16 Novembre 2020 Le grand imam Khadim Hussain Rizvi, et chef du parti islamiste Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP) a rassemblé 5 000 personnes dimanche à Rawalpindi, ville-garnison accolée à Islamabad, pour faire pression sur le gouvernement pakistanais afin qu’il déchaîne le feu nucléaire sur la France comme il l’exige.
Le chef religieux et politique pakistanais est coutumier des rassemblements hostiles, il avait été à l’origine de violentes manifestations en novembre 2018 contre l’acquittement de la chrétienne Asia Bibi, accusée de blasphème contre l’islam.
Depuis le soutien du président français à la liberté d’expression, suite à la décapitation de Samuel Paty, la France est la cible d’une campagne de haine dans le monde musulman, où même des modérés cautionnent de “tuer des millions de Français”, comme l’ancien Premier ministre de Malaisie.
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a accusé Emmanuel Macron d’“attaquer l’islam” et l’ambassadeur de France au Pakistan a été convoqué pour se plaindre de la “campagne islamophobe systématique sous couvert de la liberté d’expression” de la France.
Au Pakistan, les islamistes se déchaînent contre la France
17 Novembre 2020 ,un accord qui fera date. Pour la première fois dans l’histoire de la République islamique du Pakistan, une organisation religieuse a réussi à dicter la politique étrangère d’un gouvernement élu.
Dans la nuit de lundi à mardi, les chefs du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique qui veut étendre la charia dans le monde entier, ont signé un accord avec le ministre des Affaires religieuses et le ministre de l’Intérieur. Le document, rédigé à la main et publié par le TLP sur les réseaux sociaux, énonce quatre points: le gouvernement s’engage dans les trois mois à soumettre au Parlement une motion pour expulser l’ambassadeur de France. Islamabad s’abstient de nommer un nouvel ambassadeur à Paris, le poste étant vacant depuis l’été dernier. Les autorités instaurent un boycott des produits français au niveau gouvernemental. Enfin, les militants du TLP interpellés par la police vont être libérés.
Le chef religieux et politique pakistanais est coutumier des rassemblements hostiles, il avait été à l’origine de violentes manifestations en novembre 2018 contre l’acquittement de la chrétienne Asia Bibi, accusée de blasphème contre l’islam.
Depuis le soutien du président français à la liberté d’expression, suite à la décapitation de Samuel Paty, la France est la cible d’une campagne de haine dans le monde musulman, où même des modérés cautionnent de “tuer des millions de Français”, comme l’ancien Premier ministre de Malaisie.
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a accusé Emmanuel Macron d’“attaquer l’islam” et l’ambassadeur de France au Pakistan a été convoqué pour se plaindre de la “campagne islamophobe systématique sous couvert de la liberté d’expression” de la France.
Au Pakistan, les islamistes se déchaînent contre la France
17 Novembre 2020 ,un accord qui fera date. Pour la première fois dans l’histoire de la République islamique du Pakistan, une organisation religieuse a réussi à dicter la politique étrangère d’un gouvernement élu.
Dans la nuit de lundi à mardi, les chefs du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique qui veut étendre la charia dans le monde entier, ont signé un accord avec le ministre des Affaires religieuses et le ministre de l’Intérieur. Le document, rédigé à la main et publié par le TLP sur les réseaux sociaux, énonce quatre points: le gouvernement s’engage dans les trois mois à soumettre au Parlement une motion pour expulser l’ambassadeur de France. Islamabad s’abstient de nommer un nouvel ambassadeur à Paris, le poste étant vacant depuis l’été dernier. Les autorités instaurent un boycott des produits français au niveau gouvernemental. Enfin, les militants du TLP interpellés par la police vont être libérés.