Atterrissage d'urgence du vol RAM Casablanca-New York : La version des passagers

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
L'incident a été provoqué à cause d'une dépressuration en vol à 10.000m au dessus de l'Atlantique. L'avion a fait une chute de 10.000 à 3.000m, les masques à oxygène sont sortis. Voici le texte intégral du comité des passagers du vol AT200 du 20 janvier 2008 adressé au PDG de la RAM Driss Benhima.
Cher Monsieur Driss Benhima, PDG de la Royal Air Maroc,
Le dimanche 20 janvier 2008, un Boeing 767 300 dans un état visiblement délabré a décollé à 11h37 de (...)-National/ Royal Air Maroc, Transport aérien, Casablanca, New York, Aéronautique

Atterrissage d'urgence du vol RAM Casablanca-New York : La version des passagers...
 

tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
salam, bonjour,

L’unique personne qui a volé au secours des passagers était un jeune marocain résidant dans l’archipel, Mr. Jawad El Ouazzani, qui, informé de l’incident, s’est porté volontaire pour servir d’interprète auprès des autorités de l’aéroport et assister les passagers. Il a réussi à convaincre la gérante de la cafétéria d’accepter de se faire payer en dollar pour faire face à la faim et à la soif des passagers. Il n’a pas hésité à distribuer lui-même de l’eau aux enfants en bas âge, aux personnes âgées et autres passagers, dont certains souffraient d’hypoglycémie et de déshydratation. Lorsqu’une fille sénégalaise non accompagnée, âgée d’environ 12 ans, a été victime d’un malaise et que les services d’urgence s’apprêtaient à la faire hospitaliser, un membre de l’équipage a refusé de l’accompagner en déclarant qu’il « ne pouvait assumer aucune responsabilité ». En revanche, le jeune volontaire est resté au service des passagers de dimanche 17h30 à jusqu’à environ 3 heures matin.


Eh ben ça existe encore des gars bien ... hamdulillah je suis pas le seul ...

tawmat
 

sat95

j-126
« Vous devriez remercier Allah d’avoir survécu à cet accident. Quant à vos revendications, vous pouvez les formuler en arrivant à New York ». c'est tout à fait exact ...le reste c'est du detail
 
« Vous devriez remercier Allah d’avoir survécu à cet accident. Quant à vos revendications, vous pouvez les formuler en arrivant à New York ». c'est tout à fait exact ...le reste c'est du detail

Oui enfin c'est quand même scandaleux de la part d'une compagnie aérienne qui aprés avoir failli tuer ces gens, de les avoir laissé pour compte à l'aéroport sans la moindre explication ni la moindre prise en charge.
Y'a un moment ou il faut quand même assumer ses responsabilités, les gens ne sont pas là que pour payer et se taire.

Faire une chute de 10.000 à 3.000m en avion... j'imagine même pas les sensations que l'on doit ressentir :eek:
 

sat95

j-126
Oui enfin c'est quand même scandaleux de la part d'une compagnie aérienne qui aprés avoir failli tuer ces gens, de les avoir laissé pour compte à l'aéroport sans la moindre explication ni la moindre prise en charge.
Y'a un moment ou il faut quand même assumer ses responsabilités, les gens ne sont pas là que pour payer et se taire.

Faire une chute de 10.000 à 3.000m en avion... j'imagine même pas les sensations que l'on doit ressentir :eek:

ben justement ....ça fait un frayeure inimmaginable ...les gens ont vu la mort arriver je me demande dans quel état ils ont osé reprendre l'avion :(
Mais bon, c'est vrai que c'est légitime d'exiger un minimum de soutien apres une telle épreuve , mais comme vous savez, la RAM est une petite compagnie et l'atterissage a eu lieu dans un aeropport non disservi par la RAM et je pense que la RAM n'as pas assez d'experience pour gerer de tels crises .....
je pense que cet incident permettera d'ouvrir les yeux et sensibiliser les responsable sur ce genre de problèmes
 
Oui enfin c'est quand même scandaleux de la part d'une compagnie aérienne qui aprés avoir failli tuer ces gens, de les avoir laissé pour compte à l'aéroport sans la moindre explication ni la moindre prise en charge.
Y'a un moment ou il faut quand même assumer ses responsabilités, les gens ne sont pas là que pour payer et se taire.

