Avortement : disparition de l'idée de "situation de détresse" ?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Fitra
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Mince, je n'y avais pas pensé, effectivement c'est une forme de cannibalisme tous ces petits d humains en puissance qui frétillent dans la gorge puis dans l'estomac...;)

Alors que penser de ces pauvres " petits ovules " qui meurent tous les mois faute
de n'avoir pas été fécondé, ils meurent et finisent dans les toilettes ou sur un tampon
ou une serviette hygiénique, pauvres petits êtres en devenir, ne pas les féconder c'est
purement et simplement de la " non assistance à personne en danger ".

Messieurs " mission sauvetage d'ovules ", garde à vous, levez fièrement votre porte
drapeau, vous sauverez en même temps ces pauvres petits ovules adandonnés et
quelques petits " coureurs " qui n'attendent que cela.:joueur:
 
Alors que penser de ces pauvres " petits ovules " qui meurent tous les mois faute
de n'avoir pas été fécondé, ils meurent et finisent dans les toilettes ou sur un tampon
ou une serviette hygiénique, pauvres petits êtres en devenir, ne pas les féconder c'est
purement et simplement de la " non assistance à personne en danger ".

Messieurs " mission sauvetage d'ovules ", garde à vous, levez fièrement votre porte
drapeau, vous sauverez en même temps ces pauvres petits ovules adandonnés et
quelques petits " coureurs " qui n'attendent que cela.:joueur:
alors que penser des embryons congelés qui peuvent être utilisés des années plus tard dans le cadre de la procréation médicale assistée ?
 
alors que penser des embryons congelés qui peuvent être utilisés des années plus tard dans le cadre de la procréation médicale assistée ?

Moi j'ai 50 de mes ovules qui ont été congelés, ils ont surement été en grande
partie utilisés par d'autres, je l'ai autorisé, j'aurais du faire la même chose avec
des embryons, c'est comme une forme d'immortalité de se dire que des enfants
puissent naitre de soi bien après notre mort.
 
Moi j'ai 50 de mes ovules qui ont été congelés, ils ont surement été en grande
partie utilisés par d'autres, je l'ai autorisé, j'aurais du faire la même chose avec
des embryons, c'est comme une forme d'immortalité de se dire que des enfants
puissent naitre de soi bien après notre mort.

Je trouve ça douteux pour ma part ... Je ne sais pas quelles sont tes convictions philosophiques, mais quand je lis ce genre de choses, je me dis que beaucoup d'athées matérialistes sont en fait croyants : leur dieu, c'est l'homme ... Et comme l'homme est imparfait ... Brrr ...
 
Et la réponse extrêmement polie.

=> je suis polie, j'ai le droit de trouver la comparaison avortement = meurtre stupide, ce n'est pas impoli.


Pour moi, la vie n'a pas de prix. Si elle en a un pour toi, tu peux nous le faire partager : à combien l'estimes-tu ?

=> si la vie n'a pas de prix, elle a un coût:

- dans la nature, les espèces animales régulent les populations, elles le font très bien sans intervention de l'homme. L'homme pense qu'il est le roi et que sa vie a lui compte plus que celles des autres, pour se nourrir (agriculture, élevage...) il va empiéter sur les espaces naturels de beaucoup d'espèces animales qui ont disparues aujourd'hui ou qui sont en voie d'extinction.

- élever un enfant a un coût, personne ne peut le nier.

- Donner la vie est une grande responsabilité, ce n'est pas les anti-avortements qui s'occupent de tous les enfants des rues, des enfants mal-aimés, exploités etc... La vie d'un enfant justement est beaucoup trop précieuse pour qu'on la gâche, si une femme ne se sent pas capable d'aimer/d'élever/d'attendre un enfant dans les meilleures conditions, mieux vaut pour elle avorter et attendre un moment plus propice.

Dans les deux cas, je me moque pas mal que ce soit "préjudiciable à la société". Le meurtre n'est pas condamné en raison du désagrément social qu'il implique, mais parce qu'il est mauvais en lui-même, intrinsèquement et universellement... comme l'avortement.

=> si quand même le meurtre est préjudiciable à la société, tuer n'importe qui n'importe quand apporte plus d'instabilité à une société que de stabilité. Pour toi l'avortement est mauvais parce que tu es probablement croyante et ça va à l'encontre de tes principes religieux, c'est plutôt ça, non ?

Si ta voisine avorte, ça ne regarde qu'elle et aussi peut-être le géniteur (si elle le connaît)
Si ta voisine zigouille ton fils, ça te regarde cette fois.


