Avant l'assassinat de Nahel, toutes ces fois où les vidéos ont permis d’authentifier les violences policières

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Tous ces soi disant policiers ou gendarmes qui devraient être en prison ou révoqués à vie .
C'est bien la preuve que la fausse justice les couvre . Comme pour les politiques
qui volent de l'argent public et qui ont du sursis seulement .Depuis des décennies .
Corruption vol délocalisation des entreprises embauche de fonctionnaires depuis les années
1990 alors que la France n'était pas sous administrée et que la technologie avançait .
Donc augmentation des dettes aussi .
Il faudrait une nouvelle "république" car celle ci a été créée en 1958 suite à la Guerre d'Algérie
C'est un régime présidentiel qui n'est plus d'actualité . Récupérer l'argent volé au peuple .
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Michel Zecler, Cédric Chouviat, Théo… Retour sur ces vidéos déterminantes dans le retentissement des affaires impliquant des policiers.


Par Anthony Berthelier






Toutes ces fois où les vidéos ont permis d’authentifier les violences policières (photo d’illustration tirée de la vidéosurveillance du studio de musique de Michel Zecler)

- / AFP

Toutes ces fois où les vidéos ont permis d’authentifier les violences policières (photo d’illustration tirée de la vidéosurveillance du studio de musique de Michel Zecler)

POLITIQUE - 10 secondes de vidéo. Et une photo à la Une des quotidiens. La mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer mardi 27 juin à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, provoque une onde de choc dans le pays, et entraîne son lot de réactions en chaîne : plusieurs villes ont connu deux nuits d’émeute, tandis que le débat politique se polarise à nouveau sur les pratiques et les dérives de la police.

Ce drame rappelle, en ce sens, le rôle joué par les images dans le retentissement de ces affaires. D’autant plus quand elles viennent, comme ce fut le cas ici, contredire les versions établies. Selon le premier récit avancé par certains médias, de sources policières, le conducteur avait foncé sur les deux motards, ce qui ne correspond pas à la vidéo publiée par un témoin quelques minutes plus tard sur les réseaux sociaux.

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« L’enregistrement sonore ou vidéo est fondamental, c’est l’attestation de la preuve, analyse Arnaud Mercier, professeur en communication dans les colonnes du Parisien, pour expliquer la force des images, il n’y a d’émotion partagée, populaire, traversant l’ensemble de la société, uniquement lorsqu’il y a des preuves. » Retour sur des affaires de violences policières où les vidéos ont joué un rôle fondamental.
 

Michel Zecler, le producteur tabassé​


21 novembre 2020. Michel Zecler est passé à tabac par plusieurs policiers dans son studio de musique à Paris. La scène captée par la vidéo de surveillance et par des voisins - à l’opposé de la version des policiers qui justifient le contrôle du producteur noir par une « absence de port du masque » et une « forte odeur de cannabis » (seul 0,5 g sera retrouvé) - indigne le pays.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin fustige immédiatement une scène « inqualifiable, extrêmement choquante », avant que le président de la République ne prenne la parole pour expliquer que « ces images nous font honte. ». Emmanuel Macron convoquera, quelques semaines plus tard, le « Beauvau de la sécurité. » Un grand raout de la police sur plusieurs mois, pour répondre à un malaise et à une fracture croissante avec la population.

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Signe supplémentaire de ce retentissement particulier, plusieurs sportifs se fendent de réactions sur les réseaux sociaux, à l’image de ce qui a pu être observé en lien avec la mort du jeune Nahel. A l’époque déjà, Kylian Mbappé dénonce « une vidéo insoutenable » et « des violences inadmissibles ». « S’il n’y avait pas eu les vidéos, je serai en prison. Même ma mère ne m’aurait pas cru », affirme pour sa part Michel Zecler, un an après les faits, dans les colonnes du Parisien.

« J’étouffe », à 9 reprises​


3 janvier 2020. Un livreur en scooter, Cédric Chouviat, est plaqué au sol avec son casque de moto sur la tête, pendant un contrôle policier à Paris. Il fait un malaise cardiaque et décède deux jours plus tard. Dans l’une des vidéos tournées lors de l’interpellation, on entend l’homme de 42 ans dire « j’étouffe » à neuf reprises, ce qui met à mal la version des policiers, lesquels assurent n’avoir pas entendu.



Au printemps, et alors que la mort de George Floyd aux États-Unis (une affaire qui présente des similitudes avec le décès de Cédric Chouviat) provoque des manifestations en France, Christophe Castaner annonce l’abandon de la technique de la clé d’étranglement. Une décision qui lui attire les vives critiques des syndicats policiers. Ils manifestent et posent menottes à terre, contribuant au départ de « Casta » de la Place Beauvau en juillet 2020.

