Avis sur l'euthanasie

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Houaha
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Voilà, j'ouvre ce sujet, non seulement pour les bladinautes maghrébins mais aussi pour les autres qui sont présents avec nous... Pour ou contre, mettre fin à une vie jugée insupportable par le malade...

Merci pour votre participation, votre avis est intéressant...
 
Entièrement pour le suicide assisté dans le cas médicale, voire même dans le cas judiciaire pour les condamnés à perpétuité.
Bien entendu, il faut accompagnés tout ça de vérifications importantes (médicales, psychologique, etc).
 
Je suis pour seulement quand le pseudo traitement ne fait que prolonger les souffrances sinon la personne serait morte depuis un bon bout de temps.

Et c'est une solution plus humaine que de laisser quelqu'un mourir de douleur.

Pour moi, ça reste un mal inévitable.

A part ce cas-là, je suis contre.
 
Moi je suis contre, malgre le fait que cela soit insupportable pour la personne et que je comprenne parfaitement qu'elle veuille mourir. Avoir endure toute cette souffrance lui apportera beaucoup apres sa mort. Enfin c'est ce que j'pense :)

C'est une epreuve en fait ^^

Apres je donne mon avis comme ca mais j'ai jamais ete dans cette situation el hamdoullilah.
 
Je suis pour seulement quand le pseudo traitement ne fait que prolonger les souffrances sinon la personne serait morte depuis un bon bout de temps.

Et c'est une solution plus humaine que de laisser quelqu'un mourir de douleur.

Pour moi, ça reste un mal inévitable.

A part ce cas-là, je suis contre.


Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de progrès dans le traitement de la douleur... Et la douleur est très bien prise en compte chez les malades... elle est très bien traitée sauf cas particulier, dans les douleurs chroniques où bien malheureusement, les traitements sont pas suffisants pour la plupart... mais cette douleur chronique ne concerne pas forcément les malades incurables par exemple... :malade:
 
Pour car des gens sont dans d'extrêmes souffrance et ne souhaitent plus rester "un légume" !
Et contre car justement ces personnes sont dans un tel état psychologique et émotionnel qu'ils ne pensent plus ce qu'ils disent et préfèrent baisser les bras.
 
Pour car des gens sont dans d'extrêmes souffrance et ne souhaitent plus rester "un légume" !
Et contre car justement ces personnes sont dans un tel état psychologique et émotionnel qu'ils ne pensent plus ce qu'ils disent et préfèrent baisser les bras.

Ce n'était pas plus simple de dire que tu n'avais pas d'avis ??? :rolleyes:
 
Pour, sans aucune hésitation aucune. Ma vie n'appartient qu'à moi et je suis seul à pouvoir décider si elle doit continuer. Si la maladie ou le handicap m'empêchent de me suicider, alors je dois bénéficier d'une aide extérieure.

Si l'euthanasie est interdite, alors le suicide dit être pénalisé. L'un ne va pas sans l'autre.

Il va sans dire qu'un pays qui pénaliserait le suicide ( ou tout au moins les tentatives de suicides avortées ), serait une dictature infâme.
 
Il faudrait être confronté à la situation pour donner un avis objectif :

Je ne sais pas si je pourrais demander qu'on abrège la vie de l'un de mes enfants : Tant qu'il y a de la vie...y'a de l'espoir !
 
Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de progrès dans le traitement de la douleur... Et la douleur est très bien prise en compte chez les malades... elle est très bien traitée sauf cas particulier, dans les douleurs chroniques où bien malheureusement, les traitements sont pas suffisants pour la plupart... mais cette douleur chronique ne concerne pas forcément les malades incurables par exemple... :malade:

Sur les paquets de cigarettes, il est écrit " Fumer entraîne une mort lente et douloureuse ".
Sachant que les anti-euthanasie tiennent le même discours que toi, j'ai demandé sur un forum où se situe le mensonge.
Est-il sur les paquets de cigarettes ou dans le discours qui dit que désormais l'accompagnement est formidable, que la souffrance a pour ainsi dire disparu ?

Des infirmières ( ou qui se prétendaient l'être, en tout cas. Je ne pouvais pas vérifier ) m'ont répondu que la souffrance extrême existe toujours.

Et là, on parle de souffrance physique uniquement.

