La France reconnaîtra formellement l’État de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU. L'annonce en a été faite jeudi soir 24 juillet par le président Emmanuel Macron. Elle rejoindra plus de 140 pays qui ont déjà franchi le pas. D’autres pourraient suivre le mouvement, mais au sein de l’Union européenne, la question fait débat.
La décision française a été saluée par le Premier ministre espagnol. « Ensemble, nous devons protéger ce que (Benyamin) Netanyahu tente de détruire. La solution à deux États est la seule valable », a dit Pedro Sánchez, dont le pays reconnaît déjà la Palestine depuis l’an dernier. C’est aussi le cas de l’Irlande : Simon Harris, le ministre des Affaires étrangères, considère ce geste comme la « seule base durable pour la paix et la sécurité tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens ».
Toute autre tonalité en Allemagne : un porte-parole du gouvernement a affirmé que Berlin ne « prévoyait pas de reconnaître un État palestinien à court terme ». L’Allemagne reste attachée à la solution à deux États, mais pas à travers des reconnaissances unilatérales. La question du rapport à Is raël est délicate et provoque d’ailleurs des remous en interne. Récemment, Die Zeit rapportait que 130 diplomates allemands avaient critiqué le soutien jugé trop inconditionnel de Berlin envers le gouvernement israélien, notamment depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. L’Allemagne reste le principal partenaire économique d’Isr aël au sein de l’Union européenne et sa position ne semble pas près d'évoluer.
La France espère que d’autres pays européens pourront lui emboiter le pas. Elle organise la semaine prochaine à New York une conférence ministérielle sur le sujet. Une quarantaine de pays devraient y participer.
Au sein de l’UE, 12 pays sur 27 reconnaissent la Palestine comme un État souverain : c’est le cas de la Suède depuis 2014 ou de la Slovénie depuis l’an dernier. Des pays de l’ancien bloc soviétique ont reconnu l’État de Palestine dès 1988 dans le sillage de la proclamation unilatérale de l’indépendance par l’OLP. C’est le cas de la Roumanie, de la Pologne ou de la Hongrie, qui n’étaient pas encore membres de l’UE à l’époque et dont les positions ont pu varier.
La Hongrie de Viktor Orban est aujourd’hui un très proche allié d’Israël. Elle a accueilli Benyamin Netanyahu en avril dernier en dépit du mandat d’arrêt émis à son encontre par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.
La reconnaissance d’un État Palestinien figurait dans les promesses de campagne du Parti travailliste, mais le Premier ministre Keir Starmer a affirmé qu’elle se ferait « à un moment qui soit le plus propice à la paix ». Il est dans une position inconfortable : il doit s’entretenir avec Donald Trump en Écosse ce week-end et il est sous pression en interne : plus d'une centaine de députés de diverses sensibilités ont signé une lettre lui demandant de reconnaître la Palestine.
Mais pour l’heure, le gouvernement britannique affiche une autre priorité : la famine à Gaza et le cessez-le-feu. Le Premier ministre a convoqué une « réunion d'urgence » avec les dirigeants français et allemands pour « discuter de ce que nous pouvons faire de toute urgence pour arrêter les massacres et fournir aux gens la nourriture dont ils ont désespérément besoin ».
yahoo
La décision française a été saluée par le Premier ministre espagnol. « Ensemble, nous devons protéger ce que (Benyamin) Netanyahu tente de détruire. La solution à deux États est la seule valable », a dit Pedro Sánchez, dont le pays reconnaît déjà la Palestine depuis l’an dernier. C’est aussi le cas de l’Irlande : Simon Harris, le ministre des Affaires étrangères, considère ce geste comme la « seule base durable pour la paix et la sécurité tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens ».
Toute autre tonalité en Allemagne : un porte-parole du gouvernement a affirmé que Berlin ne « prévoyait pas de reconnaître un État palestinien à court terme ». L’Allemagne reste attachée à la solution à deux États, mais pas à travers des reconnaissances unilatérales. La question du rapport à Is raël est délicate et provoque d’ailleurs des remous en interne. Récemment, Die Zeit rapportait que 130 diplomates allemands avaient critiqué le soutien jugé trop inconditionnel de Berlin envers le gouvernement israélien, notamment depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. L’Allemagne reste le principal partenaire économique d’Isr aël au sein de l’Union européenne et sa position ne semble pas près d'évoluer.
La France espère que d’autres pays européens pourront lui emboiter le pas. Elle organise la semaine prochaine à New York une conférence ministérielle sur le sujet. Une quarantaine de pays devraient y participer.
Au sein de l’UE, 12 pays sur 27 reconnaissent la Palestine comme un État souverain : c’est le cas de la Suède depuis 2014 ou de la Slovénie depuis l’an dernier. Des pays de l’ancien bloc soviétique ont reconnu l’État de Palestine dès 1988 dans le sillage de la proclamation unilatérale de l’indépendance par l’OLP. C’est le cas de la Roumanie, de la Pologne ou de la Hongrie, qui n’étaient pas encore membres de l’UE à l’époque et dont les positions ont pu varier.
La Hongrie de Viktor Orban est aujourd’hui un très proche allié d’Israël. Elle a accueilli Benyamin Netanyahu en avril dernier en dépit du mandat d’arrêt émis à son encontre par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.
La reconnaissance d’un État Palestinien figurait dans les promesses de campagne du Parti travailliste, mais le Premier ministre Keir Starmer a affirmé qu’elle se ferait « à un moment qui soit le plus propice à la paix ». Il est dans une position inconfortable : il doit s’entretenir avec Donald Trump en Écosse ce week-end et il est sous pression en interne : plus d'une centaine de députés de diverses sensibilités ont signé une lettre lui demandant de reconnaître la Palestine.
Mais pour l’heure, le gouvernement britannique affiche une autre priorité : la famine à Gaza et le cessez-le-feu. Le Premier ministre a convoqué une « réunion d'urgence » avec les dirigeants français et allemands pour « discuter de ce que nous pouvons faire de toute urgence pour arrêter les massacres et fournir aux gens la nourriture dont ils ont désespérément besoin ».
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