«Le bolivar, la monnaie locale, ne vaut plus rien.
Le Venezuela est dans une situation comparable à celle de l'Allemagne des années 1920», quand le pain se payait en brouette de billets, explique Christopher Dembik, économiste en chef de Saxo Bank et bon connaisseur du pays sud-américain.
«Aujourd'hui, avec le salaire minimum - (...), on peut acheter seulement trois packs de papier toilette, un carton d'œufs ou encore 1 kg de viande.»
Le pays, qui tire plus de 90 % de ses revenus du pétrole, s'enfonce depuis 2013 et la chute des cours du brut dans une récession économique et une crise sociale sans précédent.
Cette inflation galopante rend le quotidien des Vénézuéliens très difficile. Chaque jour, ils peinent davantage à se nourrir et à se soigner.
«Aujourd'hui, avec le salaire minimum - récemment augmenté de 103 %, ce qui le porte à 5196 bolivares par mois (5 centimes de dollar ou 4 centimes d'euros) -, on peut acheter seulement trois packs de papier toilette, un carton d'œufs ou encore 1 kg de viande», détaille l'expert. Fin juin, un professeur d'université faisait sensation sur Twitter en racontant qu'il lui fallait quatre mois de salaire pour réparer les semelles de ses vieilles chaussures…
«Pour limiter l'inflation, il faudrait que les dirigeants décident d'adopter une devise étrangère. Ou que le baril de pétrole remonte à 230 dollars, contre 70 aujourd'hui», avance Christopher Dembik. Autant dire impossible. Le pays semble parti pour des années de crise.
La rédaction vous conseille
Venezuela: inflation de 1.000.000% d'ici fin 2018
http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie
mam
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«Aujourd'hui, avec le salaire minimum - (...), on peut acheter seulement trois packs de papier toilette, un carton d'œufs ou encore 1 kg de viande.»
Le pays, qui tire plus de 90 % de ses revenus du pétrole, s'enfonce depuis 2013 et la chute des cours du brut dans une récession économique et une crise sociale sans précédent.
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