Que dire de celui qui, à 20 ans, se voit condamné à passer sa vie immobile sur un lit, ne pouvant pas non plus communiquer, ou si peu ? Que dire de celui qui, a 20 ans, se retrouve aveugle ET sourd et se retrouve condamné à passer le reste de sa vie dans le silence et les ténèbres ?

Lui seul a le droit de décider si sa " vie " doit continuer. Lui seul, et personne d'autre.
 
Voilà, j'ouvre ce sujet, non seulement pour les bladinautes maghrébins mais aussi pour les autres qui sont présents avec nous... Pour ou contre, mettre fin à une vie jugée insupportable par le malade...

Merci pour votre participation, votre avis est intéressant...
Ce n'est pas une responsabilité qui doit relevé du médecin.

Pour l'euthanasie passive (cesser le traitement).

S'il veux se suicider, qu'il le fasse lui-même, sans impliquer la conscience d'un autre dans l'affaire.
 
Voilà, j'ouvre ce sujet, non seulement pour les bladinautes maghrébins mais aussi pour les autres qui sont présents avec nous... Pour ou contre, mettre fin à une vie jugée insupportable par le malade...

Merci pour votre participation, votre avis est intéressant...


C'est très facile de parler, mais je dirai juste qu'en islam il faut se battre pour la vie jusqu'à la mort, faire preuve d'endurance face à la mort !! J'invente rien, je mettrai le hadith si je le trouve. Après si la souffrance est extrème je pense que c'est une circonstance très aténuante voir acceptée (allah wa a3lam).

Mais eux qui vont jusqu'au bout du combat, sachez que nos épreuve ici bas nous expient de nos péchés, surtout si elles sont prises avec humilité, endurance et foi.

"Celui à qui Allah veut du bien est atteint par l’épreuve". (Rapporté par Al-Boukhari)

Le Messager d'Allah (ά lui bénédiction et salut) a dit:

"Allah a dit : "Lorsque J’éprouve un de Mes adorateurs par la perte des deux choses qu’il aime – c’est-à-dire – ses yeux – et qu’il endure, Je lui donnerai en échange le Paradis". (Rapporté par Al-Boukhari)

Le Messager d'Allah (ά lui bénédiction et salut) a dit:

"Le croyant ou la croyante ne cesse d’être éprouvé(e) au sujet de son être, ses biens et ses enfants jusqu’au moment où il/elle rencontrera Allah sans aucun péché". (Rapporté par At-Termidhi
 
J'adhère à l'idée qu'un être humain choisisse le moment où il stoppe sa vie.

Quand il est physiquement apte à le faire lui-même, (se pendre, avaler de la mort-aux-rats; se jeter du haut d'un immeuble etc...) la pénalisation de l'aide au suicide doit rester en vigueur, quand il n'est pas apte à prendre son destin en main, et qu'il en fait la demande, on se doit de lui venir en aide. Et ce indépendamment de ses convictions religieuses; politiques etc...

Ce que demande les personnes en fin de vie, ou des grands accidentés de la vie, ce n'est pas notre approbation morale, ni notre aide, mais simplement que les personnes qui les aident volontairement ne soient pas (plus) traduit en pénal. Pour ceux qui désapprouvent l'euthanasie, il peuvent continuer à le désapprouver, il peuvent faire du dolorisme un idéal qui rapporte des points avec Dieu (ajr et 7assana), et si par malheur il leur arrive de se trouver dans une telle situation personne ne les obligera à se faire euthanasier. Ce que beaucoup demandent c'est d'avoir le choix.


Ce à quoi il faut penser, au-delà des adeptes de Job (Ayoub). Ici ou là, c'est de la tolérance par rapport aux autres. On tolère que la pratique des autres diffère de la notre.
 
C'est très facile de parler, mais je dirai juste qu'en islam il faut se battre pour la vie jusqu'à la mort, faire preuve d'endurance face à la mort !! J'invente rien, je mettrai le hadith si je le trouve. Après si la souffrance est extrème je pense que c'est une circonstance très aténuante voir acceptée (allah wa a3lam).

Mais eux qui vont jusqu'au bout du combat, sachez que nos épreuve ici bas nous expient de nos péchés, surtout si elles sont prises avec humilité, endurance et foi.

