En ces temps de confinement, chacun s’occupe comme il peut. Mais Covid-19 ou pas, les habitudes de consommation sur le web ne changent point au Maghreb: les sites pornographiques restent les plus convoités.
Ces tendances n’étonnent guère Rachid Aboutaieb. Interrogé par Sputnik, le président de l’Association marocaine de sexologie estime que la période de confinement est favorable à de telles dispositions.
Sacré porno, même pendant le ramadan!
Ramadan et porno? Un mélange des genres pas si farfelu qu’il n’y paraît. La preuve: l’explosion au Maghreb, pendant le mois saint, du nombre de recherches sur Google pour des thèmes sexuels. Les courbes le montrent clairement, ni «ramadan», ni même «coronavirus» n’ont pu détrôner les requêtes sexuelles toujours élevées dans la région. Si ce type de recherche a drastiquement chuté au cours de la première semaine du ramadan, il est remonté tout de suite après.
Pour Aboutaieb, cette tendance défie même le sacré.
«Des piliers de l’islam un peu mous»
En 2019, le site pornographique xHamster a publié des statistiques sur son trafic enregistrées pendant le mois du ramadan dans des pays à majorité musulmane.
Ces données ont révélé que les Iraniens et les Marocains étaient les visiteurs les plus fidèles de la plateforme durant ce mois sacré. «Alors que le trafic a reculé de façon notable dans la plupart des autres pays musulmans comme l’Algérie, le Yémen ou encore l’Égypte (jusqu’à 76%), le Maroc et l'Iran, eux, n’ont enregistré que 11,8% et 14,3% de baisse respective du nombre de visites pendant le ramadan», explique le site porno dans sa publication, datant du 16 mai 2019.
Son vice-président, Alex Hawkins, a commenté ces chiffres avec un brin d’ironie.
Ces tendances n’étonnent guère Rachid Aboutaieb. Interrogé par Sputnik, le président de l’Association marocaine de sexologie estime que la période de confinement est favorable à de telles dispositions.
Sacré porno, même pendant le ramadan!
Ramadan et porno? Un mélange des genres pas si farfelu qu’il n’y paraît. La preuve: l’explosion au Maghreb, pendant le mois saint, du nombre de recherches sur Google pour des thèmes sexuels. Les courbes le montrent clairement, ni «ramadan», ni même «coronavirus» n’ont pu détrôner les requêtes sexuelles toujours élevées dans la région. Si ce type de recherche a drastiquement chuté au cours de la première semaine du ramadan, il est remonté tout de suite après.
Pour Aboutaieb, cette tendance défie même le sacré.
Mois d’abstinence le jour, le ramadan se transforme, après le coucher du soleil, en mois de fantasmes charnels débridés, affirme le président de l’Association marocaine de sexologie. L’analyse des données Google Trends confirme son constat: le pic de recherche est enregistré vers 20h, soit peu de temps après la rupture du jeûne.«Certes, le sentiment de religiosité est plus marqué chez le jeûneur au début du mois saint, mais passés les six ou sept premiers jours, les habitudes de consommation sur le web reprennent ensuite, tout naturellement.»
«Des piliers de l’islam un peu mous»
En 2019, le site pornographique xHamster a publié des statistiques sur son trafic enregistrées pendant le mois du ramadan dans des pays à majorité musulmane.
Ces données ont révélé que les Iraniens et les Marocains étaient les visiteurs les plus fidèles de la plateforme durant ce mois sacré. «Alors que le trafic a reculé de façon notable dans la plupart des autres pays musulmans comme l’Algérie, le Yémen ou encore l’Égypte (jusqu’à 76%), le Maroc et l'Iran, eux, n’ont enregistré que 11,8% et 14,3% de baisse respective du nombre de visites pendant le ramadan», explique le site porno dans sa publication, datant du 16 mai 2019.
Son vice-président, Alex Hawkins, a commenté ces chiffres avec un brin d’ironie.
*La suite ici :«Les piliers de l'Islam des Iraniens et des Marocains semblent un peu mous…», a-t-il lancé.
Au Maghreb, les sites porno imbattables même face au Covid-19 - exclusif
En ces temps de confinement, chacun s’occupe comme il peut. Mais Covid-19 ou pas, les habitudes de consommation sur le web ne changent point au Maghreb: les sites pornographiques restent les plus convoités.
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