(Oui, tout à fait, on est d'accord là dessus)



Sans doute. De même, l'homme va sûrement mieux quand il est riche et bien portant, non ?

=> Je le répète, si une femme/un couple ne se sent pas capable d'accueillir un enfant, pourquoi le forcer à accueillir cet enfant, quitte à ce que celui-ci soit peut-être malheureux, voire maltraité ou abandonné ?
La venue d'un enfant doit être un bonheur partagé, pas une contrainte.

mais l'avortement est impensable pour la plupart des Croyants, quelque soit les arguments, n'est-ce pas ?
 
Puisque qu'on parle " d'avortement " je me suis dit que un petit
rappel de la procédure préalable en France n'est pas un luxe.

Libre choix de la femme
La femme est seule juge de sa situation et est libre de sa décision.
La jeune fille mineure doit demander cette intervention elle-même
en dehors de la présence de ses parents.

Elle doit avoir l'autorisation de l'un de ses parents (ou représentant légal).
Cependant, si le dialogue familial est impossible, elle peut s'en passer et
doit alors se faire accompagner par une personne majeure de son choix
(adulte de son entourage ou membre du planning familial par exemple).

Consultations préalables obligatoires
2 consultations médicales sont obligatoires avec un délai de réflexion
d'une semaine entre les 2.

À la première, le médecin procède à un examen clinique, il informe la
patiente des différentes méthodes et lui présente les risques et les effets
secondaires potentiels.
Il doit également lui remettre un dossier-guide.
Le médecin peut également proposer un dépistage de maladies
sexuellement transmissibles (MST) et prescrire un futur mode de
contraception.
Un médecin n'est pas tenu de prendre en charge lui-même la demande
d'IVG mais il doit en informer immédiatement la femme qui fait la
demande et lui donner le nom de confrères susceptibles de réaliser
l'intervention.
Dans tous les cas, il est conseillé de prendre rendez-vous le plus tôt
possible, compte tenu des délais d'attente.

La 2ème consultation a lieu 7 jours minimum après la première.
Ce délai peut toutefois être réduit si le seuil des 12 semaines de grossesse
risque d'être dépassé.
Si le médecin est habilité à pratiquer l’IVG, il peut dès lors la réaliser.
Mais si la patiente souhaite la faire pratiquer par un autre médecin,
il doit alors lui délivrer un certificat attestant qu’elle s’est conformée
aux consultations préalables.

Entretien psycho-social
Proposé à toute femme qui envisage une IVG, il est obligatoire pour
une jeune fille mineure et donne lieu pour elle à la remise d'une
attestation indispensable pour procéder à l'IVG.
L'entretien psycho-social est mené par une personne qualifiée en
conseil conjugal, dite conseillère conjugale, qui apporte une assistance
et des conseils appropriés à la situation.
Cette consultation a lieu en principe dans le courant de la semaine
suivant la consultation médicale et au plus tard, 48 heures avant l'IVG.
Un centre d'IVG situé dans un hôpital public doit proposer des
permanences destinées à ce type d’entretien, afin de permettre à la
femme enceinte d’accomplir l'ensemble des démarches

Quand à la méthode il y a 2 types de méthode.

Méthode chirurgicale
Elle peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 12ème semaine de grossesse.
Elle est exclusivement pratiquée en établissement de santé et nécessite
dans la plupart des cas, une hospitalisation inférieure ou égale à 12 heures.
Elle est pratiquée sous anesthésie locale ou générale.
Elle consiste en une aspiration de l'œuf, précédée d'une dilatation du
col de l'utérus au moyen d'un médicament.

Méthode médicamenteuse
Elle peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 5ème semaine de grossesse
soit en établissement de santé, soit dans le cabinet d'un médecin de ville.
Elle est réalisée en 2 prises éloignées de médicaments, l'un interrompant
la grossesse, l'autre provoquant des contractions et l'expulsion de l'embryon.
 
ben si le mec veut pas d'enfant, il utilise une capote, les accidents de pilule ça existe mais beaucoup d'hommes pensent, par facilité, que la contraception est une affaire de femme.
L'homme aussi doit avoir à l'esprit qu'une grossesse non désirée est toujours possible mais bientôt il y aura des pilules pour les hommes et là ils seront plus "tranquilles" :

http://www.futura-sciences.com/maga...ontraceptive-bientot-disponible-hommes-50683/
L'usage de la capote ou pas est de la responsabilité des deux personnes. Dans le cas contraire c'est un viol. De plus il existe des capotes pour femmes aussi maintenant.

Non vraiment, cette loi qui empêche à l'homme de s'opposer à un test génétique est fondamentalement injuste. En cas d'accident la femme qui ne veut pas d'enfant peu avorter, l'homme devrait avoir le droit de renoncer à la paternité sans que la nana soit d'accord.
 