"Celui à qui Allah veut du bien est atteint par l’épreuve". (Rapporté par Al-Boukhari)

Le Messager d'Allah (ά lui bénédiction et salut) a dit:

"Allah a dit : "Lorsque J’éprouve un de Mes adorateurs par la perte des deux choses qu’il aime – c’est-à-dire – ses yeux – et qu’il endure, Je lui donnerai en échange le Paradis". (Rapporté par Al-Boukhari)

Le Messager d'Allah (ά lui bénédiction et salut) a dit:

"Le croyant ou la croyante ne cesse d’être éprouvé(e) au sujet de son être, ses biens et ses enfants jusqu’au moment où il/elle rencontrera Allah sans aucun péché". (Rapporté par At-Termidhi

C'est effectivement très facile de parler.
 
J'adhère à l'idée qu'un être humain choisisse le moment où il stop sa vie.

Quand il est physiquement apte à le faire lui-même, (se pendre, avaler de la mort-aux-rats; se jeter du haut d'un immeuble etc...) la pénalisation de l'aide au suicide doit rester en vigueur, quand il n'est pas apte à prendre son destin en main, et qu'il en fait la demande, on se doit de lui venir en aide. Et ce indépendamment de ses convictions religieuses; politiques etc...

Ce que demande les personnes en fin de vie, ou des grands accidentés de la vie, ce n'est pas notre approbation morale, ni notre aide, mais simplement que les personnes qui les aident volontairement ne soient pas (plus) traduit en pénal. Pour ceux qui désapprouvent l'euthanasie, il peuvent continuer à le désapprouver, il peuvent faire du dolorisme un idéal qui rapporte des points avec Dieu (ajr et 7assana), et si par malheur il leur arrive de se trouver dans une telle situation personne ne les obligera à se faire euthanasier. Ce que beaucoup demandent c'est d'avoir le choix.


Ce à quoi il faut penser, au-delà des adeptes de Job (Ayoub). Ici ou là, c'est de la tolérance par rapport aux autres. On tolère que la pratique des autres diffère de la notre.

Globalement d'accord sauf les choix proposés.

J'exige d'avoir le droit de me procurer légalement un coktail, à boire en toute sérénité, entouré des miens, et me permettant de m'endormir définitivement sans blessure ni souffrance.
 
J'adhère à l'idée qu'un être humain choisisse le moment où il stoppe sa vie.

Quand il est physiquement apte à le faire lui-même, (se pendre, avaler de la mort-aux-rats; se jeter du haut d'un immeuble etc...) la pénalisation de l'aide au suicide doit rester en vigueur, quand il n'est pas apte à prendre son destin en main, et qu'il en fait la demande, on se doit de lui venir en aide. Et ce indépendamment de ses convictions religieuses; politiques etc...

Ce que demande les personnes en fin de vie, ou des grands accidentés de la vie, ce n'est pas notre approbation morale, ni notre aide, mais simplement que les personnes qui les aident volontairement ne soient pas (plus) traduit en pénal. Pour ceux qui désapprouvent l'euthanasie, il peuvent continuer à le désapprouver, il peuvent faire du dolorisme un idéal qui rapporte des points avec Dieu (ajr et 7assana), et si par malheur il leur arrive de se trouver dans une telle situation personne ne les obligera à se faire euthanasier. Ce que beaucoup demandent c'est d'avoir le choix.


Ce à quoi il faut penser, au-delà des adeptes de Job (Ayoub). Ici ou là, c'est de la tolérance par rapport aux autres. On tolère que la pratique des autres diffère de la notre.

Si ton enfant à envis de se suicider suite à une deception amoureuse alors tu lui chargera toi meme le fusil...

Je pense qu'il faut defendre la sacralité de la vie et ne pas permettre tout et n'importe quoi.
 
Sur les paquets de cigarettes, il est écrit " Fumer entraîne une mort lente et douloureuse ".
Sachant que les anti-euthanasie tiennent le même discours que toi, j'ai demandé sur un forum où se situe le mensonge.
Est-il sur les paquets de cigarettes ou dans le discours qui dit que désormais l'accompagnement est formidable, que la souffrance a pour ainsi dire disparu ?

Des infirmières ( ou qui se prétendaient l'être, en tout cas. Je ne pouvais pas vérifier ) m'ont répondu que la souffrance extrême existe toujours.

Et là, on parle de souffrance physique uniquement.

Que dire de celui qui, à 20 ans, se voit condamné à passer sa vie immobile sur un lit, ne pouvant pas non plus communiquer, ou si peu ? Que dire de celui qui, a 20 ans, se retrouve aveugle ET sourd et se retrouve condamné à passer le reste de sa vie dans le silence et les ténèbres ?

