En fait, c’est un commentateur militaire israélien de haut rang qui a dit explicitement qu’Israël est assis dans une casserole d’eau qui chauffe lentement (une référence à la façon dont l’Iran a entouré Israël de missiles intelligents), mais aucun dirigeant politique israélien ne prendra la décision de sauter de la casserole, avant que la grenouille ne soit morte bouillie, de peur que cela ne soit tout simplement que sauter dans le feu qui chauffe la casserole.
Ben Caspit hosts this week Alon Ben David, the senior military analyst for Channel 13 news. Ben David says that "in 2012 Israel abandoned practicing and preparing for a viable military option [to attack Iran]. Netanyahu was responding to requests made by the American administration at the time...
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Cette approche est également apparente dans le cas de l’Ukraine : L’administration Biden affirme que la porte de l’adhésion à l’OTAN est ouverte à l’Ukraine. L’UE, d’une manière plus mielleuse, laisse entendre que la porte de l’adhésion à l’UE est également « en quelque sorte » ouverte.
Mais ici, Kiev sent un rat : Elle soupçonne qu’ils mentent, et est désespérée. Sa situation économique est plus que désastreuse. L’eau commence à bouillir dans la casserole. Peut-être en vient-elle alors à croire qu’une « grenouille » doit sauter de la casserole avant que l’eau ne se mette à bouillir.
Une fois encore, la contradiction structurelle est évidente. L’Occident s’efforce d’utiliser l’Ukraine pour faire la guerre à la Russie avec l’OTAN, mais il est impossible que le Donbass soit repris par Kiev (Moscou ne le permettra pas et l’OTAN sait qu’elle ne peut pas l’emporter).
Le fait est que, soit l’Ukraine maintient le statu quo et se désintègre en raison de ses propres contradictions économiques et politiques (« se fait bouillir »), soit elle va jusqu’au bout face aux forces du Donbass et finit comme un État démembré.
L’Ukraine et l’Europe en sortiront affaiblies, dans un cas comme dans l’autre.