Je trouve ça douteux pour ma part ... Je ne sais pas quelles sont tes convictions philosophiques, mais quand je lis ce genre de choses, je me dis que beaucoup d'athées matérialistes sont en fait croyants : leur dieu, c'est l'homme ... Et comme l'homme est imparfait ... Brrr ...

Moi je ne suis pas athée, je suis croyant(e), je crois en " yahvé et son ashera ", à la vie après
la mort physique, en l'existence de l'âme dans toute créature vivante y compris l'araignée
qui s'est installée entre mon lit et ma fenêtre, en l'existence des esprits qui sont juste des âmes
errantes, aux anges ...............
 
L'usage de la capote ou pas est de la responsabilité des deux personnes. Dans le cas contraire c'est un viol. De plus il existe des capotes pour femmes aussi maintenant.

Non vraiment, cette loi qui empêche à l'homme de s'opposer à un test génétique est fondamentalement injuste. En cas d'accident la femme qui ne veut pas d'enfant peu avorter, l'homme devrait avoir le droit de renoncer à la paternité sans que la nana soit d'accord.

C'est pas faux, certaines femmes " piègent " des hommes, c'est pas juste, ils devraient avoir
le droit de donner leur avis pour par exemple demander l'avortement quand elle ne veut pas
avorter et en cas de refus de " madame " d'avorter ils devraient pouvoir être exempté d'être
le père, comme on dit " un bébé ça se fait à 2 ".
 
dans la nature, les espèces animales régulent les populations, elles le font très bien sans intervention de l'homme. L'homme pense qu'il est le roi et que sa vie a lui compte plus que celles des autres, pour se nourrir (agriculture, élevage...) il va empiéter sur les espaces naturels de beaucoup d'espèces animales qui ont disparues aujourd'hui ou qui sont en voie d'extinction.

Cette attitude n'est pas propre à l'Homme. Au contraire, elle est universelle ! Bien souvent, la seule chose qui sépare la domination humaine de la domination animale, ce sont les moyens.

élever un enfant a un coût, personne ne peut le nier.

Je ne le nie pas.

Donner la vie est une grande responsabilité, ce n'est pas les anti-avortements qui s'occupent de tous les enfants des rues, des enfants mal-aimés, exploités etc... La vie d'un enfant justement est beaucoup trop précieuse pour qu'on la gâche, si une femme ne se sent pas capable d'aimer/d'élever/d'attendre un enfant dans les meilleures conditions, mieux vaut pour elle avorter et attendre un moment plus propice.

Ce ne sont pas plus les anti-avortement qui s'occupent des enfants laissés pour compte que ce ne sont les anti-peine de mort qui s'occupent des condamnés. D'ailleurs, je considère que toute forme de vie est supérieure, par essence, à l'absence de vie.

si quand même le meurtre est préjudiciable à la société, tuer n'importe qui n'importe quand apporte plus d'instabilité à une société que de stabilité. Pour toi l'avortement est mauvais parce que tu es probablement croyante et ça va à l'encontre de tes principes religieux, c'est plutôt ça, non ?

Pas tout à fait : j'étais déjà un anti-avortement résolu lorsque j'étais athée.

Si ta voisine avorte, ça ne regarde qu'elle et aussi peut-être le géniteur (si elle le connaît)
Si ta voisine zigouille ton fils, ça te regarde cette fois.

Et si elle zigouille son fils, ça me regarde ?

Je le répète, si une femme/un couple ne se sent pas capable d'accueillir un enfant, pourquoi le forcer à accueillir cet enfant, quitte à ce que celui-ci soit peut-être malheureux, voire maltraité ou abandonné ?
La venue d'un enfant doit être un bonheur partagé, pas une contrainte.

Je le répète : aucun malheur, maltraitance ou abandon n'est plus infâme que la mort. Demande à tous les maltraités du monde : préfèrent-ils être en vie aujourd'hui, ou auraient-ils voulu ne jamais existé ?
De même, la vie doit être un bonheur, non ? Si ce bonheur est impossible sans confort matériel, pourquoi ne pas éradiquer les pauvres ? Car la misère est un abandon parmi d'autres.

mais l'avortement est impensable pour la plupart des Croyants, quelque soit les arguments, n'est-ce pas ?

Oui, exactement comme pour les croyants de l'avortement.
 
mais l'avortement est impensable pour la plupart des Croyants, quelque soit les arguments, n'est-ce pas ?