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Les gilets jaunes, la guerre des images


Octobre 2018. Les vidéos des manifestations de gilets jaunes inondent les réseaux sociaux, trustent les médias, et contribuent un temps à la popularité du mouvement. Les participants se filment des heures durant sur Facebook, et documentent les violences policières dont ils sont l’objet.

On se souvient des nombreuses vidéos de manifestants violentés, des images de Jérôme Rodrigues victime d’un tir de lanceur de balle de défense (LBD) dans l’œil, ou des « allô ? Place Beauvau », du journaliste David Dufresne qui agrège toutes ces images sur Twitter. Le tout en direct. Ce faisant, les gilets jaunes documentent également… Leurs propres exactions.

Christophe Dettinger, pouvait par exemple difficilement échapper à la justice après le retentissement de la vidéo le montrant « boxer » un policier sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris en janvier 2019. C’est également grâce aux images des manifestants que les gilets jaunes ayant défoncé la porte d’un ministère où se trouvait le secrétaire d’État de l’époque Benjamin Griveaux sont retrouvés et jugés.

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« L’affaire Théo »


Avant ces différents dossiers, auxquels on pourrait ajouter l’affaire Benalla, quand ce proche d’Emmanuel Macron est filmé place de la Contrescarpe à Paris en train de frapper un manifestant en mai 2018, les enregistrements vidéo de l’arrestation de Théodore Luhaka ont également joué un rôle dans l’écho donné à son histoire.

« Théo », un jeune homme noir de 22 ans, est grièvement blessé à l’anus par une matraque télescopique le 2 février 2017 lors d’une interpellation dans la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Alors que des policiers tentent de l’immobiliser, le jeune homme se débat puis s’effondre, selon les caméras de surveillance. Il est ensuite emmené hors du champ de la caméra. Indignations et violences urbaines éclatent.

De Théo à Michel Zecler, en passant par Cédric Chouviat… Toutes ces affaires ont été au cœur d’un vif débat en novembre 2020. Gérald Darmanin voulait alors punir d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende le fait de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention dans le but de porter atteinte à son « intégrité physique ou psychique ». Le fameux article 24 de la loi sécurité globale.

PS: Sans compter les affaires qui remontent à des décennies
 
L'apaisement des quartiers populaires passe par la karcherisation des racailles aux rangs de la police.
 
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Et toutes les fois où il n' y a pas eu de video?


 
Et ? quel rapport avec le sujet ouvert? expliques
La police est attaquée par des délinquants alors cela lui donne le droit de blesser et de tuer des innocents ( ou présumés coupables ) , c'est bien cela que tu veux exprimer?
Comme le israéliens ou les états uniens sont légitimes a intervenir militairement pour traquer des ennemis au milieux des populations civiles , il faut accepter un certain pourcentage de dégâts collatéraux ! Utiliser des bombes et raser un immeuble pour un adeversaire identifier ! C'est ça que tu essayes de me faire comprendre ? La proportionnalité de la réponse à une agression n'est plus justifier ..On tape, on tire dans le tas , tout est permis ?


Pour mémoire je suis citoyen français je paye des impôts , impôts qui servent à payer la police pour assurer ma sécurité et celle de ma famille ! Je suis en droit d'exiger que la police ne soit pas un danger pour moi et les miens ! Que si ma fille rentre chez elle aprés le travail si elle croise des policiers elle ne risque pas de se faire défoncer comme c'est arrivé à Angélina ...'https://www.bladi.info/threads/ange...-fracasser-le-crane-par-des-policiers.540686/ ) .
Il y a déjà assez de la délinquance comme danger pour ne pas rajouter celui de ceux qui sont censés nous en protéger !
 
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À Rouen, la plainte contre un manifestant se retourne contre un policier​

Juillet 2023
D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.




Un PV accusateur​

Dans sa plainte, déposée pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique », Julien P., affecté à l’époque à la compagnie départementale d’intervention (CDI), explique : « Un individu est venu donner des coups de pied à plusieurs reprises sur nos boucliers pour nous atteindre. » Les investigations menées par la suite démontreront que Julien P. ne portait pas de bouclier au moment de la scène.

« Il était très actif, déterminé et voulait en découdre avec nous. L’interpellation s’est faite sans résistance, je l’ai menotté et il a été remis à un autre équipage car nous étions en manœuvre de maintien de l’ordre », poursuit le fonctionnaire de police sur procès-verbal.

Sur la base de ces différents éléments, une enquête pénale est ouverte contre Rudy F. La procédure est menée par le commissariat de Rouen. Et l’affaire semble entendue. Sauf que Rudy F. dépose plainte, quelques jours plus tard, racontant une scène quelque peu différente de celle décrite par les premiers éléments de l’enquête, apportés par des policiers.

