amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
«Donnez-nous du bois, on s’occupe du pain»
5 douars de la tribu Aït Abdi et 2 de celle de Aït Hdiddou isolés pendant 20 jours.
Analphabétisme, exode rural, pauvreté absolue, le lot d’une population vieillissante.
La réputation d’Imilchil dépasse les frontières grâce à l’organisation annuelle du festival des fiançailles. Seulement la région vit un calvaire à chaque saison froide qui s’étale sur six à sept mois. Viennent après les pluies diluviennes qui charrient les maigres cultures.
A 13 heures 30, le mercure affichait 4 degrés centigrades. Le village d’Imilchil grouillait déjà ce vendredi 9 décembre la veille du souk hebdomadaire qui se tient chaque samedi. Les montagnards des douars environnants affluent avant même le lever du jour. Car ici «la circulation» s’arrête avant la prière d’Al Asr soit 15 heures. A cette heure la vie s’arrête ou presque. Personne ne peut rester dehors. Le froid glacial et les sentiers sinueux des reliefs trop escarpés empêchent en effet tout mouvement dès lors que les lueurs du soleil commencent à perdre de leur intensité.
La suite : http://www.leconomiste.com/article/...-atlasbr-donnez-nous-du-bois-s-occupe-du-pain
5 douars de la tribu Aït Abdi et 2 de celle de Aït Hdiddou isolés pendant 20 jours.
Analphabétisme, exode rural, pauvreté absolue, le lot d’une population vieillissante.
La réputation d’Imilchil dépasse les frontières grâce à l’organisation annuelle du festival des fiançailles. Seulement la région vit un calvaire à chaque saison froide qui s’étale sur six à sept mois. Viennent après les pluies diluviennes qui charrient les maigres cultures.
A 13 heures 30, le mercure affichait 4 degrés centigrades. Le village d’Imilchil grouillait déjà ce vendredi 9 décembre la veille du souk hebdomadaire qui se tient chaque samedi. Les montagnards des douars environnants affluent avant même le lever du jour. Car ici «la circulation» s’arrête avant la prière d’Al Asr soit 15 heures. A cette heure la vie s’arrête ou presque. Personne ne peut rester dehors. Le froid glacial et les sentiers sinueux des reliefs trop escarpés empêchent en effet tout mouvement dès lors que les lueurs du soleil commencent à perdre de leur intensité.
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