Je ne sais pas pour les autres religions, mais pour l'islam, ce n'est pas le cas, c'est "permis" à des conditions très très strictes.
http://www.muslimfr.com/modules.php?file=article&name=News&sid=158#1
On considère en général, dans la plupart des écoles :

La limite à ne pas dépasser, c'est 4 mois, l'insufflation de l'âme "réelle" :
-Seule la possibilité de mise en danger de la mère sera acceptée à cette date.

On peut avorter avant 4 mois :
- En cas de mise en danger de la mère
- Si la mère est handicapée physique ou mentale et que personne ne peut l'aider
- Si l'enfant risque d'avoir une déficience grave
- En cas de viol

D'autres courants d'opinions dans certaines écoles interdisent l'avortement avant 40 jours ou même dès la fécondation.

Si l'avortement est fait sans raisons valables :
- C'est moins grave si c'est fait avant 40 jours que si c'est fait avant trois mois , c'est mois grave si c'est fait avant trois mois qu'après 4 mois ...

Les raisons doivent être strictement vérifiées, notamment les raisons de santé, et pluso n avance dans le temps, plus c'est strict.
 
En fait, je vois pas le rapport entre cette banalisation de l'IVG et l'égalité entre les sexes.

Aujourd'hui, si on te fait un enfant dans le dos, et que la nana veut que tu assumes, elle a le droit de forcer par la loi à faire un test génétique et la loi t'oblige à assurer financièrement.

En gros si le mec veut garder le bébé c'est la femme qui décide (ok, c'est son corps, normal), si le mec en veut pas par contre, ben la femme peut quand même le forcer à assumer sa responsabilité.

La loi a ce sujet est plutôt bien faite à mon avis et protège l'intégrité physique d'une personne réelle pas supposée ou potentielle ou peu importe le qualificatif. Homme ou pas, personne ne peut forcer une autre personne en l’occurrence ici une femme, à un acte médical non désiré. L'IVG plutôt l'IG, parce plus du tout volontaire.

Après la vasectomie existe elle est réversible dans certains cas, Il existe les banques de sperme.Un homme s'il n’apprécie pas ses chances avec les moyens de contraception masculins existants, peut toujours faire congeler son sperme, et avoir recours à une vasectomie, au lieu de penser à forcer une autre personne à un acte médical non désiré.
 
Moi je ne suis pas athée, je suis croyant(e), je crois en " yahvé et son ashera ", à la vie après
la mort physique, en l'existence de l'âme dans toute créature vivante y compris l'araignée
qui s'est installée entre mon lit et ma fenêtre, en l'existence des esprits qui sont juste des âmes
errantes, aux anges ...............

Oui je vois ^^ Mais attention à ne pas tomber dans le New Age, c'est-à-dire d'utiliser les capacités infinies de l'homme (ça c'est bien) dans le but de sortir du cadre humain, dans le but de se transformer en divinité (ça il faut faire attention).
 
L'usage de la capote ou pas est de la responsabilité des deux personnes. Dans le cas contraire c'est un viol. De plus il existe des capotes pour femmes aussi maintenant.

Non vraiment, cette loi qui empêche à l'homme de s'opposer à un test génétique est fondamentalement injuste. En cas d'accident la femme qui ne veut pas d'enfant peu avorter, l'homme devrait avoir le droit de renoncer à la paternité sans que la nana soit d'accord.


tu as raison, la vie est injuste. Dans les pays où l'avortement est interdit, la femme cette fois risquera peut-être sa vie dans un avortement clandestin et l'homme ne risquera rien du tout. la vie est injuste.
 
quel est le pourcentage des avortements pour cause de viol?

celà doit être de - de 0.5 %....donc c'est pas un argument pour les pro-avortements...

le foetus est une personne, c'est la vie qui a le droit d'ôter une vie d'ailleurs et de quel droit...

Veil nous l'avait présenté comme une solution face à des cas de détresse si on enlève ces cas de détresse alors c'est quoi? un coup sans filet d'un soir? une déprime ou alors faire suer un mari en lui supprimant son enfant...

On va se faire sauter un gosse comme on se fait enlever 2 dents de sagesse en ambulatoire dans une clinique...ou va ce monde pourri!
 
ben si le mec veut pas d'enfant, il utilise une capote, les accidents de pilule ça existe mais beaucoup d'hommes pensent, par facilité, que la contraception est une affaire de femme.
L'homme aussi doit avoir à l'esprit qu'une grossesse non désirée est toujours possible mais bientôt il y aura des pilules pour les hommes et là ils seront plus "tranquilles" :

http://www.futura-sciences.com/maga...ontraceptive-bientot-disponible-hommes-50683/

Il y a des femmes qui trouent les capotes, et qui quand elles se mettent en idée d'avoir un môme elles font tout pour l'avoir. Tu n'y peux quasiment rien sinon éviter les relations sexuelles. Il y en a même qui s'auto-insémine avec du sperme issu de *********, Il y a des cas de riches américains qui se sont fait avoir ainsi. Et ont du payer des pensions alimentaires grassouillettes.

