaine d'années qui a été hospitalisé pour des blessures graves. Selon les premiers éléments de l'enquête, le motif terroriste est pour l'instant exclu.
Des rumeurs portées par l'extrême droite se répandent
Rapidement après la nouvelle de l'attaque, des violences ont éclaté dans le centre de Dublin. Sur les réseaux sociaux, des rumeurs circulent sur l'origine de l'agresseur. Des appels, nourris par une "rhétorique anti-immigrés et de la désinformation" sont alors relayés sur les réseaux sociaux, rapporte RTÉ.Selon Joe Galvin, journaliste spécialisé en données en sources ouvertes (Osint), "il était clair, 90 à 120 minutes après l'attaque, qu'il y aurait des violences urbaines". Sur X (ex-Twitter), il explique que des groupes d'extrême droite ou de désinformation qu'il surveille ont fait circuler dès 14h30 des rumeurs selon lesquelles l'assaillant était un "migrant" ou bien "musulman", soit seulement "20-30 minutes" après la nouvelle de l'attaque. "Vers 15h30, de multiples appels à des émeutes avaient été relayés [...] Vers 16h30, des personnes, incluant des individus d'extrême droite connus, ont dit qu'ils prévoyaient de se rendre sur place". On est alors deux heures avant le début des émeutes.
De violentes émeutes éclatent
Pendant plusieurs heures dans la soirée, sur la base de ces rumeurs, des émeutiers incendient des véhicules, pillent et saccagent des commerces, affrontent la police. Des heurts imputés à l'extrême droite par les autorités irlandaises. Des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais ont été brandis lors de ces incidents inédits depuis plusieurs années, auxquels des centaines de personnes ont pris part. Ils ont éclaté dans un quartier où vit notamment une population immigrée.
RECIT. Attaque au couteau, rumeurs racistes, émeutes à Dublin... comment l'Irlande s'est embrasée en une journée
Après qu'un homme a attaqué plusieurs personnes dont des enfants près d'une école à Dublin, des émeutes ont secoué jeudi soir le cœur de la capitale irlandaise, attribuées par les autorités à des groupes d'extrême...