Lui seul a le droit de décider si sa " vie " doit continuer. Lui seul, et personne d'autre.


D'une part, me parler de cigarettes, je ne vois pas tellement le rapport avec le sujet :(
D'autre part, les infirmières qui prétendent l'être connaissent mieux le terrain que toi et la soufrance existe toujours, en effet. Je n'ai pas dit le contraire. Tu peux souffrir d'une gêne quelconque sans avoir à souffrir d'une douleur physique. J'ai parlé de douleur physique et non de souffrance qui est un terme plus vague et que même souffrance physique peut sous entendre autre chose qu'une douleur. Il y a des personnes qui vivent leur surdité, leur handicap moteur, leur cécité, ils souffrent, on le sait mais s'il l'accepte de vivre avec, c'est toujours possible...
De plus, quand tu me dis "seule la personne concernée est capable de décider de mettre fin à sa vie". Je te réponds sans hésiter que si tu étais sur le terrain, beaucoup t'aurai demandé de partir... Alors il n'est toujours pas capable de décider pour lui même et surtout s'il se retrouve inconscient, incapable de parler!!
 
Au fait, il n'y a pas à être "pour" ou "contre". Ce n'est que du cas par cas. C'est un problème moral: le médecin qui doit prolonger la vie, et le malade (ou la famille) fatigué de souffrir.
Et qui dit que demain, un traitement n'existera pas pour le malade euthanasié la veille?
La "demande" d'euthanasie se fait quand on est en bonne santé et non malade ou en état de démence...
En ce qui me concerne, je ne me proposerais ni pour ni contre, mais laisserai chaque personne, chaque famille, chaque médecin la décision de faire ce qui est "bon" pour le malade (et non pour la famille)...
 
Si ton enfant à envis de se suicider suite à une deception amoureuse alors tu lui chargera toi meme le fusil...

Je pense qu'il faut defendre la sacralité de la vie et ne pas permettre tout et n'importe quoi.

Et si j'ai une fille et qu'elle se fait violer je torturerais son violeur et je le tuerai.

Si quelqu'un me donne un coup de poing sur mon œil droit, je lui donnerait 4 ou 5 coups poing et de pieds etc...

Si on m'insulte de façon continue et très blessante, je pourrais très bien en arriver à envoyer celui qui m'insulte à l’hôpital

Etc...

Ce genre d'argumentaire ne montre rien du tout puisque la décision est prise sous l'effet de la passion. Et ne dénote ni raison, ni mesure.

Je ne suis pas pour le meurtre, ni la torture. Et je ne suis pas pour la violence pour résoudre les problèmes.

Et on parle d'euthanasie pas de suicide. Il faut se rappeler de Humbert , sa mère à fait preuve d'humanité. Au lieu de le sermonner sur la merveilleuse vie qu'il aurait en étant aveugle, muet et tétraplégique.
 
D'une part, me parler de cigarettes, je ne vois pas tellement le rapport avec le sujet :(
D'autre part, les infirmières qui prétendent l'être connaissent mieux le terrain que toi et la soufrance existe toujours, en effet. Je n'ai pas dit le contraire. Tu peux souffrir d'une gêne quelconque sans avoir à souffrir d'une douleur physique. J'ai parlé de douleur physique et non de souffrance qui est un terme plus vague et que même souffrance physique peut sous entendre autre chose qu'une douleur. Il y a des personnes qui vivent leur surdité, leur handicap moteur, leur cécité, ils souffrent, on le sait mais s'il l'accepte de vivre avec, c'est toujours possible...
De plus, quand tu me dis "seule la personne concernée est capable de décider de mettre fin à sa vie". Je te réponds sans hésiter que si tu étais sur le terrain, beaucoup t'aurai demandé de partir... Alors il n'est toujours pas capable de décider pour lui même et surtout s'il se retrouve inconscient, incapable de parler!!

Le rapport avec les cigarettes est là : " Fumer entraîne une mort lente et douloureuse "

Et douloureuse....
 
Ce n'est pas une responsabilité qui doit relevé du médecin.

Pour l'euthanasie passive (cesser le traitement).

S'il veux se suicider, qu'il le fasse lui-même, sans impliquer la conscience d'un autre dans l'affaire.