Mais je suis d'accord sur le fait que chacun devrait assumer les conséquences de ses actes. mon message précédent va dans ce sens.
 
.......
Je le répète : aucun malheur, maltraitance ou abandon n'est plus infâme que la mort.
Demande à tous les maltraités du monde :
préfèrent-ils être en vie aujourd'hui, ou auraient-ils voulu ne jamais existé ?
........

Cela tombe bien que tu pose la question, tu en as un en face de toi,
ma famille m'a souvent dit que j'étais de trop, que je n'avais aucun droit,
que mon avis ne comptait pas, pourtant ma naissance leur a permis de
mettre la main sur l'héritage de mon grand oncle, je n'ai jamais vécu
aux dépends de cette famille néanmoins ils n'ont jamais accepté de me
reconnaitre mes droits en tant que " personne à part entière ", quand
on refusait mes droits tu sais ce que je disais " vous avez voulu que je
vive, alors maintenant assumez votre choix ".

Il y a des jours il m'est arrivé de regretter que je sois né, j'aurais voulu
voir ce que cette " bande de voleurs " seraient devenus sans mon argent.

J'ai été leur " souffre douleur " leur " esclave ", leur " tirelire ", j'aurais
aimé avoir une meilleure famille, j'en ai eu une plus petit mais le juge
m'a donné à la garde de cette famille de " racailles " quand ma mère
s'est remariée.

Je suis né plus par " interêt " que par l'amour entre mes parents, ma
mère a voulu " offrir " un fils, un " héritier " à mon père, mais lui l'a
trompé et a fait un bébé ailleurs, la famille a " éclaté ", moi je suis né,
j'ai hérité et ma famille s'est déchirée pour cet argent.
 
Oui je vois ^^ Mais attention à ne pas tomber dans le New Age, c'est-à-dire d'utiliser les capacités infinies de l'homme (ça c'est bien) dans le but de sortir du cadre humain, dans le but de se transformer en divinité (ça il faut faire attention).

C'est vrai que c'est " tentant " de " se prendre pour dieu ", le vieux rêve de l'humanité,
de tous ces " mégalos " qui estiment " avoir droit de vie et de mort " sur les autres.

Moi j'ai été d'abord élevé en " sami ", on m'a appris à respecter les formes de vie,
que on fait parti d'un tout, quelque soit la puissance, la connaissance à laquelle
arrive " l'homme ", il n'est pas " dieu ".
 
Cette attitude n'est pas propre à l'Homme. Au contraire, elle est universelle ! Bien souvent, la seule chose qui sépare la domination humaine de la domination animale, ce sont les moyens.



Je ne le nie pas.



Ce ne sont pas plus les anti-avortement qui s'occupent des enfants laissés pour compte que ce ne sont les anti-peine de mort qui s'occupent des condamnés. D'ailleurs, je considère que toute forme de vie est supérieure, par essence, à l'absence de vie.



Pas tout à fait : j'étais déjà un anti-avortement résolu lorsque j'étais athée.



Et si elle zigouille son fils, ça me regarde ?



Je le répète : aucun malheur, maltraitance ou abandon n'est plus infâme que la mort. Demande à tous les maltraités du monde : préfèrent-ils être en vie aujourd'hui, ou auraient-ils voulu ne jamais existé ?
De même, la vie doit être un bonheur, non ? Si ce bonheur est impossible sans confort matériel, pourquoi ne pas éradiquer les pauvres ? Car la misère est un abandon parmi d'autres.



Oui, exactement comme pour les croyants de l'avortement.

Selon ce même raisonnement, il faudrait sauver la vie des personnes atteintes de déficiences rénales, ou hépatiques, en faisant un prélèvement d'organes forcé sur le reste de la population saine, théoriquement cela n'a aucun impacte sur la santé des personnes sur qui on prélève les organes, et cela sauve des vies. L'intégrité physique d'une personne est fonction de l'intégrité physique d'une autre, le tout dans un rapport hiérarchique de priorité et de sauvetage de vie humaines.

Allez on va sauver des vies.

Je trouve que c'est totalement le même raisonnement. et cela sauverait bien plus de vies si on abolissait complétement les droits des individus. A quoi bon avoir un droit sur son corps ?
 