« Monsieur F. se plaint de deux épisodes de violences commis à son encontre par des policiers, lors de son interpellation puis lors de son placement en cellule de garde à vue », écrit d’abord Chloé Chalot, son avocate, dans son courrier au procureur de la République de Rouen. Entendu le 9 juin 2020 par la compagnie de gendarmerie d’Alençon-Argentan, Rudy F. raconte plus en détail les violences supposées qu’il a subies aux alentours de 16 heures, ce 29 février 2020.

« Il y a eu une seconde charge. Une femme qui se trouvait dans la rue avec un sac de courses a été bousculée par un policier. Cette femme est tombée sur une barrière de chantier avant de s’écrouler sur le sol. Le choc a été brutal et cette femme criait », explique-t-il.

Constatations médicales​

« Alors que je l’aidais à se relever, deux policiers sont venus vers moi. Ils m’ont demandé ce que je faisais là. Je leur ai répondu que j’aidais la dame à se relever. Un troisième policier est intervenu et m’a asséné un violent coup de matraque au niveau de la nuque. Suite au coup de matraque, je suis tombé au sol. À ce moment, le policier qui m’avait mis le coup de matraque m’a mis plusieurs coups de pied, de poing sur tout le corps. Un quatrième, qui tenait un mégaphone, l’a rejoint et m’a également frappé », poursuit-il dans son procès-verbal d’audition.

Rudy F. décrit ensuite une seconde scène de violence, supposément intervenue lors de son arrivée au commissariat de Rouen, où des policiers en civil lui auraient asséné « une dizaine de coups de matraque sur tout le corps » alors qu’il refusait de se mettre à nu à l’occasion de son placement en garde à vue. L’homme accuse enfin les policiers d’avoir conservé sa carte d’identité et sa carte de personne handicapée au moment de sa remise en liberté. Rudy F. dit souffrir d’une sarcoïdose au niveau des bronches.

Un certificat médical établi sur la base des photos présentées par Rudy F. relève des hématomes et des ecchymoses sur différentes parties de son corps. « Les lésions constatées sur photographies sont compatibles avec les faits décrits par la victime », observe le médecin. « On retrouve notamment une lésion au niveau de la face externe de la cuisse gauche compatible avec un coup de matraque », ajoute-t-il.

Mais ce n’est pas la plainte qui fait définitivement basculer l’enquête. L’élément déterminant est une vidéo fournie à Rudy F. et remise ensuite aux gendarmes qui en font un compte-rendu au parquet de Rouen. Ce dernier décide de saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). La vidéo, que Mediapart a pu visionner, est plus que troublante.

Si la qualité reste médiocre et ne permet pas d’identifier les policiers protagonistes, elle correspond peu ou prou aux déclarations de Rudy F. et s’éloigne très largement des déclarations de Julien P., l’agent de police interpellateur.
 
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À Rouen, la plainte contre un manifestant se retourne contre un policier​

Juillet 2023
D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.


Mediapart ?
Trouve autre chose 😄😄👍
 
Mediapart ?
Trouve autre chose 😄😄👍
Facile
Tu peux dire ce que tu veux mais
l'IGPN a blanchi le manifestant et le policier lui est poursuivi devant la justice ...
Le manifestant n'était pas arabe , l'avocat à fait son travail et chance il y avait une video ...Si non un innocent serait en Prison !

Tu reproches quoi à Mediapart ? De faire son travail de journaliste ? C'est sur c'est pas CNEWS qui sortira les affaires que Media part sort !
 
Facile
Tu peux dire ce que tu veux mais
l'IGPN a blanchi le manifestant et le policier lui est poursuivi devant la justice ...
Le manifestant n'était pas arabe , l'avocat à fait son travail et chance il y avait une video ...Si non un innocent serait en Prison !

Tu reproches quoi à Mediapart ? De faire son travail de journaliste ? C'est sur c'est pas CNEWS qui sortira les affaires que Media part sort !

Attentats de Bruxelles : Abdeslam et Abrini déclarés coupables d’assassinats
 
Attentats de Bruxelles : Abdeslam et Abrini déclarés coupables d’assassinats

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Je ne comprend pas trop ton intention avec ce hors sujet ...On dirait du Trollage !

 
Ils etaient pas arabes les pauvres petits zanges

Commentaires hors sujet et déplacé.

Je t'ai vu ces derniers temps vouloir tester du matos fraîchement arrivé, si tu le souhaites je me porte volontaire mais faudra pas te rater, il y en a qui on essayé ça leur à fait tout drôle de me revoir debout en un seul morceau. Comment dire... ça chiait plutôt mou.
 
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