Faire une chute de 10.000 à 3.000m en avion... j'imagine même pas les sensations que l'on doit ressentir :eek:
Avec une telle chute, mon coeur n'aurait pas tenu, je pense que je serai morte d'une crise cardiaque. Alalalala, pourquoi j'ai lu ça, je vais bientôt prendre l'avion :(
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
heureusement que l'appareil a repris son equilibre a 3000 M...

si la vitesse de chute etait de 200 km/h, cela veut dire qu'il ne restait entre eux et la mort a peine 1mn... le pilote en est quand même pour quelque chose.

3la slamthoume


desertman
 

tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
salam, bonjour,

Allez j'avoue ... c'est moi qui est redressé l'appareil ... j'ai même cramé ma cape ...

tawmat
 
heureusement que l'appareil a repris son equilibre a 3000 M...

si la vitesse de chute etait de 200 km/h, cela veut dire qu'il ne restait entre eux et la mort a peine 1mn... le pilote en est quand même pour quelque chose.

3la slamthoume


desertman
C'est le pilote lui même qui a amorcé la chute.
Un avion pareil ne devrail pas voler et doit aller directement à la casse. Ils ont bien raison d intenter un procès, ils ont mon soutien.
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
C'est le pilote lui même qui a amorcé la chute.
Un avion pareil ne devrail pas voler et doit aller directement à la casse. Ils ont bien raison d intenter un procès, ils ont mon soutien.

C'etait dans le sens que c'est le courage et le professionalisme du pilote qui ont souvé des vies humaines



desertman
 
ça c'est rien par rapport à ce qu'a vecu nos chers compatriotes lors de la derniere traversée espagne - maroc en fin d'année + aid el kebir . c'était atroce.
 

sat95

j-126
un Boeing 767 300 dans un état visiblement délabré
Je ne sais pas sur quoi elle s'est basée pour donner cette description. l'avion est assez recent (5 ans environ ) !
 
L'incident a été provoqué à cause d'une dépressuration en vol à 10.000m au dessus de l'Atlantique. L'avion a fait une chute de 10.000 à 3.000m, les masques à oxygène sont sortis. Voici le texte intégral du comité des passagers du vol AT200 du 20 janvier 2008 adressé au PDG de la RAM Driss Benhima.
Cher Monsieur Driss Benhima, PDG de la Royal Air Maroc,
Le dimanche 20 janvier 2008, un Boeing 767 300 dans un état visiblement délabré a décollé à 11h37 de (...)-National/ Royal Air Maroc, Transport aérien, Casablanca, New York, Aéronautique

Atterrissage d'urgence du vol RAM Casablanca-New York : La version des passagers...


un accident ca peut arriver a n'importe quel moment et avec n'importe qui

par contre l'attitude de la RAM est vraiment abuse
faut vraiment qu'il recoivent leurs B787 ca devient cho la
autant les B737 sont tres bien autant Les appareil long courier, j'ai pris plusieurs fois le 747 ben :rolleyes:


je precise la RAM a eu plusieurs fois les award en matiere de maintenant des appareil et de securite aerienne
 
C'etait dans le sens que c'est le courage et le professionalisme du pilote qui ont souvé des vies humaines



desertman
Vous êtes sûr que le pilote a vraiment assuré ? Il y a eu tellement de cas de dépressurisation où les passagers ne ressentaient que des vibrations, c’est un peu différent d’une chute à 200km/h…
 

waRm

Use with caution
on ma dit que les masques à oxygène servaient aussi à faire perdre la tête aux passagers pour qu'ils se rendent moins compte de se qu'il se passait:eek:
 
on ma dit que les masques à oxygène servaient aussi à faire perdre la tête aux passagers pour qu'ils se rendent moins compte de se qu'il se passait:eek:
Peut-être, et si c’est le cas, c’est bien ! Mais les masques à oxygène permettent surtout aux passagers de respirer…Dans le cas d’une dépressurisation, il n’y a plus d’air (si je vulgarise) à bord et l’avion doit descendre à une altitude assez basse pour permettre à tout le monde de respirer… Pour cela, il entame une descente, dans les meilleures des cas, la descente n’est pas tellement ressentie, les passagers qui ont vécu cela, parlent de grosses vibrations.
 