Dernière édition:
Cette attitude n'est pas propre à l'Homme. Au contraire, elle est universelle ! Bien souvent, la seule chose qui sépare la domination humaine de la domination animale, ce sont les moyens.

Tu plaisantes ? les populations humaines s'accroissant à vitesse grand V, il faut de plus en plus de place pour ces chers humains qui empiètent sur les terres (déforestation intensive pour l'agriculture ou les habitats humains par exemple) où vivaient des animaux depuis des lustres et qui finissent par ne plus pouvoir vivre et se nourrir et disparaissent.

Ce ne sont pas plus les anti-avortement qui s'occupent des enfants laissés pour compte que ce ne sont les anti-peine de mort qui s'occupent des condamnés. D'ailleurs, je considère que toute forme de vie est supérieure, par essence, à l'absence de vie

tu devrais préciser "toute forme de vie humaine" puisque l'homme a déjà exterminé nombre d'espèces animales.

Et si elle zigouille son fils, ça me regarde ?

si c'est une infanticide, ça te regarde aussi. Meurtre isolé peut-être mais aussi potentiellement serial-killer, elle pourrait aussi zigouiller ton fils, ou d'autres personnes.


Je le répète : aucun malheur, maltraitance ou abandon n'est plus infâme que la mort. Demande à tous les maltraités du monde : préfèrent-ils être en vie aujourd'hui, ou auraient-ils voulu ne jamais exister ?
De même, la vie doit être un bonheur, non ? Si ce bonheur est impossible sans confort matériel, pourquoi ne pas éradiquer les pauvres ? Car la misère est un abandon parmi d'autres

Il ne s'agit pas de confort matériel mais d'amour, de soins, de présence. Un enfant non-voulu par des parents riches est-il plus heureux qu'un enfant aimé, choyé et désiré par des parents pauvres ? rien n'est moins sûr.
Je ne te parle pas de ça, je te dis juste qu'attendre un enfant, le mettre au monde, l'élever et l'aimer jusqu'à la fin de ses jours est une chose suffisamment grave et sérieuse pour prendre en compte l'état physique et moral des parents et notamment de la mère: si elle se dit incapable de remplir ses fonctions maternelles et qu'elle souhaite d'elle-même ne pas aller au terme de la grossesse, il faut l'entendre, sinon ni la mère, ni l'enfant n'iront bien et il y a justement assez de misère dans le monde pour en rajouter.

Oui, exactement comme pour les croyants de l'avortement.

peut-être parce les arguments du libre-arbitre sont-ils plus importants que le reste ? peut-être parce que l'idée d'avoir un enfant malheureux est-il insupportable ? peut-être parce que l'idée qu'il y a déjà pleins d'enfants orphelins sur terre est suffisante pour ne pas en rajouter un de plus ? peut-être aussi parce qu'avoir des enfants est un acte égocentrique ?
 
tu as raison, la vie est injuste. Dans les pays où l'avortement est interdit, la femme cette fois risquera peut-être sa vie dans un avortement clandestin et l'homme ne risquera rien du tout. la vie est injuste.

Je pensais qu'on parlait de la France et de cette modification de loi faite dans le cadre de la lutte pour l'égalité homme-femme.
 
Parfois, ça tombe dans les toilettes !
je pense de toutes façons que l'avortement est un choix personnel et que la loi a été bénéfique pour de nombreuses femmes ! maintenant, que certaines s'en servent comme moyen de contraception, c'est un fait (ou un accident !) je ne pense pas qu'une jeune fille de 15 ans, qui passe par la case "avortement" le fasse de gaité de coeur ! je ne pense pas non plus qu'une femme de 35 ans, à l'annonce de l'arrivée d'un enfant présentant un lourd handicap le fasse également de gaité de coeur ! je ne pense pas qu'une femme qui s'est fait violer avorte volontiers ! Bref, les cas de détresse peuvent être nombreux en fonction des individus, des situations et du vécu de chacun ! c'est un débat stérile !

Le comble d'un débat sur l'avortement c'est qu'il soit stérile !
 
