Fini les McMansions et autres villas surdimensionnées. Face à la flambée des prix de l’immobilier, les promoteurs américains se remettent à bâtir des maisons de taille modeste, abordables pour les primo-accédants. Le “New York Times” s’est rendu dans l’Oregon pour mesurer l’ampleur du phénomène.
La maison de Robert Lanter fait 55 mètres carrés : il peut la traverser en cinq secondes et y passer intégralement l’aspirateur sans avoir à changer de prise électrique. Quand il reçoit, il ne peut faire visiter sa maison qu’à une seule personne à la fois.
Ce sont de petits détails significatifs dans le quotidien de Robert Lanter et qui en disent long sur le marché immobilier aux États-Unis : trouver une maison à moins de 300 000 dollars [environ 275 000 euros] tient de plus en plus de la gageure.
C’est précisément la somme qu’a déboursée cet infirmier à la retraite, âgé de 63 ans, pour acheter une maison individuelle neuve située dans un lotissement de Redmond, à une trentaine de minutes de Bend, sa ville d’origine et l’une des plus chères de l’Oregon en ce qui concerne l’immobilier.

The Great Compression (Published 2024)
Thanks to soaring housing prices, the era of the 400-square-foot subdivision house is upon us.