waRm

Use with caution
Peut-être, et si c’est le cas, c’est bien ! Mais les masques à oxygène permettent surtout aux passagers de respirer…Dans le cas d’une dépressurisation, il n’y a plus d’air (si je vulgarise) à bord et l’avion doit descendre à une altitude assez basse pour permettre à tout le monde de respirer… Pour cela, il entame une descente, dans les meilleures des cas, la descente n’est pas tellement ressentie, les passagers qui ont vécu cela, parlent de grosses vibrations.

merci mais jle sais ça c'est pour ca que j'ai mis "aussi":D
 
Et tu l'as même souligné, il y a bien au moins une personne qui ne sait pas ce qu'est une dépressurisation... T'as raison, j'arrête de citer les messages.
 
Une info : CRASH HELIOS AIRWAYS Probleme de pressurisation


Carte du vol 522Les 115 passagers (dont 21 enfants entre 4 et 16 ans) et les 6 membres d'équipage embarquent à l'aéroport de Larnaca à Chypre le matin du 14 août 2005. L'avion doit rallier Prague, en République tchèque, à 13h04 après une escale à Athènes. Il décolle à 9h04 heure locale (soit 6h04 GMT).

Vers 10h, l'aéroport d'Athènes n'arrive pas à établir le contact avec l'appareil. Deux avions militaires sont envoyés en reconnaissance et le localisent volant au-dessus de l'Eubée. Ils ne peuvent entrer en contact avec les pilotes qu'ils aperçoivent pliés en deux dans la cabine de pilotage.

Á 12h04 heure locale (9h04 GMT), l'avion s'écrase sur une zone non habitée à moins d'un kilomètre de Varnavas, à 40km d'Athènes.

Il n'y a aucun survivant. 90 corps sont retrouvés pour la plupart partiellement calcinés.


L'enquête
Après analyse des boîtes noires, il apparaîtrait que le crash de l'avion soit dû à un défaut de pressurisation de l'appareil. Au fur et à mesure de l'ascension de l'avion l'oxygène est venue à manquer. Les masques jaunes en cabine se sont déroulés automatiquement. Les pilotes ayant mal interprété un signal d'alarme, ils n'ont pas mis leurs masques à oxygène et ont continué leur ascension ce qui a mené à leur évanouissement laissant ainsi l'avion voler seul sur pilote automatique. Une vérification des jauges de pression extérieures et en cabine auraient pu éviter cette catastrophe.

Il semblerait que les passagers soient tous morts de froid avant le crash. Des témoins, sur place, ont vu des passagers qui portaient encore leurs masques à oxygène.

Selon une source proche de l'enquête, révélée le 22 octobre, une valve de pressurisation est restée ouverte, ne déclenchant pas le système de pressurisation. Des passagers décédés avaient été retrouvés portant le masque à oxygène. Selon l'International Herald Tribune du 7 octobre, l'équipage aurait lui aussi succombé au manque d'oxygène. L'avion qui était sur pilote automatique s'est crashé après voir épuisé ses réserves de carburant.

D'après les pilotes des F16 de l'armée de l'air grecque ayant escorté l'appareil fantôme, deux stewards ont été aperçus dans le cockpit cherchant, en vain, un moyen d'établir un contact radio. Ceux-ci auraient survécu plus longtemps étant donné qu'ils disposaient de bouteilles à oxygène d'une plus grande autonomie.
 
ok, il en ont trois je pense dont deux livrée en 2002 .....c'est tombé sur le vieux alors ....

mais aucun des 767 est neuf a la base
meme le 747-400 est un ancien appareil Air France
il y'a pas bcp de cie qui peuvent se permettent l'achat de neuf
la RAM a commande des 4 787 neuf + 1 option qui vont arriver en 2009-2010 + des A321 et 1 737-800
 