Le comble d'un débat sur l'avortement c'est qu'il soit stérile !
je trouvais justement le terme "approprié" ! dans ce débat, je ne pense pas qu'il s'agisse de l'avortement , mais simplement d'une modification de cette loi qui repose sur un terme ( à savoir "la détresse" ) , c'est pourquoi j'ai employé ce mot stérile : dans le sens "improductif" ou" inutile" ... l'avortement en lui -même ne sera pas remis en question ( en tout cas, je le souhaite) . ça ne fait qu'attiser la haine encore une fois entre les pro et les contres .... ça va devenir comme au State, où des manifs sont organisées pour dissuader les femmes de se faire avorter, parfois, c'est hyper violent .
 
je trouvais justement le terme "approprié" ! dans ce débat, je ne pense pas qu'il s'agisse de l'avortement , mais simplement d'une modification de cette loi qui repose sur un terme ( à savoir "la détresse" ) , c'est pourquoi j'ai employé ce mot stérile : dans le sens "improductif" ou" inutile" ... l'avortement en lui -même ne sera pas remis en question ( en tout cas, je le souhaite) . ça ne fait qu'attiser la haine encore une fois entre les pro et les contres .... ça va devenir comme au State, où des manifs sont organisées pour dissuader les femmes de se faire avorter, parfois, c'est hyper violent .



De toute façon que les femmes qui avorte, avorte, et que celles qui sont contre ne le font pas, Dieu jugera entres nous par la suite.
 
je trouvais justement le terme "approprié" ! dans ce débat, je ne pense pas qu'il s'agisse de l'avortement , mais simplement d'une modification de cette loi qui repose sur un terme ( à savoir "la détresse" ) , c'est pourquoi j'ai employé ce mot stérile : dans le sens "improductif" ou" inutile" ... l'avortement en lui -même ne sera pas remis en question ( en tout cas, je le souhaite) . ça ne fait qu'attiser la haine encore une fois entre les pro et les contres .... ça va devenir comme au State, où des manifs sont organisées pour dissuader les femmes de se faire avorter, parfois, c'est hyper violent .

......................................
 
Comment peut-on qualifier de personne, un embryon de quelques semaines qui n'a même pas de cerveau formé, qui bouge par réflexes nerveux, qui mesure quelques dizaines de millimètres.
C'est du grand n'importe quoi, résultat d'une lobotomisation cérébral par une idéologie!
 
De toute façon que les femmes qui avorte, avorte, et que celles qui sont contre ne le font pas, Dieu jugera entres nous par la suite.
oui évidemment, c'est comme si on décidait du jour au lendemain de condamner les personnes qui tentent de suicider ! on estime qu'elles ne peuvent pas décider de s'ôter la vie , donc (pour celles qui se sont "ratées) on les punit , et on fait une loi leur interdisant de mettre fin à leur jour ? C'est absurde ? chacun doit être libre de décider de sa vie ( que ce soit la femme et l'enfant qu'elle porte) ou la personne qui veut mourir ! et chacun, vivra avec sa conscience !
 
Comment peut-on qualifier de personne, un embryon de quelques semaines qui n'a même pas de cerveau formé, qui bouge par réflexes nerveux, qui mesure quelques dizaines de millimètres.
C'est du grand n'importe quoi, résultat d'une lobotomisation cérébral par une idéologie!
non , je ne pense pas que ce soit une idéologie ! le coeur bat au bout d'un mois, et la vie se fait sentir dans le ventre de la mère dès les premiers jours ( ne serait-ce que par les transformations du corps de la mère et tous les symptomes qui vont avec ! ) Bon, je parle en tant que "maman" . Cependant, tout dépend encore une fois des individus et de leur perception ( certaines font même des dénis de grossesse et ça peut finir par des infanticides, donc....)
 
oui évidemment, c'est comme si on décidait du jour au lendemain de condamner les personnes qui tentent de suicider ! on estime qu'elles ne peuvent pas décider de s'ôter la vie , donc (pour celles qui se sont "ratées) on les punit , et on fait une loi leur interdisant de mettre fin à leur jour ? C'est absurde ? chacun doit être libre de décider de sa vie ( que ce soit la femme et l'enfant qu'elle porte) ou la personne qui veut mourir ! et chacun, vivra avec sa conscience !

Exacte mais dans ce cas, si un homme ne veut pas reconnaître un enfant alors que la femme le demande, on doit laisser le droit à l'homme de ne pas le reconnaître question d'égalité, vue que lorsqu'une femme avorte, elle peut se passer de l'avis de son compagnon sur la question.
 
