Autrefois nommé Hamid Ait-Taleb, l’écrivain Xavier Le Clerc justifie son changement de nom

À quoi tient une grande carrière en France ? Pour Xavier Le Clerc, peu importe les diplômes et l’expérience, une donnée reste plus importante que les autres : le nom que vous portez. Invité à la matinale de France Inter mercredi 7 septembre, l’écrivain, auteur d’Un homme sans titre, publié en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard, est revenu sur son changement de prénom et de nom. Une nécessité pour lui, dans un pays comme la France où la carrière des personnes peut être entravée par une identité civile qui renvoie à leurs origines étrangères.

Avant d’être Xavier Le Clerc, l’écrivain était Hamid Ait-Taleb. “C’est malheureux de l’admettre mais c’est un constat. J’avais deux masters à la Sorbonne et pas un seul appel pour un entretien. Je suis loin d’être le seul d’avoir vécu cela. Au moment où j’ai changé de nom, en remplaçant Ait-Taleb par Le Clerc, j’ai reçu des centaines d’appels. Depuis, je n’ai jamais postulé à un poste, on est venu me chercher à chaque fois”, a raconté l’écrivain au micro de France Inter ce mercredi 7 septembre à l’occasion de la publication de son troisième roman, Un homme sans titre, écrit en hommage à son père.

Né en Kabylie, ce dernier a connu la famine, la guerre et a immigré en France dans les années 60. “C’est une immense leçon de dignité. Si j’avais quelques miettes de sa dignité, j’en serais très fier”, a confié l’écrivain. Malgré cet hommage, Xavier Le Clerc a donc dû effacer son identité au profit d’une autre, d’un prénom et d’un nom de famille qui sonnent “français”. Une rupture de plus pour un homme qui, à cause de l’homophobie au sein de sa famille, a également été contraint de couper les ponts avec ses proches.

Un témoignage qui force la réflexion et qui, on l’espère, fera changer les pratiques au sein du monde académique.

 
C'est intéressant
A mon avis il a juste choisi un camp et les valeurs qui vont avec pour avoir vite de grosse part .
Ce qui dommage c'est qu'il donne raison à ceux qui l'ont dénigré et qui continue même s'il a changé de nom et qu'il gagne pour l'instant

Tu aime bien france inter :D?
 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
il les née en 1979 Tony a raison c est bien un menteur cette écrivain
Sauf que dans ce passage , il parle de son père à qui il rend un hommage , faut apprendre à lire . <
écrit en hommage à son père.
Né en Kabylie, ce dernier a connu la famine, la guerre et a immigré en France dans les années 60. “C’est une immense leçon de dignité. Si j’avais quelques miettes de sa dignité, j’en serais très fier”, a confié l’écrivain. >
 
Sauf que dans ce passage , il parle de son père à qui il rend un hommage , faut apprendre à lire . <
écrit en hommage à son père.
Né en Kabylie, ce dernier a connu la famine, la guerre et a immigré en France dans les années 60. “C’est une immense leçon de dignité. Si j’avais quelques miettes de sa dignité, j’en serais très fier”, a confié l’écrivain. >
je crois que il parle de lui même
 
Un homme sans titre, écrit en hommage à son père.

Né en Kabylie, ce dernier a connu la famine, la guerre et a immigré en France dans les années 60. “C’est une immense leçon de dignité. Si j’avais quelques miettes de sa dignité, j’en serais très fier”, a confié l’écrivain.
C'est le parcours de beaucoup de maghrébins de la génération du père à Xavier , il n' y a rien de mytho
 
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