Peut-être, et si c’est le cas, c’est bien ! Mais les masques à oxygène permettent surtout aux passagers de respirer…Dans le cas d’une dépressurisation, il n’y a plus d’air (si je vulgarise) à bord et l’avion doit descendre à une altitude assez basse pour permettre à tout le monde de respirer… Pour cela, il entame une descente, dans les meilleures des cas, la descente n’est pas tellement ressentie, les passagers qui ont vécu cela, parlent de grosses vibrations.

ok grosse vibration mais la desente en piquee est super ressentie
une fois en rentrant des caraibes a cause d'une tempete on a fait une descente de 2 paliers ca a dure 30 secondes je t'assure que c flippant
 
CRASH DU VOL TURKISH AIRLINES 3 MARS 1974

Le vol 981 était arrivé d'Istanbul dans la matinée, atterrissant à aéroport de Paris-Orly à 11h02, heure locale. L'avion, un DC-10, transportait 167 passagers et 13 membres d'équipage. 50 passagers débarquèrent à Paris. La seconde partie du vol entre Paris et l'aéroport londonien d'Heathrow ne devait pas être plein mais à cause d'une grève des employés de British Airways, beaucoup de passagers pour Londres qui s'étaient retrouvés bloqués à Orly furent inscrits sur le vol 981. Il y avait ainsi de nombreux amateurs de rugby qui avaient assisté au match de rugby France-Angleterre la veille, 4 mannequins britanniques, 48 banquiers japonais en stage à Londres ainsi que des passagers d'une douzaine d'autres pays. Contrairement à plusieurs rumeurs, l'avion n'était pas plein à craquer.

L'avion décolla d'Orly à 12h32 pour Heathrow. Il prit la direction de l'est puis tourna vers le nord pour éviter de survoler Paris. A 12h40, juste après avoir survolé la ville de Meaux, et à une altitude de 12 000 pieds, les contrôleurs aériens captèrent une transmission distordue du vol 981. Les alarmes de pressurisation et de vitesse furent entendues par dessus des mots des pilotes, en turc, dont ceux du co-pilote disant "le fuselage a explosé." Le vol disparait des écrans de contrôle radar à 12h41'13" et l'épave est retrouvée dans le sillon de Dammartin dans la forêt d'Ermenonville, proche de la ville de Senlis.


L'enquête et les causes de l'accident [modifier]
Les recherches engagées dès l'annonce de la catastrophe laissent perplexe : les corps de 6 passagers, éjectés de l'avion, ont été retrouvés à Saint-Pathus, à plus de 15 km des lieux du drame.

Les enquêteurs s'orienteront d'abord vers la piste d'un possible attentat fomenté par des extrémistes turcs, sans jamais réussir à la démontrer.

Pour finir, les résultats définitifs de l'enquête feront état d'une soudaine dépressurisation due à une mauvaise fermeture des portes de la soute par l'équipe d'entretien, ce qui semble le plus probable pour trouver l'origine du drame.

Le bilan est de 346 morts, 335 passagers dont la moitié de supporters britanniques ayant assisté, la veille, à une rencontre de rugby et 11 membres d'équipage.

Cette catastrophe est la plus meurtrière qu'ait jamais connu l'aviation civile jusqu'alors.

Le roman "Le masculin l'emporte" (de Christian Morel de Sarcus) se situe intégralement autour de la catastrophe d'Ermenonville.
 
CRASH DU VOL DE LA JAPAN AIRLINES 12 AOUT 1985

Le vol 123 de la Japan Airlines (JAL123), un Boeing 747 SR-46, inscrit comme JA8119, s'écrasa dans les environs du Mont Takamagahara dans la Préfecture de Gunma, Japon, à 100 km de Tokyo, le lundi 12 août 1985.