Exacte mais dans ce cas, si un homme ne veut pas reconnaître un enfant alors que la femme le demande, on doit laisser le droit à l'homme de ne pas le reconnaître question d'égalité, vue que lorsqu'une femme avorte, elle peut se passer de l'avis de son compagnon sur la question.
non, il s'agit bien là d'une égalité car le père peut reconnaitre son enfant sans le consentement de la mère auprès du service de l'état civil de la mairie . Cependant, une mère peut effectivement imposer une reconnaissance au père, mais dans ce cas, il faut prouver qu'il est bien le père et c'est une procédure qui doit être demandée par le juge (un peu plus compliqué).
Pour en revenir au fait que la femme peut avorter sans le consentement du père, je te l'accorde, c'est injuste sachant que bons nombres de femmes mariées avortent et sachant également que dans le cadre d'un mariage, le mari est automatiquement "reconnu" comme étant le père biologique ( donc là aussi ça reste à prouver ! ) et effectivement dans ce cas, il faudrait probablement avoir le consentement du conjoint . Cependant, toutes les excuses pourraient être évoquées :viols au sein du couple , violences physiques etc.... c'est finalement assez complexe de légiférer, tant les cas sont divers et variés .
 
non, il s'agit bien là d'une égalité car le père peut reconnaitre son enfant sans le consentement de la mère auprès du service de l'état civil de la mairie . Cependant, une mère peut effectivement imposer une reconnaissance au père, mais dans ce cas, il faut prouver qu'il est bien le père et c'est une procédure qui doit être demandée par le juge (un peu plus compliqué).
Pour en revenir au fait que la femme peut avorter sans le consentement du père, je te l'accorde, c'est injuste sachant que bons nombres de femmes mariées avortent et sachant également que dans le cadre d'un mariage, le mari est automatiquement "reconnu" comme étant le père biologique ( donc là aussi ça reste à prouver ! ) et effectivement dans ce cas, il faudrait probablement avoir le consentement du conjoint . Cependant, toutes les excuses pourraient être évoquées :viols au sein du couple , violences physiques etc.... c'est finalement assez complexe de légiférer, tant les cas sont divers et variés .

C'est donc bien ce que je dis, une femme peut non seulement avorter sans le consentement de l'homme mais peut en plus imposer à celui ci de reconnaître l'enfant.

C'est donc un deux poids deux mesures.
 
C'est donc bien ce que je dis, une femme peut non seulement avorter sans le consentement de l'homme mais peut en plus imposer à celui ci de reconnaître l'enfant.

C'est donc un deux poids deux mesures.
Oui une femme peut avorter sans le consentement du père et qui plus est , quand il s'agit d'un couple marié, sans le consentement de son mari ( sachant qu'une femme mariée ne pourra pas se porter "caution" sur un bail locatif sans l'accord de son mari par exemple ! ) la loi est faite ainsi et tu as raison dans ce sens, ce n'est absolument pas égalitaire ! on peut partir du principe que l'enfant est dans le corps de sa mère, donc la mère dispose de son corps comme elle le souhaite. Toutefois, la mère a eu besoin du sperm d'un homme pour tomber enceinte ? on pourrait alors dire que l'enfant est "hebergé " dans le ventre de la mère ( une mère porteuse ? ) et que l'enfant appartient, dès le début de la grossesse aux parents ( père et mère ) ? Mais , il en est de même pour la médicamentation ou la vaccination de la femme enceinte : parfois, le foetus peut être en danger, mais dans ces cas, on ne demande pas non plus l'avis du père ? Un homme ne pourra pas interdire non plus à sa compagne "enceinte " de ne pas fumer ou de ne pas boire ( dans ces cas là, il n'aura pas non plus son mot à dire ) ! ce doit être une vengeance inconsciente des femmes vis à vis des hommes ! on porte le bébé donc on fait ce qu'on veut !:D
 
Oui une femme peut avorter sans le consentement du père et qui plus est , quand il s'agit d'un couple marié, sans le consentement de son mari ( sachant qu'une femme mariée ne pourra pas se porter "caution" sur un bail locatif sans l'accord de son mari par exemple ! ) la loi est faite ainsi et tu as raison dans ce sens, ce n'est absolument pas égalitaire ! on peut partir du principe que l'enfant est dans le corps de sa mère, donc la mère dispose de son corps comme elle le souhaite. Toutefois, la mère a eu besoin du sperm d'un homme pour tomber enceinte ? on pourrait alors dire que l'enfant est "hebergé " dans le ventre de la mère ( une mère porteuse ? ) et que l'enfant appartient, dès le début de la grossesse aux parents ( père et mère ) ? Mais , il en est de même pour la médicamentation ou la vaccination de la femme enceinte : parfois, le foetus peut être en danger, mais dans ces cas, on ne demande pas non plus l'avis du père ? Un homme ne pourra pas interdire non plus à sa compagne "enceinte " de ne pas fumer ou de ne pas boire ( dans ces cas là, il n'aura pas non plus son mot à dire ) ! ce doit être une vengeance inconsciente des femmes vis à vis des hommes ! on porte le bébé donc on fait ce qu'on veut !:D

Remarque, le père est également responsable de ses sentiments, donc si ils le désirent il pourra procédé à leurs avortement lui aussi...:D
 
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