Et pour ceux qui n'ont pas les moyens physiques de se suicider, tu proposes quoi ?
 
Et si j'ai une fille et qu'elle se fait violer je torturerais son violeur et je le tuerai.

Si quelqu'un me donne un coup de poing sur mon œil droit, je lui donnerait 4 ou 5 coups poing et de pieds etc...

Si on m'insulte de façon continue et très blessante, je pourrais très bien en arriver à envoyer celui qui m'insulte à l’hôpital

Etc...

Ce genre d'argumentaire ne montre rien du tout puisque la décision est prise sous l'effet de la passion. Et ne dénote ni raison, ni mesure.

Je ne suis pas pour le meurtre, ni la torture. Et je ne suis pas pour la violence pour résoudre les problèmes.

Et on parle d'euthanasie pas de suicide. Il faut se rappeler de Humbert , sa mère à fait preuve d'humanité. Au lieu de le sermonner sur la merveilleuse vie qu'il aurait en étant aveugle, muet et tétraplégique.

Je repondais juste à ton affirmation comme quoi tout le monde à le droit de se tuer quand il veut, comme bon lui semble.
 
Pour rappel, les médecins, dans le serment d'hypocrate, ont pour interdictions de tuer délibérément (mais cela compte-t-il pour l'euthanasie ?), mais ils ont aussi pour interdiction de faire continuer abusivement l'agonie.
 
Sur les paquets de cigarettes, il est écrit " Fumer entraîne une mort lente et douloureuse ".
Sachant que les anti-euthanasie tiennent le même discours que toi, j'ai demandé sur un forum où se situe le mensonge.
Est-il sur les paquets de cigarettes ou dans le discours qui dit que désormais l'accompagnement est formidable, que la souffrance a pour ainsi dire disparu ?

Des infirmières ( ou qui se prétendaient l'être, en tout cas. Je ne pouvais pas vérifier ) m'ont répondu que la souffrance extrême existe toujours.

Et là, on parle de souffrance physique uniquement.

Que dire de celui qui, à 20 ans, se voit condamné à passer sa vie immobile sur un lit, ne pouvant pas non plus communiquer, ou si peu ? Que dire de celui qui, a 20 ans, se retrouve aveugle ET sourd et se retrouve condamné à passer le reste de sa vie dans le silence et les ténèbres ?

Lui seul a le droit de décider si sa " vie " doit continuer. Lui seul, et personne d'autre.


Je vois toujours pas le rapport avec tes cigarettes, désolée!
 
Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de progrès dans le traitement de la douleur... Et la douleur est très bien prise en compte chez les malades... elle est très bien traitée sauf cas particulier, dans les douleurs chroniques où bien malheureusement, les traitements sont pas suffisants pour la plupart... mais cette douleur chronique ne concerne pas forcément les malades incurables par exemple... :malade:

Oui, donc l'euthanasie n'est pour mettre une fin définitive à n'importe quel bobo... Il y a des cas vraiment critiques et il faut faire preuve de compassion en écourtant cette agonie qui n'est possible que grâce au progrès de la science.
 
Voilà, j'ouvre ce sujet, non seulement pour les bladinautes maghrébins mais aussi pour les autres qui sont présents avec nous... Pour ou contre, mettre fin à une vie jugée insupportable par le malade...

Merci pour votre participation, votre avis est intéressant...

Je suis pour ! si le fait de vivre consiste à souffrir énormément et de manière continuel sans pouvoir profité de la vie elle même, je vois franchement pas l'intérêt de continué à laisser souffrir une personne.
 
Pour rappel, les médecins, dans le serment d'hypocrate, ont pour interdictions de tuer délibérément (mais cela compte-t-il pour l'euthanasie ?), mais ils ont aussi pour interdiction de faire continuer abusivement l'agonie.

Si ils ont pas le droit de tuer délibérément, mais ne doivent pas laisser continué une agonie abusivement la logique veut que on doit pas tuer sauf si la personne souffre pour rien.
 
Voilà, j'ouvre ce sujet, non seulement pour les bladinautes maghrébins mais aussi pour les autres qui sont présents avec nous... Pour ou contre, mettre fin à une vie jugée insupportable par le malade...

Merci pour votre participation, votre avis est intéressant...
chez nous c'est légal.
Je ne peux parler que pour moi, mais si un jour il devait m'arriver quelque chose, je ne veux pas qu'on me maintienne en vie en tant que légume.

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