Cet accident est resté dans l'histoire comme le pire incluant un seul appareil, et le deuxième dans toute l'histoire de l'aviation, après la catastrophe de Tenerife. L'ensemble des 15 membres de l'équipage et 505 des 509 passagers périrent (dont le célèbre chanteur Kyu Sakamoto), soit 520 morts. Quatre passagères survécurent au crash. Elles étaient assises côte à côte dans la rangée 56 : Yumi Ochiai, 25 ans, une ancienne hôtesse de l'air de la JAL, coincée entre plusieurs sièges; Hiroshi Yoshizaki, une femme de 34 ans et sa fille de 8 ans Mikiko, trouvées dans la section intacte du fuselage; et une fillette de 12 ans, Keiko Kawakami, trouvée assise sur une branche d'un arbre:eek:.

L'avion décolla à 18h12 de l'aéroport international de Tokyo Haneda en direction de l'aéroport international d'Ōsaka. 12 minutes après le décollage, alors que l'appareil gagnait son altitude de croisière au dessus de la baie de Sagami, une explosion se produisit au niveau de l'empennage, et l'appareil perdit sa dérive verticale qui tomba en mer, causant une dépressurisation de la cabine et une perte totale des quatre systèmes hydrauliques de l'appareil.

Une photographie restée célèbre prise depuis le sol montre l'appareil sans cette dérive. Les pilotes transmirent immédiatement via leur transpondeur un signal de détresse au centre de contrôle aérien de Tokyo afin que l'appareil soit autorisé à descendre et puisse disposer de vecteurs pour un atterrissage d'urgence. Les problèmes continuant, ils demandèrent d'abord des vecteurs pour retourner à Haneda, puis à la base aérienne américaine de Yokota, puis à nouveau à Haneda.

Après être descendus à 13.500 pieds (4100m), les pilotes reportèrent que l'appareil était incontrôlable. Il survola la péninsule d'Izu puis se redirigea vers la côte et continua à descendre jusqu'à 7.000 pieds (2 100m), avant que les pilotes ne parvinrent à le faire remonter. L'appareil réatteignit 13.000 pieds (4000m), avant d'entamer une descente non contrôlée au milieu des montagnes, pour finalement disparaître des écrans radars à 18h56, à l'altitude de 6.800 pieds (2100m).

Durant la période précédant le crash, les pilotes s'efforcèrent de maintenir une marge d'altitude en s'aidant uniquement de la puissance des moteurs, étant donné que tous les systèmes hydrauliques servant à faire monter et descendre l'appareil via les gouvernes étaient inopérants. L'avion percuta finalement une montagne suite à cette perte de contrôle, fit un tonneau en survolant une vallée, et s'écrasa finalement sur le dos sur la montagne opposée.

Les quelques trente minutes séparant la perte de la dérive du crash furent assez longues pour que quelques passagers aient le temps d'écrire d'émouvants adieux à leurs familles. Certains des passagers, n'ayant pas de quoi écrire, utilisèrent leur propre sang comme encre :eek:

La cause du crash réside, selon la Commission japonaise d'enquête sur les accidents aériens et ferroviaires, en 3 raisons :

L'appareil a été impliqué dans un précédent accident où la queue a touché la piste au cours d'un décollage, à l'aéroport d'Itami, le 2 juin 1978, endommageant la cloison étanche.
Les réparations faites par Boeing ont été incomplètes. La procédure demandait une pièce à double rangée de rivets, or les ingénieurs ont utilisé à la place deux pièces à simple rangée de rivets. La résistance de cette partie de l'appareil a ainsi été diminuée de 70%.
Lorsque la cloison étanche s'est rompue, elle entraîna la rupture des quatre circuits hydrauliques. Sans ces circuits, l'appareil était incontrôlable.
La Japan Airlines accepta partiellement sa responsabilité pour le désastre, car la queue de l'appareil produisait des sifflements intermittents, suggérant ainsi un défaut dans le fuselage. Ce problème était connu depuis des années, sans aucune réaction du personnel de maintenance de la compagnie.

Plusieurs employés de haut ou de bas-rang se suicidèrent après cet évènement, ainsi que l'ingénieur de Boeing qui commit la réparation défectueuse en 1978.
 
Haut